C'est ainsi que les maladies, l'hiver, mais aussi les soldats et la population russes, sont responsables de la défaite de Napoléon en Russie. Les guerres napoléoniennes ont profondément marqué la culture russe.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
Après son retour de l'île d'Elbe, Napoléon affronte une coalition anglo-prussienne entre les villages de Waterloo et Mont-Saint-Jean, en Belgique. Face aux troupes du duc de Wellington et du maréchal Blücher, son armée s'incline. Le 18 juin 1815 signe ainsi la fin de l'épopée napoléonienne.
Toutefois, la victoire finale à Friedland fut essentiellement remportée par les vétérans français de cette Grande Armée (voir ordre de bataille de Friedland). La Grande Armée fut dissoute à l'occasion de l'entrevue d'Erfurt entre Napoléon et le tsar, du 27 septembre au 12 octobre 1808 .
Guerre en Ukraine : la Russie a perdu une grande partie de ses armes lourdes. La Russie a perdu en Ukraine l'équivalent de la moitié de ses chars d'assaut opérationnels.
Pertes militaires en Europe
Les tués de l'Armée rouge constituent 53 % du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de l'Allemagne 31 %, ceux du Royaume-Uni 1,8 %, ceux de la France 1,4 % et ceux de l'armée américaine 1,3 %.
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Pendant son règne, Napoléon Ier fait face militairement à plusieurs coalitions des pays européens. Ces derniers refusent l'installation en Europe des idées de la Révolution française; ils refusent également la modification de la carte de l'Europe faite par Napoléon.
Contexte. Cinq mois après le franchissement du Niémen le 24 juin 1812 , la Grande Armée bat en retraite et se trouve devant une rivière marécageuse, la Bérézina. Les armées russes comptent sur cet obstacle naturel pour bloquer l'armée de Napoléon et ainsi l'anéantir.
5/ L'arc de triomphe
Dans un premier temps, au lendemain de la bataille d'Austerlitz, considérée comme le « chef-d'œuvre » tactique et militaire de Napoléon, le but était de perpétuer le souvenir des victoires de l'Armée Française.
« C'est grâce à lui que la Russie est devenue une grande puissance européenne, a modernisé son industrie et son système politique, jusqu'à abolir le servage en 1861 », ajoute ce quadragénaire enthousiaste, s'étonnant que « Napoléon semble être plus adoré ici qu'en France ».
Conflit qui opposa la Russie et le Japon et qui se termina par la victoire de ce dernier, consacrée par le traité de Portsmouth.
L'invasion tataro-mongole
Entre 1237 et 1242, le khan Batou, petit-fils de Gengis Khan, défait les unes après les autres les armées des princes et réduit en cendres les principales villes, dont Vladimir, Riazan, Souzdal, Rostov, Kiev et Moscou. Les populations sont massacrées ou réduites en esclavage.
Chef-d'œuvre de stratégie militaire, la bataille d'Austerlitz, dite aussi « des Trois empereurs » (Napoléon, Alexandre Ier de Russie et François II d'Autriche), demeure la plus célèbre des victoires napoléoniennes.
Défait après plus de dix ans de guerre qui ont mis l'Europe à feu et à sang, Napoléon Ier clôt son règne par une abdication résignée, une tentative de suicide et de très émouvants adieux à sa Garde qui vont asseoir sa légende pour les siècles à venir.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Une expression dont l'origine remonte aux campagnes napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée après l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient retrouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie).
Ainsi, la défaite de Napoléon à Waterloo marque la fin définitive de la période révolutionnaire en France et en Europe. Cela dit, les acquis de la Révolution française restent profondément inscrits dans les esprits ; quelques années plus tard, une nouvelle contagion révolutionnaire gagnera l'Europe.
L'artillerie russe semblait plus forte. En réalité, les Ukrainiens ont épuisé les forces russes en leur faisant payer le prix fort pour chaque avancée dans le Donbass. Leurs faibles gains se sont, en fait, apparentés à une saignée."
Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132. Ce nombre lui permet alors d'être la nation européenne avec le record de victoires, et ce dans le monde entier.
Un stratège sans états d'âme, prêt à recourir à la barbarie pour imposer ses conquêtes et bâtir le plus vaste empire jamais connu. L'année prochaine, cela fera précisément 800 ans que Gengis Khan ** (France 2, 22h35) fut proclamé souverain des Mongols.