Selon le Petit Robert, ce verlan et apocope de «flic», serait apparu en 1978 avec le sens de «agent de police». Une signification bien plus péjorative que l'on retrouvera au fil des ans dans la rue mais aussi sur grand écran, dans La Haine de Mathieu Kassovitz (1995) et en littérature chez l'auteur Faïza Guène.
Keuf est un terme péjoratif désignant un homme ou une femme remplissant la fonction de policier. Le terme proviendrait d'une autre expression pour désigner une personne remplissant les missions de police, flic, dont la prononciation inversée donnerait keuf.
Nom commun. (Populaire) (Au singulier) Policier ; agent de police.
Nom 1 : Emprunt supposé au vocabulaire des colonies africaines, du portugais conde (gouverneur), du latin comes, comitis. Selon cette hypothèse, il s'agit d'un mot apparenté à comte. Désigne à l'origine (argot du XIX e siècle) une autorisation, puis celui qui la donne ou la reçoit, enfin un policier.
L'origine du mot flic, employé depuis le début du XXe siècle, est obscure. Il viendrait peut-être de l'argot allemand Flick « garçon » ou Fliege « mouchard ». Flic pourrait aussi se rattacher au verbe flaquer, un charmant cousin de flanquer, du latin fligere « battre ».
Ainsi, si l'un des employés se mettait à crier «22» à ses collègues, c'était pour indiquer que le chef arrivait et qu'il fallait vite interrompre une pause non autorisée par le patron. Le «44» a même été un temps utilisé pour indiquer l'arrivée du grand patron, mais c'est le «22» qui s'est imposé dans le langage.
Ce « Ara » est un terme utilisé par les guetteurs pour avertir les trafiquants de drogue de la présence des policiers.
Les roussins, sont des flics, en argot, parce qu'ils font partie de la rousse et qu'autrefois les agents de police en civil étaient souvent vêtus d'une redingote sombre d'un ton roussâtre.
Nom commun. (Argot) Policier ou gendarme.
1. Autorisation exceptionnelle accordée par la police en contrepartie d'informations. 2. Fonctionnaire de police.
– Argotique : bourre, roussin. – Familier : hirondelle, shérif. – Populaire : cogne, flic, keuf, perdreau, poulet, vache. – Vieux : sergent de ville.
Si ses origines remontent au XIIe siècle, c'est dans les années 1990, grâce à l'avènement de la culture hip-hop, que le verlan se répand à travers toutes les classes sociales. C'est ainsi qu'on peut couramment entendre quelqu'un désigner son frère comme un « refré » ou qualifier une personne embêtante de « relou ».
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
Poulets, keufs, flics, condés…
Les forces de l'ordre ont, depuis toujours, eu droit à de nombreux surnoms plus ou moins affectueux. Mais saviez-vous que le sobriquet « poulet » ne désignait, à l'origine, que les policiers parisiens ?
ou adv.] Pronom, adverbe relatif désignant le lieu au propre ou au figuré et secondairement le temps.
Police nationale,
ensemble des services de police de l'État placés sous l'autorité du ministre de l'Intérieur. (Elle comprend la Police judiciaire, les Renseignements généraux, la Direction de la surveillance du territoire, la Direction des polices urbaines [ancienne Sécurité publique], le service des C.R.S., etc.
roux, rousse
Dont les cheveux sont roux ; rouquin : Une belle rousse.
90 € par jour pour les guetteurs
À un stade intermédiaire, un « gérant » qui a la main sur plusieurs réseaux de revendeurs (à ne pas confondre avec les « charbonneurs ») peut encaisser jusqu'à 250 000 euros par an.
Nom commun. (Argot) (Drogue) Dealer qui revend de la drogue au détail.
Son montant est fixé à 500 euros, minoré à 400 et majoré à 1000 selon les délais dans lequel l'amende est payée.
Pour devenir OPJ de la gendarmerie nationale, il faut d'abord réussir le concours de sous-officier de la gendarmerie, puis passer au bout de 3 ans de service dans la gendarmerie minimum, faire une demande pour entrer à l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN de Melun) pour préparer l'examen d'OPJ.
INDULGENT, ENTE. adj. Qui pratique l'indulgence, qui pardonne aisément les fautes, les défauts. Un maître indulgent.
Le sens actuel de l'expression date du début du XVIIIe siècle. Elle fait référence à la chasse au loup, qui est une pratique dangereuse, et donc qui nécessite une certaine expérience. Ainsi, quand la jeune fille a des relations sexuelles, cela a une connotation dangereuse.