Le mot homme commence par un h muet. On écrit donc l'homme avec l, apostrophe, et on prononce des hommes en faisant la liaison avec [z]. De même pour les mots l'honneur, l'habitude, l'herbe ou encore l'histoire. Inversement, le mot hauteur commence par un h aspiré.
Le savoyard prend ses racines dans la langue des Savoyards de l'époque : le francoprovençal. Et la lettre “z” à la fin des mots, était à l'origine un signe phonétique utilisé à l'écrit pour différencier la prononciation entre le latin et le patois. Le “z” indique que la voyelle finale du mot ne se prononce pas.
La seule explication vient de l'étymologie. Le « h muet » vient du latin et se retrouve souvent dans les langues d'origine latine. Le « h aspiré » provient de mots empruntés à d'autres langues, comme l'anglais (le hall), l'ancien francique (le haricot), l'arabe (le hasard), le néerlandais (le hareng)...
Avec un H aspiré, on dit “les héros”, on ne dit pas “les “z_héros”. Pas de liaison. Avec un H muet, on fait la liaison, on dit : “les z_hommes”, on ne dit pas : “les hommes”. Donc, avec le H muet, il y a liaison (les z_hommes), avec le H aspiré, il n'y a pas de liaison, on dit “les héros”.
Les populations françaises ne prononçaient pas ce « h », mais elles ont gardé ce qui s'appelle un « hiatus », c'est-à-dire la prononciation de deux voyelles de façon nette, sans liaison ni élision possible (on ne peut pas dire : les « z »haricots, ni l'haricot, mais le haricot).
Non, on ne peut pas !
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Dans la prononciation du français, le h aspiré est utilisé pour désigner la lettre h initiale dans la graphie de certains mots dont la prononciation commence par une voyelle mais qui ne permettent ni l'élision ni la liaison quand ils sont précédés d'un autre mot.
On considère que les mots qui commencent par un h aspiré commencent par une voyelle du point de vue phonétique, mais qu'ils se comportent par rapport aux mots qui les précèdent comme s'ils commençaient par une consonne.
Il existe en effet deux types de mots commençant par la lettre «h»: ceux avec un «h» muet et ceux avec un «h» aspiré. Le «h» muet est un «h» écrit mais que l'on n'entend pas à l'oral. Quant au «h» aspiré, il empêche la liaison et l'élision.
Le h de «haricot» est «aspiré». En cela, il interdit la liaison et «impose que ce mot soit prononcé disjoint de celui qui le précède». Et ce, au singulier comme au pluriel.
La lettre h dite muette est un signe purement orthographique qui, en général, constitue un simple rappel de l'étymologie. Cette lettre permet la liaison avec le mot qui la précède et s'utilise au singulier avec l'. Exemple : L'harmonica bleu.
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Quand la lettre s n'est pas entre deux voyelles, on entend le son [s]. C'est-à-dire lorsque le s se trouve en début de mot, entre deux consonnes ou entre une voyelle et une consonne. Dans tous les cas, quand on voit ss écrit dans un mot, on entend le son [s].
La liaison est interdite lorsqu'il y a une pause entre deux mots. On ne fait donc jamais la liaison entre deux mots lorsqu'un signe de ponctuation les sépare.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Réponse du Guichet. "Le" et "la" deviennent " l' " devant les mots commençant par une voyelle ou par un h muet . Il y a élision devant l'h muet et absence d'élision devant l'h aspiré .
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
Le C'H est une lettre de l'alphabet breton qui se prononce comme la jota [ro-ta] en langue espagnole ou le CH en langue allemande. Si nous vulgarisons, il faut utiliser un « rhe » accentué et guttural, voici quelques exemples : Penmarc'h ne se dit pas oralement « Penmarche » mais « Penmarhe«
Tu peux donc dire cent theures comme cent heures ! Un o muet comme dans oeuf, ok, mais un h c'est muet naturellement, donc dire h muet n'a aucun sens.
La femelle est appelée la femelle hibou, le mâle tout simplement le hibou et le bébé est le petit hibou. Le hibou hulule, ulule ou bouboule. Sur tous les continents, le hibou est encore aujourd'hui au cœur de nombreuses superstitions.
Hiboux et chouettes sont deux animaux bien différents, mais ils appartiennent en revanche à la même famille, celle des rapaces. A noter que le mâle de la chouette est donc la chouette mâle, et la femelle du hibou est donc le hibou femelle.
Si quand vous utilisez l'article défini le ou la vous devez mettre un L apostrophe (l'hirondelle et pas la hirondelle) c'est un H qui est dit muet, alors vous devez faire la liaison : l'hirondelle : les zirondelles, l'habit : lézabits, l'horreur : lézorreurs.