Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
La morphine peut réduire la réponse médullaire à l'accumulation du dioxyde de carbone ou à la baisse de l'oxygène, réduisant la dyspnée et l'anxiété sans provoquer de dépression respiratoire importante.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Lors de la prise de morphine ou dérivés ont été signalés : - Dès le début du traitement : une constipation, des nausées qu'il faut prévenir systématiquement. - Plus rarement : des vomissements, une dépression respiratoire, de la confusion mentale, une bradycardie, une hypotension orthostatique...
La personne peut donner l'impression de faire beaucoup d'efforts pour respirer, mais il s'agit là d'une réponse naturelle et normale. Lorsqu'on s'inquiète de voir que la personne respire plus rapidement et péniblement, et qu'elle est en détresse, on sait que la morphine n'y est pour rien dans le processus de mort.
La morphine donne des hallucinations
Les hallucinations sont très rares (entre 1 et 3 % des cas). Les effets indésirables les plus courants sont la constipation, les nausées et les vomissements (30 % des cas). Une somnolence modérée peut aussi être remarquée.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
Quelle est la définition de "fin de vie" ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, une personne est en fin de vie lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé. Le corps médical ne peut plus la guérir.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Elle consiste à endormir profondément et durablement un patient atteint d'une maladie grave et incurable pour soulager ou prévenir une souffrance réfractaire alors que le décès est attendu à court terme. Dans tous les cas, l'accès à une sédation profonde et continue est soumis au préalable à une procédure collégiale.
Les soins palliatifs sont des services destinés aux personnes atteintes de maladies graves, qui ne peuvent plus guérir. Ils ne sont pas forcément en fin de vie et dont la maladie ne va pas être la première cible des mesures mises en place.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Les médicaments utilisés en fin de vie sont, entre autres, des benzodiazépines comme le diazépam ou le midazolam et/ou des anesthésiques injectables comme le propofol. En cas de douleur insupportable, le patient peut demander une sédation profonde et continue jusqu'au décès, comme le prévoit la loi du 2 février 2016.
Comment se déroulent les soins palliatifs ? Les soins palliatifs peuvent être dispensés lors d'un cancer, d'une affection de longue durée ou d'une maladie en phase terminale. Il s'agit avant tout de soulager physiquement et psychologiquement le malade en l'accompagnant dans sa fin de vie ou sa perte d'autonomie.
Le midazolam injectable – qui dispose en France d'une AMM pour les anesthésies – est le médicament de première intention pour la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès.
30 minutes après la prise et dure 4 heures. 90 minutes après la prise et dure 8 à 12 heures. La morphine «rapide» est utilisée pour adapter plus rapi- dement le traitement et pour les doses de réserve.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.