Le rôle de catalyseur joué par le fer dans la survenue des infections, a fait qu'il puisse être contre indiqué dans la prise en charge de la malnutrition; L'état de malnutrition constitue un terrain d'immuno-dépression d'où un risque élevé d'infection.
Traitement nutritionnel
La prise en charge nutritionnelle repose sur l'utilisation d'aliments spécialisés nutritifs, enrichis en vitamines et minéraux : laits thérapeutiques F-75 et F-100 et aliments thérapeutiques prêts à l'emploi (ready-to-use therapeutic foods, RUTF).
Le traitement consiste à corriger les déficits hydro-électrolytiques au moyen de solutions IV, puis à apporter progressivement les nutriments, oralement si possible. (Voir aussi Revue générale de la dénutrition. (La malnutrition comprend également la suralimentation).
On peut proposer un traitement par fer dans les cas suivants : asthénie après avoir éliminé une autre cause ; troubles de mémoire et diminution des performances intellectuelles (particulièrement chez les adolescentes ou jeunes étudiantes) ; diminution des capacités physiques, particulièrement chez les femmes sportives.
Il doit être utilisé dans les centres de santé bénéficiant d'un encadrement médical. Un allaitement immédiat après la naissance, exclusif pendant les 6 premiers mois, est recommandé au moins jusqu'à 24 mois.
Il doit être utilisé dans les centres de santé bénéficiant d'un encadrement médical. Un allaitement immédiat après la naissance, exclusif pendant les 6 premiers mois, est recommandé au moins jusqu'à 24 mois.
Les différentes formes de malnutrition
Il existe quatre grands types de dénutrition : l'émaciation, le retard de croissance, l'insuffisance pondérale et les carences en vitamines et en minéraux.
Le taux normal de ferritine est compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre (ng/ml) de sang (selon l'âge et le sexe du patient, et la technique de dosage utilisée). Une quantité de ferritine inférieure à 20 ng/ml chez la femme et 30 chez l'homme et la femme ménopausée révèle une carence en fer.
Les maladies ou interventions dans le tractus gastro-intestinal peuvent perturber l'absorption du fer et entraîner ainsi une carence: troubles digestifs, par ex. intolérance au gluten (maladie cœliaque) ou au lactose (intolérance au lactose) inflammation gastro-intestinale chronique, par ex.
La baisse de la ferritinémie résulte d'une diminution des réserves de fer dans l'organisme. L'hypoferritinémie est causée par une carence en fer contrairement à l'hyperferritinémie qui peut être secondaire à de nombreuses pathologies.
Dans les pays en développement, les insuffisances alimentaires causent des maladies comme le kwashiorkor, l'anémie (qui attaque le système sanguin et empêche la concentration), le rachitisme (qui empêche le développement normal des os de l'enfant) ou la cécité (causée par des carences en vitamine A).
Lorsque les muscles abdominaux ne peuvent plus supporter le poids des viscères, cela provoque un gonflement du ventre, associé à l'ascite, due à la fuite d'eau du secteur vasculaire vers la cavité péritonéale consécutive au manque de protéines dans le sang.
Les éléments cliniques suivants ont été étudiés: la toux, la gastroentérite, les dermatoses, la fièvre, la pâleur, les œdèmes et l'hépato-splénomégalie.
Ainsi, dans les cas de malnutrition aiguë modérée, des pâtes énergétiques viennent compléter l'alimentation courante des enfants. Les enfants déclarés en état de malnutrition aiguë sévère reçoivent, eux, des pâtes hyperénergétiques enrichies en matières grasses.
Parmi les formes de malnutrition aiguë, deux types sont d'une extrême gravité. - Le marasme : l'enfant paraît très amaigri, sa peau est flétrie. - Le kwashiorkor : l'apparition d'œdèmes, notamment sur les pieds et le visage.
Pour F100 / HEM: Mélanger l'eau 1,7 litre, 160 gramme DSM (= sèche de lait, pas de crème entière écrémé), 100 grammes de sucre, l'huile de 120 grammes et 1 boule rouge du CMV, de faire 2 litre de F100. Pour diluer à SDTM ajouter 700 ml d'eau extra, de faire 2,7 litre.
Il n'y a en général pas de symptômes. Le manque de fer est alors découvert sur les résultats d'un bilan sanguin qui montre une anémie, c'est-à-dire une diminution de votre taux d'hémoglobine, protéine des globules rouges chargées du transport de l'oxygène dans le sang dont le fer est un élément constitutif.
La principale conséquence d'une carence en fer est l'anémie (baisse de la quantité d'hémoglobine circulante) mais il existe des carences sans anémie, qui impliquent également des changements fonctionnels. L'anémie se traduit par une diminution de l'hémoglobine dans le sang.
La numération formule sanguine doit se normaliser rapidement. Le taux de réticulocytes augmente rapidement en 8 à 10 jours. L'hémoglobine commence à augmenter après 1-2 semaines de traitement et retrouve un taux normal après 6-8 semaines. Le taux de ferritine est plus lent à redevenir normal.
Information générale. Le fer remplit d'importantes fonctions dans l'organisme. Il est impliqué dans la formation et le fonctionnement de l'hémoglobine des globules rouges. C'est dans l'hémoglobine que l'on retrouve la plus grande partie du fer de l'organisme, le reste étant stocké sous forme de ferritine.
Une carence en fer entraine une fatigue intense, des maux de tête, une pâleur, une faiblesse, une asthénie, une peau et des cheveux secs et des ongles cassants. La concentration et les capacités d'apprentissage peuvent être également altérées.
Il faut privilégier les aliments riches en fer comme le foie, le cacao en poudre, les rognons et les lentilles.
La dénutrition est un état pathologique résultant d'apports nutritionnels insuffisants en regard des dépenses énergétiques de l'organisme. Lorsque les apports sont inadaptés en plus d'être insuffisants, on parle de malnutrition.
Les complications étaient dominées par l'infection, la diarrhée + déshydratation et l'anémie sévère (tableau 2).
On reconnaît aujourd'hui que la malnutrition n'est que le symptôme d'un malaise plus profond dans la société. Un apport alimentaire inadéquat et les maladies, en particulier les infections, sont les causes immédiates de la malnutrition.