Conclusion générale, un quart d'heure de «vrai» rire augmente notre seuil de tolérance à la douleur de 10 %. Le rire serait donc à l'origine de la production d'endorphines. Un effet biologique qui dépasse ses autres effets connus, comme la décontraction musculaire ou la socialisation.
Quand nous voyons quelqu'un se casser la figure, l'un des principaux éléments qui déclenchent notre hilarité serait donc l'expression qui s'affiche sur le visage du malheureux individu. Si son visage montre de la souffrance, nous ressentirons de l'empathie et ne serons donc pas amusés par sa situation.
Citant les travaux de Sophie Scott, neuroscientifique à l'Institut des neurosciences cognitives de l'University College London, Dave Ellemberg note que le fou rire, qui se déclenche souvent lorsqu'une personne est fatiguée, s'expliquerait par une diminution de l'inhibition corticale.
Quand nous sommes irrités, stressés ou mal à l'aise, notre corps a besoin d'exprimer un certain malaise ou mal être. Lors d'une situation embarrassante, le rire devient une véritable échappatoire. Il permet alors d'éliminer les tensions et de nous rassurer.
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
« Le rire du Joker, excessif et qui s'étire démesurément dans le temps, n'est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble. »
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Elles contiennent des hormones et des endorphines en réponse au stress, qui aident à réguler les émotions. C'est pourquoi les gens disent qu'ils se sentent soulagés après avoir pleuré. De même, le rire diminue les hormones du stress et déclenche la libération d'endorphines, ce qui crée également un effet de bien-être.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Expirer lentement par la bouche sur le son « sssssss » ou « ch-ch », afin de vider l'air au maximum. Inspirer ensuite profondément par le nez et gonfler tout le corps. Retenir le souffle durant quelques secondes, puis expirer par saccades sur le son "ha ha ha" jusqu'à ce que tout l'air soit expiré.
Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques. Le relâchement des muscles du larynx produit divers sons lors de l'expiration, celui des muscles des bras et des jambes entraîne une baisse du tonus musculaire.
Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
En 1989, Ole Bentzen, un audiologiste danois, est mort de rire en regardant Un poisson nommé Wanda. Son rythme cardiaque serait monté à une fréquence de 250 à 500 battement par minute avant de subir un arrêt cardiaque.
Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris. Une partie du cerveau (système limbique) détermine l'intensité de la réponse allant du rire discret au fou rire. Ce système a la capacité de déconnecter le cortex conscient, ce qui expliquerait les rires incontrôlés.
Des guillis et des facéties. Comme les plus grands, un petit bout aime les chatouilles et les bisous sur toutes les parties de son corps, particulièrement dans le cou, sous les pieds et les aisselles. Pour les mamans qui ont les cheveux longs, il suffit de les secouer en tous sens sur son ventre.
Le fait de pleurer permet d'évacuer positivement la pression psychique, et ainsi de sauver l'organisme. De la même façon, des personnes réagissent devant certaines situations complexes par un fou-rire, alors qu'elles auraient pu pleurer. C'est fonction de la personnalité des individus et de leur mode d'expression.
Si vous avez le rire ou le sourire facile, c'est peut-être lié à votre ADN. Une étude scientifique menée par des chercheuses américaines et suisses a analysé les ADN des personnes sujettes à des réactions positives spontanées. Les résultats mettent bien en avant une cause génétique probable.
anthropophobe . (Celui, celle) qui n'aime pas l'homme, les hommes. Synon. misanthrope.
La Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot est la plus fréquente des maladies du neurone moteur. Elle se caractérise par une perte progressive des neurones moteurs du cerveau et de la moelle.
La schizophrénie est une pathologie psychiatrique chronique complexe qui se traduit schématiquement par une perception perturbée de la réalité, des manifestations productives, comme des idées délirantes ou des hallucinations, et des manifestations passives, comme un isolement social et relationnel.
Le rire nerveux est généralement moins fort dans son expression qu'un « bon rire du ventre », et peut être associé à des regards confus ou à un silence gêné de la part des autres individus aux alentours.