Se balancer ou bercer synchronise les ondes cérébrales : le renforcement du sommeil profond par le balancement est la conséquence directe de la modulation de l'activité des ondes cérébrales pendant le sommeil.
Se balancer, pour s'apaiser
Ils sont arrivés à cette conclusion : les mouvements de va-et-vient synchronisent formidablement les neurones du cerveau et c'est le facteur qui permet de se relaxer. Le balancement a un effet apaisant qui aide les enfants à retrouver leur sérénité.
Bercez un bébé et rapidement il s'endort. Des chercheurs genevois viennent de démontrer que les adultes aussi sont sensibles au bercement: leur sommeil est plus profond et il a un effet bénéfique sur la mémoire.
Ce besoin de se rassurer en se balançant apparaît souvent quand l'enfant est anxieux et a du mal à acquérir une nouvelle capacité, la marche par exemple. Il peut s'agir aussi, comme c'est le cas pour Baptiste, de l'arrivée d'un petit frère ou d'un changement important dans sa petite vie.
Le bercement provoque la synchronisation de nos neurones
L'étude révèle par ailleurs que le bercement permet non seulement de s'endormir plus vite, mais aussi de s'endormir mieux. Il renforce les rythmes du sommeil, augmentant certaines ondes lentes du cerveau.
Presque tous les bébés apprécient d'être câlinés et bercés pour se calmer et/ou pour s'endormir. Le bercement correspond à un mouvement lent et cadencé, sans heurt et rappelant le rythme des battements cardiaques. Il permet aux neurones de se synchroniser et au cerveau de ralentir et s'apaiser.
C'est un geste maternel instinctif de bercer son bébé pour qu'il s'endorme. C'est un va-et-vient, comme un balancier, c'est vrai que ça aide à s'endormir. Deux scientifiques suisses se sont donc demandé pourquoi cela marchait si bien. Ils ont étudié l'incidence du bercement sur le cerveau des adultes.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal.
Le Bilatéralisme est la loi du balancement, conséquence du triple bilatéralisme du corps humain: droite-gauche, avant-arrière, haut-bas, et de l'existence de ses deux pieds et de ses deux mains.
Lorsqu'un bébé se balance d'avant en arrière, cela peut signifier différentes choses. Cela peut être le signe que votre enfant se sent vraiment d'humeur à jouer ou peut indiquer qu'il essaie de gagner suffisamment de force dans les jambes et les bras pour ramper efficacement là où il le souhaite.
Écouter de la musique à tue-tête stimule l'ouïe. Danser et tourner stimule la vue et le système vestibulaire. Se faire masser ou se faire serrer fort stimule la proprioception, le toucher.
Elles débutent vers l'âge de 6 à 9 mois et avant 18 mois pour disparaître, en règle générale, vers 4 ans. Parfois le simple fait de mettre le matelas directement au sol, pour empêcher que le lit ne rentre en résonance lors du mouvement de balancement, diminue considérablement les rythmies.
C'est une question qui revient souvent, car c'est l'un des signes d'autisme que l'on repère le plus facilement. Se balancer est une forme d'autostimulation qui permet à la personne de s'autoréguler.
Les balançoires favorisent un mode de vie sain chez les enfants en stimulant le développement musculaire, la souplesse, la coordination. Elles aident également à développer l'équilibre, la motricité globale et fine (force de préhension, coordination des mains, des bras et des pieds) et renforcent le cœur !
Pour créer le mouvement, l'enfant doit réussir à faire fonctionner de façon coordonnée ses bras, ses jambes et son regard. Sur une balançoire, une fois qu'il a trouvé un balancement continu et stable, l'enfant va chercher des hauteurs de balancement de plus en plus grandes.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
Dès les premiers mois de sa vie, bébé est capable de rêver, et ce, grâce au développement de ses cinq sens. Il suffit d'observer son visage lorsqu'il dort. En effet, pendant son sommeil, sa bouille est soudain traversée par des mimiques adorables, des sourires, des moues, des plissements de sourcils.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
On a constaté, chez les personnes autistes, une anormalité dans les niveaux et l'action de la mélatonine et de certains neurotransmetteurs, comme le récepteur de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA) et la sérotonine. Le GABA est un neurotransmetteur inhibiteur qui intervient également dans le cycle du sommeil.
Un sommeil plus profond et moins de micro-réveils
"Dans la pratique, un léger balancement latéral aide à s'endormir et à passer plus de temps dans un sommeil plus profond", résume Konstantinos Kompotis, un des auteurs de l'étude.
Qu'est ce qu'un endormissement autonome ? C'est quand bébé développe ses propres compétences pour s'endormir, sans aide extérieure. Après un rituel du coucher sécurisant, bébé est posé dans son lit et arrive à s'endormir par lui-même.
Tandis que, dans les pays nordiques, on a tendance à considérer qu'avant 9 mois l'enfant n'est pas capable de comprendre que ses parents ne l'abandonnent pas, en France, on essaie souvent d'habituer bébé à s'endormir seul dès 3 mois, voire dès 2 mois pour les plus impatients.