L'objectif de cette coutume, apparue au Moyen Age, était à l'origine de mélanger le contenu des verres, lorsque ceux-ci s'entrechoquaient. Une pratique destinée à se prémunir contre un éventuel empoisonnement, technique alors fréquemment utilisée pour éliminer ses rivaux.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi. C'est une précaution.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
Trinquer est synonyme de fête, de joie... Par extension, les grecs ne trinquent pas avec leur café (frappé, fredo ou autre). Comme ils boivent du café jusqu'à 22h sans problème, il est fréquent que pour le 1er toast de la soirée certains soient encore au café.
Se regarder dans les yeux en trinquant, marque aujourd'hui de politesse, provient de la paranoïa active du Moyen-Age. Par peur de se faire empoisonner lors d'un banquet ou d'une célébration, les convives trinquaient en cognant leurs coupes suffisament fort pour s'échanger un peu de liquide.
? ° La coutume voulait que l'on choque son verre contre celui de son convive afin qu'une légère goutte de son breuvage tombe dans le flacon d'en face. Cette technique permettait de vérifier si le verre était empoissonné ou non.
Une expression venue de Chine
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
"Tchin-tchin !" Voilà une expression incontournable de l'apéro en famille ou entre amis. Deux mots que l'on emploie automatiquement en faisant tinter nos verres sans savoir vraiment ce qu'elle veut dire, ni d'où elle vient. "Tchin-tchin" a pour origine la Chine. Elle signifie littéralement "je vous en prie".
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
En Chine, on lève son verre avec le mot gānbēi (干杯, littéralement "verre sec"), ce qui est équivalent à notre "santé". Traditionnellement, on est censé boire le verre cul-sec.
Grec ancien (Katharévousa) : « Stin ygia mas ! » Grec démotique : « E viva ! » Groënlandais : « Kasugta ! » Hawaïen : « Kamau ! » (ou « okele maluna ! »)
Attention à ne pas dire "tchin-tchin" lorsque vous trinquez avec un japonais car dans sa langue, l'expression désigne le pénis ! Il faut plutôt dire "Kampaï".
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Dans la culture hip-hop américaine, la libation consiste à verser une petite quantité de liqueur de malt, ou autre alcool, sur le sol, en hommage à des camarades enterrés (« dead homies ») ou en prison, ou simplement pour consacrer une nouvelle entreprise.
Cette superstition vient du tableau de Léonard de Vinci, la Cène, où l'on voit que Judas a renversé la salière. Le geste est donc associé à la tromperie et à la traîtrise. S'il vous arrivait la même chose, sachez que jeter du sel par-dessus votre épaule a pour but supposé d'aveugler le diable qui se trouve là.
En France l'apéritif moderne a été popularisé, en 1846, par Joseph Dubonnet, chimiste français, qui élabora une boisson à base de vin et de quinine pour lutter contre le paludisme.
Nous pouvons tout à fait trinquer avec un verre d' eau, un jus de pomme ou un soda. L'important est de s'assurer que tous les verres soient pleins avant de porter un toast. Et même si la personne qui lance le toast n'a pas vu que notre coupe était vide, ce n'est pas grave.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Pour trinquer en Allemagne, on dira "prost". Au Japon, on lèvera son verre bien haut en criant "kampaï". En Italie, il ne faudra pas oublier de dire "salute" avant de boire sa première gorgée. En Russie, chaque shot de vodka sera précédé d'un franc "na zdrovie".
En France, on préfère s'en occuper avant le début du repas lorsqu'on est en famille ou entre amis, et en fin de repas dans les dîners officiels. Dans d'autres pays, on peut porter un toast à tout moment du repas et plusieurs toasts en quelques minutes.
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.