Un train de points lumineux a été particulièrement visible mercredi soir dans le ciel français. Il s'agissait d'une constellation de satellites Starlink. Ils appartiennent à l'entreprise du même nom, dirigée par le milliardaire Elon Musk, et permettent de fournir une connexion internet par satellite.
Une fois totalement déployé, le réseau de satellites Starlink doit permettre l'accès à un internet haut débit partout dans le monde, y compris dans des zones où les déploiements d'infrastructures télécoms traditionnelles ne sont pas rentables.
Les satellites Starlink se suivent dans le ciel pour former une constellation serrée, ce qui est crucial pour leur mission de fournir une couverture internet globale et continue.
Ce sont des satellites ! Des appareils conçus par les humains et qui tournent autour de la Terre. Ils n'émettent pas de lumière. Donc, si on les voit, c'est parce qu'ils sont assez haut dans le ciel pour être éclairés par le Soleil, tout comme la Lune.
Il a pourtant eu le bon réflexe, au bon moment: regarder vers le ciel à 19h45, ce samedi 9 décembre 2023. Et parvenir à capturer la suite de satellites du programme Starlink, d'Elon Musk, le milliardaire qui a aussi lancé son propre programme spacial, Space X.
Sur une photo avec un long temps de pose, un satellite artificiel laisse une traînée lumineuse. L'intensité de la lumière est plus élevée lorsque le satellite est au plus haut, et elle s'estompe au début et à la fin du passage. La traînée lumineuse d'une étoile filante a une intensité plus aléatoire.
Starlink, l'accès internet très haut débit par satellite, est disponible aux États-Unis et France. À la fin février 2023, SpaceX propose ses services dans 50 pays au total.
Types de satellites
Actuellement, la Station Spatiale Internationale est l'objet le plus brillant à traverser le ciel de part en part. Dans le passé, on a pu observer Mir et Skylab. Ce sont de gros satellites en orbite basse. Certains amateurs, bien équipés, parviennent à en observer des détails.
La Terre effectue un tour complet sur son axe en un jour, de l'ouest vers l'est. Cette rotation est la cause du mouvement apparent du ciel en sens inverse. Ainsi, les étoiles, la Lune, les planètes mais aussi le Soleil se lèvent vers l'est et traversent le ciel jusqu'à leur coucher en direction de l'ouest.
Cette traînée lumineuse s'agirait de la constellation de satellites Starlink, censée offrir une connexion haut débit depuis l'espace, lancée par SpaceX. Ces deniers mois, la société d'Elon Musk multiplie les lancements.
Le site SpaceFlight Now signalait le 26 février dernier que chaque satellite V2 Mini pèse environ 800 kg (trois fois plus que la génération précédente). Ils sont plus gros (4,1 mètres de large) et, quand ils déploient leurs panneaux solaires, leur envergure atteint 30 mètres, contre 11 pour le modèle d'avant.
Chaque semaine, Elon Musk envoie près de 60 satellites vers l'orbite basse de la Terre. L'espace est en train de devenir une véritable autoroute : 5 000 de ces boites métalliques appartenant à Starlink, fournisseur d'accès à Internet par satellite de la société SpaceX, circulent déjà inlassablement autour de la Terre.
Le Standard Kit Starlink profite aujourd'hui d'une offre exceptionnelle qui fait baisser son prix de 50 %. Habituellement proposé à 449,99 euros, le kit passe à seulement 224,99 euros, une offre à saisir rapidement car elle est valable du 26 février au 25 mars 2024.
Sur le même esprit, mais un peu plus simple d'utilisation, l'application Sky Tonight permet d'obtenir des informations sur la position actuelle des satellites Starlink. Pour suivre les satellites Starlink, il faut appuyer sur l'icône de la loupe en bas de l'écran pour ouvrir le menu de recherche.
Grâce à ses satellites en orbite basse et à une altitude d'approximativement 550 km, Starlink offre une connectivité Internet rapide et fiable pour tous.
Sans risque, selon les spécialistes, car en entrant dans l'atmosphère, ces petits appareils brûlent et s'évaporent complètement. Cependant, des problèmes subsistent. Les satellites Starlink se trouvent au-dessus de la Station spatiale internationale.
Il s'agit de Vénus et de Jupiter, les deux planètes les plus brillantes du Système solaire. Elles sont visibles dès la soirée, avant même le coucher du soleil, entre 19 et 21 heures, au-dessus de l'horizon ouest. This video is either unavailable or not supported in this browser. Please refresh your browser.
Vous connaissez certainement l'étoile du Berger : il s'agit de la planète Vénus ! Étincelante certains soirs à l'ouest ou certains matins à l'est, elle fascine et subjugue…
Il s'agit de Epsilon Aurigae, une étoile binaire à éclipse située à une distance d'environ 2 000 années-lumière.
Heureusement, avec un peu de patience, le spectacle est garanti : il est bien rare qu'en observant attentivement pendant un quart d'heure on n'admire pas au moins une ou deux belles étoiles filantes, surtout lorsque le ciel est bien noir !
Il s'agit simplement du rapprochement entre les planètes Vénus et Jupiter entamé fin février et à son paroxysme mercredi 1er mars, vers 19 h 30. L'une des photos envoyées à notre rédaction par un internaute intrigué par les deux lumières dans le ciel d'Orsennes.
Compter les météores (ou les étoiles filantes)
On peut déterminer l'origine d'une étoile filante en remontant sa trainée lumineuse et en observant d'où elle semble émaner. Par exemple, si la trace remonte à la constellation de Persée, le météore fait vraisemblablement partie de la pluie des Perséides.
Ainsi une solution très temporaire pour éviter les zébrures des satellites sur les images serait de fermer l'obturateur des caméras une dizaine de secondes lorsqu'ils passent dans le ciel.
Un satellite artificiel va mettre "plusieurs minutes à traverser lentement la voûte céleste", alors qu'une étoile filante est un "phénomène très bref". En revanche, il est plus délicat de les distinguer en fonction de leur éclat, car tous peuvent être brillants.
En tournant très rapidement autour de la Terre, les satellites s'en rapprochent peu à peu. Certains tournent au même rythme que la Terre en 24 heures exactement. De ce fait, ils restent toujours au-dessus du même point de notre planète : on les appelle alors des satellites géostationnaires.