On l'utilise surtout pour le drainage de caillots sanguins. Elle est parfois plus difficile à placer car son extrémité est plus souple et franchit moins bien les obstacles. La sonde de Dufour est béquillée, ce qui permet le passage des obstacles naturels, parfois même le franchissement de petite sténose de l'urètre.
Il doit être impérativement en déclive (positionné plus bas que la vessie quelle que soit la situation : allongé, assis, marche).
Il en existe deux types : les sondes urinaires à demeure, introduites dans la vessie par l'urètre, et les cathéters sus-pubiens, insérés par l'estomac directement dans la vessie. Les sondes à demeure sont posées par des professionnels de santé et restent en place aussi longtemps que nécessaire.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Il existe deux types principaux de sondage. Si la sonde est destinée à rester dans la vessie pendant des heures, des jours ou plus, il s'agit d'une sonde à demeure. Si la sonde est insérée pour drainer la vessie puis retirée, cette technique est appelée sondage intermittent (SI).
On l'utilise surtout pour le drainage de caillots sanguins. Elle est parfois plus difficile à placer car son extrémité est plus souple et franchit moins bien les obstacles. La sonde de Dufour est béquillée, ce qui permet le passage des obstacles naturels, parfois même le franchissement de petite sténose de l'urètre.
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons. Si la sonde ne peut être débouchée, il faut la remplacer.
- La sonde peut irriter la paroi de la vessie ce qui peut produire des saignements (en général très modérés). Ces saignements peuvent persister pendant toute la période où la sonde est en place ; - Plus rarement vous pourrez ressentir de vagues douleurs dans le dos ou dans le bas du ventre.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Il est possible que vous ressentiez une légère irritation due au retrait de la sonde. Ce malaise disparait habituellement après quelques jours.
La pose d'une sonde urinaire se fait sous anesthésie et n'engendre généralement pas de douleurs. En revanche, elle peut entraîner des infections urinaires et des lésions tissulaires au niveau de l'urètre et du méat urinaire, des calculs vésicaux ou encore des spasmes de la vessie.
Qu'est-ce que le sondage urinaire évacuateur ? Le sondage urinaire évacuateur appelé aussi sondage « va et vient » ou «en aller-retour » est basé sur les techniques du sondage intermittent et peut être utilisé pour vider la vessie et obtenir un échantillon d'urine provenant d'un patient.
Le cystocath (cysto pour « vessie », cath pour « cathéter ») également appelé cathétérisme sus-pubien, consiste à créer une dérivation urinaire au moyen d'un cathéter introduit dans la vessie par voie transcutanée (à travers la peau), au niveau du pubis.
Introduisez doucement et sans forcer la sonde dans l'urètre avec la béquille vers le haut si vous utilisez une sonde béquillée.
Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Il est possible de se doucher avec une sonde urinaire. - Utiliser un savon doux li- quide : Pour les femmes : nettoyer de l'orifice urinaire vers l'anus. Pour les hommes : décalot- ter le gland pour nettoyer et ne pas oublier de recalotter ensuite.
Cette substance épaisse qui se retrouve dans l'urine peut obstruer les sondes et les cathéters. C'est pour cela que vous devez irriguer votre cathéter suspubien et votre sonde vésicale 3 fois par jour jusqu'à son retrait.
Introduite à travers l'urètre dans la vessie et laissée en place pour une durée variant de quelques heures à plusieurs mois, elle permet l'écoulement permanent de l'urine qui est recueillie dans une poche à urine qu'il est nécessaire de vider régulièrement.
Les urines doivent apparaître au niveau de la tubulure avant de gonfler le ballonnet. Respecter les quantités notées sur les sondes. Pour les sondes à double courant, le ballon doit être gonflé à 10 ml , sauf en cas de résection de prostate, où il doit être gonflé à 50 ml (information transmise par l'urologue).
Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées). Boire au moins 1,5 L d'eau par jour et éviter les efforts importants permettent de soulager ces symptômes.
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.
Lorsque l'on porte une sonde, l'urine est recueillie en permanence par la sonde il n'est plus utile d'uriner. Cependant la vessie peut parfois se contracter et provoquer comme une envie d'uriner. Il convient de se relâcher et laisser passer les urines dans la sonde jusqu'à ce que la vessie se vide.
La vessie est complètement vidée, empêchant le reflux d'urine susceptible d'endommager les reins. Il empêche les urines résiduelles, réduisant les risques d'infections urinaires. Comme la vidange est complète il n'y a aucun risque de fuite. Vous contrôlez le moment et la manière dont vous vidangez votre vessie.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
En cas de sondage aller-retour, préférer une sonde "droite".