Staline accusa les koulaks d'accaparer les céréales, pour en obtenir ainsi de plus hauts prix. Puis les bolcheviks ont essayé de soulever les paysans pauvres contre les koulaks.
Les koulaks, considérés comme ennemis du peuple et de la Révolution, sont aussi déportés en Sibérie dans des camps de travail. Cette politique de la « dékoulakisation » débouche sur 2 millions de paysans déplacés.
Les objectifs de Staline:
une grande puissance capable de survivre dans un monde capitaliste hostile. 2. Transformer la société en réduisant les inégalités pour aboutir à une société sans classe où l'exploitation de l'homme par l'homme aura disparu.
Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine. Il entend aussi mieux surveiller les koulaks, ces paysans un peu moins pauvres que les autres.
Paysan enrichi de la Russie de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Au lendemain de la réforme de 1861, une minorité de paysans rachète la terre des nobles ou des paysans ruinés et, se lançant dans la production commerciale, s'enrichit.
Koulak (en russe : кулак, « poing », c'est-à-dire « tenu fermement dans la main ») désignait, de façon péjorative, dans l'Empire russe, un fermier possédant de la terre, du bétail, des outils et faisant travailler des ouvriers agricoles salariés.
Staline va s'employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ».
En 1932 et 1933, environ 3,5 millions d'Ukrainiens ont péri du fait de l'"Holodomor", un terme qui signifie, en ukrainien, "l'extermination par la faim". Il s'agit d'une grande famine provoquée selon des historiens par les autorités soviétiques, dont le leader était alors Staline.
Il y a eu trois séries de famines en URSS : la première en 1921, causée par la désorganisation de l'agriculture à la suite de la révolution d'Octobre ; la seconde, artificielle, liée à la collectivisation des terres ; la troisième, la famine soviétique de 1946-1947.
La population ukrainienne est directement touchée par la guerre et ses effroyables conséquences. Disposer des moyens pour résister est, pour elle, une nécessité vitale. Soutenir les millions de personnes condamnées à l'exil en est une autre.
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
La population est incitée à obéir grâce à la propagande. Un culte de la personnalité est mis en place afin de glorifier Staline. C'est pour cela que la propagande d'État diffuse le surnom et l'image d'un "petit père des peuples".
La Grande Terreur
Durant ces deux années, la répression fait plus de deux millions de victimes, dont 725 000 exécutions. L'ordre opérationnel no 00447 du 31 juillet 1937 , qui ordonne de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux », marque le début des purges à grande échelle.
Mécanismes de prise de décision. Le point de départ de la plus importante et de la plus meurtrière des opérations secrètes de masse, qui allait entrer dans les hidden transcripts du NKVD sous le nom d' « Opération koulak », fut donné, le 2 juillet 1937, par Staline en personne.
La dékoulakisation (en russe : раскулачивание, raskoulatchivanié) est une campagne de répression en Union soviétique dirigée contre les koulaks. Elle accompagna la collectivisation forcée des terres, pendant la dictature de Joseph Staline de 1929 à 1933.
A. Un État fédéral. En décembre 1922, Lénine décide de la constitution d'un État fédéral : l'Union des républiques socialistes soviétiques. Le but de Staline est d'en faire un État centralisé au profit de la Russie.
Fin de la guerre froide et chute du communisme
La chute du communisme soviétique marqua la fin d'une ère qui opposait deux systèmes. Ainsi, cet évènement fut considéré comme la victoire d'un système sur l'autre et donc l'avènement de la démocratie libérale.
L'URSS était constituée, après la Seconde Guerre mondiale, de quinze républiques : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Lituanie, Lettonie, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine.
Pendant la Seconde Guerre mondiale la Crimée fut le théâtre de sanglantes batailles où la Wehrmacht et l'Armée rouge subirent de lourdes pertes, notamment durant l'été 1941, dans l'isthme de Perekop qui relie la péninsule à l'Ukraine.
Le 24 janvier 1933, Pavel Postychev, membre du Politburo, envoyé par Staline en Ukraine pour reprendre en main le PC local, ordonne la saisie « directe » du grain, maison par maison, et l'accompagne d'un mot d'ordre : « Aucune compassion ! » Ces mesures condamnent à mort la population ukrainienne affamée.
La Hongrie (près de 992 339 personnes), la Slovaquie (plus de 776 917), et l'Autriche (plus de 260 000) sont particulièrement impactées par les arrivées de déplacés ukrainiens. 268 348 personnes sont comptabilisées en République tchèque. L'Allemagne compte à ce jour plus de 400 000 arrivées.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
La mise en place de la dictature personnelle de Staline passe par l'élimination d'une grande partie des élites politiques, économiques et militaires issues de la première génération bolchevique, par la destruction de tous les liens politiques, personnels, professionnels ou administratifs générateurs de solidarités qui ...
Nikita Khrouchtchev ( 7 septembre 1953 - 14 octobre 1964 ) : Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique.