Un des éléments qui fait le succès du rap à notre époque est le fait que de nombreux rappeurs choisissent de dénoncer les injustices sociales ou de prendre partie sur un sujet d'actualité. C'est un stratégie très efficace à notre époque où les sujets sociaux sont au centre de beaucoup de débats.
Les rappeurs utilisent un langage courant voire familier, et cela entraîne une meilleure identification du public. De plus, les rappeurs sont souvent très connectés et réagissent généralement sans filtre à beaucoup de débats ou sujets d'actualité qui les intéressent.
Parce qu'il est plus commercial
Morceaux qui ont beaucoup de succès et sont diffusés en boucle, un peu partout. Est devenu populaire, connu et aimé du plus grand nombre. et il y a de très bons artistes parmi les rappeurs», conclut Olivier Cachin.
Le rap parle à de très nombreux élèves, c'est indéniable. Ils s'y intéressent pour de multiples raisons. Tout d'abord, c'est une musique qui, par les thèmes qu'elle aborde, convient à un esprit de rébellion caractéristique de l'adolescence.
Depuis toujours, le rap a pour principale vocation de dénoncer les injustices et de narrer une réalité rarement mise en lumière. La réalité des démunis, le racisme, les violences policières, l'inégalité du partage des richesses…
La justice et surtout l'injustice sont aussi des thèmes très souvent abordés dans le rap. Notamment dans le rap dit conscient. Les rappeurs ont souvent été les portes paroles d'injustices sociales ou eux même victimes d'injustice à la liberté d'expression comme Youssoupha, Sniper, Monsieur R, …
Il s'agit d'une pratique musicale du rap jugée plus consciente ou plus proche de la culture hip-hop des origines. Les rappeurs conscients ou politiques ont traditionnellement dénoncé les inégalités, la violence, la discrimination et d'autres maux de la société.
news Le rap serait un bon moyen de redonner le moral aux personnes dépressives, en raison des messages d'espoir qu'il transmet. Cette forme d'expression de la culture hip-hop a plutôt la réputation de véhiculer des thématiques virulentes, voire violentes, plutôt négatives, sombres, et n'incitant pas à l'optimisme.
Les rappeurs qui choisissent cette langue écrivent majoritairement leur propre texte. Ainsi, le français est une nécessité ; il est une manière de prouver à son public qu'on a écrit pour lui et qu'on s'adresse à lui. Le rap est, en effet, une musique «instinctive» qui cherche à toucher tout le monde.
MC Solaar semble le précurseur de ce genre de rap en France et connaît un succès dans les années 1990. Une compilation nommée Les Cool Sessions révèle entre autres Démocrates D, MC Janik, Ménélik, les Sages Poètes de la Rue, Lucien, SLEO...
Selon une étude de Deezer, les États-Unis sont le pays qui écoute le plus de rap, avec une écoute de 29% de musique de rap, suivis de près par le Nigeria avec 24%. L'étude a été réalisée en 2022.
Tout en haut du classement se trouve le désormais indétrônable Jul. Voilà maintenant plusieurs années que le rappeur marseillais séduit les Français et se positionne toujours premier notamment sur les ventes d'album. Durant les trois premiers mois de l'année, le rappeur a été écouté plus de 375 millions de fois !
Tout d'abord, l'écoute du hip-hop est légèrement privilégiée par les hommes (39 %) par rapport aux femmes (36 %). Ces chiffres masquent un écart plus important encore lorsqu'on distingue les deux principaux genres que nous rattachons aux musiques hip-hop.
Chaque année, à la fin du mois de novembre, la plateforme musicale dévoile quels artistes, quels morceaux et quels albums sont les plus appréciés par ses utilisateurs. En France, sans grande surprise, le hip-hop a été le genre le plus écouté en 2022.
Des statistiques logiques quand on sait que les derniers albums de Kendrick Lamar, de Drake ou de The Weeknd se classent systématiquement au sommet des charts et que le hip-hop est le genre le plus écouté au monde sur les playlists des utilisateurs Spotify.
Le rap est un style musical apparu à la fin des années 70 dans les ghettos noirs de New York. C'est le morceau "Rapper's delight" (1979) de Sugarhill Gang qui popularise cette façon particulière de scander les paroles (to rap = parler rapidement).
Ayant été influencé par d'autres genres musicaux (reggae, blues, jazz…), le rap a acquis une popularité de plus en plus grande au fil des années 1980. Aux premières heures, les MC's, (master of ceremony) servaient juste à soutenir les DJ, et les parties rappées étaient simplement appelées MC-ing (emceeing).
On est en 1981 en France et tout commence avec Chacun fait c'qui lui plaît de "Chagrin d'Amour", premier titre de rap en France.
Lorsqu'il voit arriver le moment du break, DJ Kool Herc utilise le micro qu'il a branché afin de prévenir la foule. Il sait que tous les jeunes adossés au mur vont se ruer sur la piste de danse à ce moment-là. Il les appelle les Break Girls et les Break Boys. Ce sont les prémices du rap.
Un des éléments qui fait le succès du rap à notre époque est le fait que de nombreux rappeurs choisissent de dénoncer les injustices sociales ou de prendre partie sur un sujet d'actualité. C'est un stratégie très efficace à notre époque où les sujets sociaux sont au centre de beaucoup de débats.
Le rap est un combat contre soi-même autant que contre les autres ; il exige habileté technique et inventivité ; il induit un « ethos de la virtuosité » qui exige l'accomplissement de soi dans le dépassement de ses savoirs et de ses compétences, déployé notamment dans les défis mais aussi dans la concurrence ...
Et puis, bien sûr, quatrième élément : le rap ! Avec ses rappeurs qui formulent des principes philosophiques : matérialisme, coopération et compétition, réalisme, éthique relationnelle de l'amitié, métaphysique du changement, rapport à la mort et à la folie.
Longtemps resté très générationnel, le rap était la musique que les adolescents écoutaient en opposition aux goûts musicaux plus traditionnels des parents. Aujourd'hui, ce sont les parents qui font découvrir cette musique à leur progéniture, parfois dès leur plus jeune âge.
Le meilleur du rap francais conscient avec Nahir, Dinos, Kozi, Zamdane, Niro, Georgio, Luv Resval...
La musique rap, qui porte l'étendard de la culture hip-hop a permis notamment à plusieurs artistes afro-américains de parler de sujets de société tels que la maltraitance des noirs américains, la pauvreté, la délinquance qui sévit dans les quartiers à majorité afro-américaine, etc.