Cependant une rechute peut signaler que l'on est encore en apprentissage dans ce chemin qui mène à l'arrêt de la consommation. La période qui suit le sevrage est particulièrement délicate, car pendant très longtemps, la vie à été organisée pour et autour de l'alcool.
La rechute, une situation fréquente
«Une consommation sans risque n'existe pas, ajoute l'intervenante. Et la rechute est quelque chose qui survient assez fréquemment. Les gens qui terminent une cure doivent tout changer de leur vie: leur entourage, leurs habitudes. C'est extrêmement difficile.
Autres symptômes : sueurs profuses, pouls accéléré, parfois hyperventilation et hypertension. La personne peut également présenter une forte agitation, de l'irritabilité, avoir des troubles du sommeil, des cauchemars, des angoisses et présenter une humeur dépressive. On observe souvent un «état de manque» important.
Malheureusement, l'envie de boire ne disparaitra sans doute jamais complètement, Cela dit, elle s'atténuera avec le temps, déja au bout d'une semaine tu devrais te sentir mieux, Il faut prendre plaisir à accomplir cette décision, car elle en vaut la peine, tu en vaut la peine.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
Proches. L'entourage devrait dans l'idéal parler avec la personne en situation de rechute sans l'accuser ou lui imposer quoi que ce soit. Dans la réalité, cela n'est pas évident, ce d'autant plus que la personne en rechute est souvent dans une attitude de déni vis-à vis de la situation.
Si la maladie s'aggrave pendant la rémission, on parlera de rechute. Si la maladie réapparaît après la guérison, il s'agit cette fois d'une récidive. Enfin, si la personne ne parvient pas à se sortir totalement du symptôme dépressif pendant au moins deux ans, on considère qu'il s'agit d'une forme chronique.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Dans un rapport de l'OCDE publié mercredi, on apprend qu'une consommation excessive fait perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie aux populations de 52 pays, en raison des maladies et des accidents qu'elle cause.
Le sevrage alcoolique se manifeste comme un continuum, allant de tremblements à des crises convulsives, des hallucinations et à une instabilité végétative mettant en jeu le pronostic vital en cas de sevrage sévère (delirium tremens).
une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool. une augmentation du temps passé à consommer des boissons alcoolisées et à récupérer de leurs effets négatifs. l'impossibilité de contrôler sa consommation en termes de début, de fin et de quantité bue.
Réussir à en parler et maintenir le dialogue
Lui parler, donc, quand elle n'a pas bu, sans colère, sans tenter de lui faire admettre qu'elle a un problème avec l'alcool, juste pour lui exprimer votre angoisse, vos besoins et vos espoirs.
On parle de rechute lorsque, après avoir repris normalement le travail dans les conditions habituelles de son contrat, le travailleur retombe, à la suite de la même maladie ou du même accident, en incapacité de travail dans les 14 jours calendrier qui suivent la fin de l'incapacité.
La personne alcoolique prend de mauvaises décisions sans en être consciente. Elle est persuadée qu'elle se contrôle alors qu'elle n'attire que les ennuis personnels et professionnels. Quand elle est enfin consciente de cette réalité, elle se remet à sa consommation abusive pour surmonter l'échec.
L'asaret est généralement utilisé comme émétique (qui provoque des vomissements). Grâce à son odeur nauséabonde d'éthanol, il donne une sensation de dégout de l'alcool. L'asaret provoque non seulement des nausées en contact avec l'alcool, mais comme les autres remèdes de grand-mère.
On évoque aussi la «rechu te sèche» (cuite sèche, ivresse mentale), lorsque la personne qui était dépendante de l'alcool re trouve ses anciennes habi tudes de penser, de vivre et de se com porter, mais sans con sommer de l'alcool.
En somme. Convaincre un alcoolique de se faire soigner commence en comprenant ses fragilités, justifier sa dépendance, reconnaître son raisonnement et croire en ses décisions. Sans cette démarche, toute tentative de persuasion ne fait qu'empirer la situation et aggraver le refus et le déni.
La personne alcoolique se défend alors de trop boire , et va boire en cachette . Très souvent , les proches de l'alcoolique cachent le problème vis – à – vis de l'extérieur , afin de protéger la famille .
Un ventre qui dégonfle
"Un ventre gonflé est typique des buveurs de bière par exemple, ce sont des gens très minces avec des gros ventres à cause de l'alcool, de son action déshydratante sur l'organisme et du manque d'eau" argue le spécialiste.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.