Si l'objet est plus dense que l'eau, il coule. Si, comme la glace, il est moins dense, il flotte ! Or la densité de la glace est un peu moins grande que celle de la mer. À volume égal, un iceberg est donc toujours plus léger et flotte.
Le poids de l'eau de mer déplacée étant supérieur au poids de la glace immergée, l'iceberg flotte. Cette différence de masse volumique restant toutefois faible, seule une petite partie de l'iceberg reste à la surface de l'eau.
Parce qu'il est moins dense que l'eau liquide !
Mets une bouteille en plastique remplie aux trois quarts d'eau au congélateur.
Iceberg = solide
L'iceberg est de l'eau à l'état solide (vous noterez que la majeure partie de l'iceberg est sous l'eau !).
Les icebergs proviennent de glaciers qui se sont développés sur la terre, par des dépots de neige et de givre. Ils sont donc constitués d'eau douce. Ces icebergs sont en fusion lente, en surface, de l'eau migre donc vers l'eau de mer, mais il n'y a pas de migration du sel en sens inverse.
Les icebergs sont d'énormes masses de glace d'eau douce, qui se sont formées en se détachant des langues flottantes des glaciers ou des plateaux de glace débordant le front de ces glaciers. On en retrouve à la fois en Arctique et en Antarctique.
D'une part, celle de type glacier, qui se forme par les chutes de neige au-dessus de terres, comme le Groenland par exemple, qui donnera naissance aux icebergs par écoulement et fragmentation dans l'océan une glace qui est donc non salée ; d'autre part, celle qui se forme directement dans l'eau, appelée glace de mer.
Les liaisons entre elles sont molles et distendues. Mais lorsque l'eau est à l'état solide, les molécules sont beaucoup plus éloignées les unes des autres, formant un large réseau cristallin, les liaisons sont droites et tendues : la glace occupe donc plus de place que l'eau liquide.
« la partie immergée d'un iceberg » désigne ce qui est caché (non apparent) ; par opposition, « la partie émergée d'un iceberg » désigne ce qui est visible.
Locution nominale
(Sens figuré) Élément superficiel qui ne laisse pas deviner l'ensemble beaucoup plus important dont il fait partie.
- il coule si sa masse volumique globale est plus grande que celle de l'eau (1kg par litre). - il flotte si sa masse volumique globale est plus faible que celle de l'eau.
Pour expliquer cela plus simplement, si on plonge un objet dans l'eau, elle a tendance à le faire remonter vers la surface. Si cet objet est dense (lourd par rapport à sa taille) alors il coule car il est trop lourd pour que la poussée d'Archimède lui permette de flotter.
Même si elle est constituée de la même matière, la glace est moins dense que l'eau. Rappelons-nous que la densité est le rapport entre la masse et le volume.
Dans l'Arctique, les icebergs proviennent surtout des calottes qui coulent vers la mer, corsetées entre les roches, donnant des glaciers déchiquetés qui dévalent et qui se brisent en séracs et crevasses : les icebergs y sont souvent de faible taille et exceptionnellement massifs.
Le retournement d'iceberg ou basculement d'iceberg est le réajustement de la position d'un iceberg lié au déplacement de son centre de gravité en raison d'une fonte différentielle entre ses différentes faces et entre ses parties immergées et émergées ou encore de sa fragmentation.
«Les icebergs sont des objets très dangereux, car ils dérivent, ils ne restent pas immobiles; et lorsque la mer est très agitée, ils peuvent être masqués et ainsi échapper aux radars», résume Michael Hicks, de l'International Ice Patrol (IIP).
Jusqu'à 15 mètres de hauteur émergée, l'iceberg est classé dans la catégorie des petits. Entre 15 et 45 mètres, il s'agit d'un iceberg moyen. Puis de 45 mètres à 75 mètres, on entre dans la catégorie des gros icebergs. Enfin, au-dessus de 75 mètres, ce sont les très gros icebergs.
L'iceberg A23a s'est détaché de la côte antarctique pour la première fois en 1986, ce qui en fait à la fois le plus ancien et le plus grand du monde. Mais il s'est rapidement retrouvé coincé sur des hauts-fonds de l'océan, où il a stagné durant trois décennies.
Qu'est-ce qu'un iceberg par rapport à un glacier ? Un iceberg est tout bonnement un bloc qui s'est détaché d'un glacier. Ce bloc se retrouve alors à la dérive. Le terme est anglophone et conservé tel quel en français — il provient de ijsberg en néerlandais (« montagne de glace »).
L'eau solide est moins dense car elle prend plus de place notamment à cause des liaisons hydrogène. Dans la glace, les molécules d'eau retenues par des liaisons hydrogène s'agencent selon un réseau d'hexagones qui laisse beaucoup de vide : la glace prend donc plus de place que le liquide.
Autrement dit, le glaçon, qui est en équilibre, reçoit une poussée qui est égale au poids du volume d'eau qu'il occupe sous la surface. Mais ce volume d'eau est aussi exactement égal au volume du glaçon fondu, puisqu'il a même poids que celui du glaçon (la fusion ne change pas la masse, et donc pas le poids non plus).
L'huile est moins dense que l'eau. Sa masse volumique est égale à 900 kg/m3, c'est-à-dire à 0,9 x 1000 kg/m3. De l'huile versée dans l'eau se place au-dessus de l'eau.
Pour suivre la progression des icebergs, parfois en temps réel, pensez à consulter les sites suivants : Iceberg Finder (à partir de la mi-mai), le groupe Facebook Newfoundland Iceberg Reports, ou téléchargez l'application Iceberg App. Vous pouvez aussi simplement demander aux gens sur place!
Par le biais de l'érosion (vent, pluie ou gel), les éléments chimiques des continents dont le sodium sont amenés jusque dans l'océan, notamment par les rivières et les poussières des déserts.
En fait, la glace de la banquise n'est pas stricto sensu salée. Si l'on en prend des glaçons, on pourra constater qu'ils ne sont pas salés. Car lorsque l'eau de mer congèle, les sels sont séparés de l'eau. Ce phénomène entraîne d'immenses mouvements d'eau.