Le cathétérisme sus-pubien consiste à mettre en place un drain dans la vessie à travers la peau de l'abdomen, pour permettre à l'urine de s'évacuer vers l'extérieur. Il assure la vidange de la vessie quand un obstacle ou un blocage ne permet plus à l'urine de sortir par les voies naturelles.
1- Lavez-vous les mains avec de l'eau et du savon. Rassemblez le matériel nécessaire dont vous aurez besoin. 2- Versez un peu de solution saline dans un bol propre et aspirez avec la seringue 60 ml de solution. Le bout de la seringue ne doit toucher à rien pour éviter toute contamination.
Une infirmière formée à cette technique peut effectuer les changements lors de cathéter sus-pubien permanent et lorsque le trajet est fistulisé (vider le ballonnet).
Qui se trouve plus haut que le pubis.
Lorsque la vessie ne peut plus se vider par les voies naturelles et que la pose d'une sonde urinaire n'est pas possible, il est nécessaire de procéder à la pose d'un cystocath. Ce cathéter mis en place au niveau du pubis permet un écoulement direct des urines depuis la vessie vers l'extérieur.
La dérivation de type Bricker consiste à dévier l'urine vers un segment de l'intestin grêle. Cette portion isolée est ensuite abouchée à la peau (habituellement sur la partie droite de l'abdomen), créant une ouverture (appelée stomie) tandis que l'autre extrémité est suturée.
Une sonde urétérale est un tube souple et fin placé dans l'un de vos uretères ou les deux. Cette sonde est aussi appelée double J à cause des boucles qu'elle a à chaque bout et qui lui permettent de rester bien en place. Elle ouvre le passage pour permettre à l'urine de couler.
Déconnecter la sonde vésicale en désinfectant la jonction (sonde vésicale – collecteur d'urine) avec une compresse imbibée d'antiseptique chloré. Injecter le NaCl par la sonde vésicale en exerçant une légère pression puis aspirer avec la seringue.
Définition : qu'est-ce qu'un globe vésical ? Le globe vésical se définit par le gonflement de la vessie associé à une rétention d'urine. "Il se caractérise par l'impossibilité d'uriner malgré la réplétion vésicale.
Cathéter posé en sous cutané, utilisé pour l'administration essentiellement en bolus de faibles volumes de médicaments par exemple : Insuline, Héparine (Clexane®), Facteur de croissance (G CSF), Morphine, etc… Fréquence changement : Tous les 5 jours. En cas de douleur, rougeur, écoulement, induration, infiltration.
Le cathéter est donc utilisé dans de très nombreuses situations : aux urgences pour une transfusion sanguine, en cas d'infection pour un traitement antibiotique, en cas de déshydratation, dans le traitement du cancer par chimiothérapie, durant l'accouchement (pour l'administration d'oxytocine), etc.
La sonde vésicale est introduite par l'orifice d'où sortent les urines jusqu'à apparition d'urine dans le sac collecteur. La sonde doit être poussée ensuite de quelques centimètres pour s'assurer de son bon positionnement dans la vessie. Le ballonnet est alors gonflé. La sonde est ensuite connectée à une poche.
Les sondes urinaires à demeure sont souvent bouchées par des concrétions du fait d'une infection par Proteus mirabilis ou par une autre bactérie productrice d'uréase ( Providencia ou Morganella).
Vérifiez souvent l'appareillage : vérifiez que la sonde urinaire et le sac de drainage ne sont pas tordus ou pliés. Videz le sac de drainage au moins 3 fois par jour : le matin, en après-midi et au coucher (ou plus souvent si nécessaire). Il doit être vidé s'il est plein au 2/3.
Lavez les cathéters avec de l'eau savonneuse tiède et rincez-les complètement. Vous pouvez également utiliser en toute sécurité du savon à main ou du liquide à vaisselle. Vous pouvez aussi utiliser une seringue pour rincer le cathéter.
Le sondage urinaire a des risques. Le principal risque est la survenue d'infections urinaires. Celles-ci sont le plus fréquemment des infections nosocomiales.
Si l'on ne vide pas entièrement sa vessie à intervalles réguliers, l'urine stagne, ce qui favorise le développement de bactéries responsables d'infections de l'appareil urinaire (vessie et/ou reins). Un remplissage trop important de la vessie est à éviter.
Au début, vous pourrez ressentir une gêne lors du passage de la sonde urinaire. Détendez-vous, respirez profondément et réessayez d'introduire la sonde. Ne forcez pas. Si la gêne persiste ou si une douleur apparaît, informez immédiatement votre médecin ou l'infirmier/ère qui vous suit.
Nos produits sont souvent souillés après leur commercialisation alors nous vous déconseillons de les recycler afin d'éviter les infections (jetez-les dans la poubelle des ordures ménagères).
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons.
Il est inutile de rincer l'intérieur de la sonde. Quand vous êtes allongé, le tuyau de la sonde doit être sur la jambe (et non dessous). Ne dormez pas avec la poche dans le lit. Pour permettre le bon écoulement des urines vérifier régulièrement que l'ensemble du système soit perméable (ne soit pas coudé).
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions. Le frottement du tube contre la paroi de la vessie peut également provoquer des irritations causant la présence de sang dans les urines en faible quantité (urines rosées).
Les plus connus sont les exercices de Kegel. Ils sont efficaces pour une rééducation en cas de fuites urinaires. Il est nécessaire de les pratiquer régulièrement pendant au moins 3 mois, parfois 6, avant de passer à un rythme moins soutenu.