La rougeur et la chaleur résultent de l'augmentation locale du débit sanguin en raison de la vasodilatation des vaisseaux adjacents à la plaie. Le gonflement ou œdème est du à la fuite plasmatique suite à une augmentation de la perméabilité des vaisseaux.
Une poche de glace peut être appliquée sur la zone douloureuse mais jamais directement : enveloppez-la au préalable dans une serviette propre ou un bandage. Laissez-la agir au moins 20 minutes. Un sac de légumes surgelés peut constituer une excellente poche de glace improvisée !
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Placer simplement des cubes de glace entiers ou broyés dans un sac de plastique étanche que vous pouvez entourer d'une serviette mouillée puis l'appliquer sur la région à traiter. Si l'enflure est importante, il peut être utile de comprimer la région affectée et de lever le membre touché au-dessus du niveau du coeur.
Le gonflement est dû à un excès de liquide dans les tissus. Il s'agit principalement d'eau. Il arrive parfois qu'un membre gonfle subitement. En général, le gonflement se produit lentement, et commence par une prise de poids, des yeux bouffis au lever le matin, et des chaussures serrées en fin de journée.
Tous les œdèmes ne sont pas graves; les conséquences dépendent principalement de la cause. En cas de début soudain une consultation médicale est nécessaire.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Les quatre signes essentiels de l'inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C'est le début d'un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation. Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Certaines cellules de la peau, les fibroblastes, fabriquent trop de collagène (glycoprotéine essentielle à la régénération de la peau et à sa résistance). L'accumulation du collagène est à l'origine de l'épaississement du tissu cutané et du développement de la cicatrice chéloïde.
Inflammation = cicatrice : Certaines blessures ou plaies cutanées ne vont pas progresser vers une cicatrisation normale mais vont déclencher un processus inflammatoire qui peut même conduire à une évolution ulcéreuse (Ulcère de Marjolin).
Au même titre que les anti-inflammatoires que l'on prend par voie orale, la glace va avoir un effet anti-inflammatoire qui ralentit le processus d'inflammation, pourtant nécessaire à la cicatrisation. »
Au fil des heures, une petite croûte se forme sur votre plaie : c'est le signe que les cellules s'activent pour la refermer. Ensuite, la cicatrisation se poursuit avec la phase de réparation : la peau commence à se régénérer, et les berges de la plaie se rapprochent petit à petit.
Selon une étude récemment publiée dans le journal Cytotherapy, un médicament anti-inflammatoire courant appelé célécoxib peut favoriser la survie des cellules souches et la cicatrisation lorsque ces cellules sont injectées dans les plaies.
Une plaie, qu'elle soit aigue ou chronique, doit être lavée à l'eau et au savon. En cas de plaie aigue (blessure, coupure) le lavage à grande eau est important pour éliminer tous les débris, les salissures, le sang séché. La plaie peut être nettoyée avec des antiseptiques (chlorhexidine) en cas de lésions sales.
Deux types de douleur sont associés aux plaies ouvertes: la douleur nociceptive venant des dommages aux tissus formant la plaie et la douleur neuropathique provenant des nerfs périphériques endommagés à l'endroit de la plaie.
Parce qu'elle va prévenir la formation de croûtes. La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Pourquoi un œdème devient-il fibreux? Un œdème fibreux est un œdème qui est resté stagnant trop longtemps dans une région. Les liquides présents attirent des protéines en grande quantité dans les tissus.
Pour lutter contre l'œdème, la méthode de choix est le drainage lymphatique manuel (DLM). L'essentiel du volume sanguin circulant est acheminé vers le cœur par le système veineux (90 %). Le reste du volume sanguin circulant (10 %) est acheminé par le système lymphatique.
Les œdèmes (ou rétention d'eau) se caractérisent par une sensation de gonflement. Les jambes, les chevilles et les pieds augmentent de volume, la peau est étirée et luisante. Lorsqu'on appuie dessus, une marque de pression subsiste quelques secondes.