«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
Son titre : Napoléon Le Petit, un pamphlet en forme de cri d'indignation pour désigner le neveu du « premier » Napoléon ; ce « traître » celui en qui Hugo avait pourtant placé sa confiance pour les élections présidentielles de 1848. Louis Napoléon a proclamé la restauration de la dignité impériale.
Les deux hommes étaient tous deux députés ; Louis-Napoléon avait considéré l'opportunité que lui offrait la décision constitutionnelle d'élire le président au suffrage universel, il s'était présenté et Hugo lui avait apporté le concours de « L'Evènement », le journal que ses deux fils dirigeaient et qu'il inspirait.
De Napoléon III, on connait donc le surnom "Napoléon le Petit" que lui a collé l'écrivain, le coup d'état du 2 décembre 1851, le rétablissement de l'empire, la dérive autoritaire, la défaite de Sedan et le siège prussien de Paris en 1870.
Après l'avoir tutoyé, Hugo prend ses distances par rapport à Napoléon III, comme pour l'annihiler : l'utilisation du pronom « il », pronom de l'absence (« tant qu'il sera là », v. 13), marque son refus de nommer cet ennemi, son désir de lui ôter son identité, de le renvoyer dans le néant.
«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
En 1855, Victor Hugo fut expulsé de l'île à la demande du gouvernement anglais parce qu'il avait, dans un écrit, injurié la reine Victoria. Il se réfugia alors à l'île de Guernesey.
Au début de sa carrière politique, Victor Hugo soutient la monarchie des Bourbons : il est légitimiste. Après la Révolution de 1830, il se rapproche de la Monarchie de Juillet : il est sensible à l'admiration que lui porte la duchesse d'Orléans, la femme de l'héritier du trône.
Une autre explication proviendrait de la différence des mesures entre le pied français et le pied anglais. En effet, alors qu'en France cinq pieds et deux pouces (la taille de Napoléon) équivalent à 1 mètre 69, en Angleterre, cinq pieds et deux pouces ne valent qu'1 mètre 58.
Sous la Monarchie de juillet (1830-1848), Victor Hugo, qui soutient la monarchie, est nommé "Pair de France" par le roi Louis-Philippe. Il siègera à la Chambre des pairs pendant presque trois ans, d'avril 1845 à février 1848.
Il ne cessera de proclamer l'égalité de tous les hommes, et de lutter contre la xénophobie et le racisme. Pour la liberté d'expression. Hugo défend la liberté de la presse et la liberté d'expression. Pour diffuser ses idées, il fonde en 1848 le journal L'Événement, avec ses fils, Charles et François-Victor.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Les monarchistes et les républicains sont contre le nouveau régime : les monarchistes veulent faire revenir la famille royale au pouvoir (le frère de Louis XVI est en exil), tandis que les républicains pensent que le Premier Consul a trop de pouvoir.
Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup d'État de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure.
338 : « la hauteur totale du sommet de la tête aux talons est de 5 pieds, 2 pouces, 4 lignes », soit (mesures françaises) 32 cm. 47 X 5 + 2.7 X 2 + 0.22 X 4 = 1m.686. Ces mesures ont été prises par Antonmarchi aidé par Marchand.
Qualités : Général, premier consul (1799-1804), empereur des Français (1804-1815). Surnom : Le petit caporal.
Quiconque a déjà visité un château a pu remarquer à quel point les lits des rois sont petits. Mais cela n'a rien à voir avec la taille des monarques, puisque François Ier mesurait près de 2 mètres et Louis XVI, 1,93 mètre. En réalité, c'est parce que les nobles, et seulement eux, dormaient assis.
Il devient alors l'un des opposants les plus célèbres à Napoléon III. Victor Hugo met en effet sa plume au service de son engagement politique contre l'empereur. Il proclame les grands principes de libertés et de justice et refuse même de rentrer en France lors de l'amnistie des proscrits en 1859.
Politique il s'engage en faveur d'un enseignement pour tous, et contre la misère. Il pense sincèrement que l'éducation et la connaissance permettront aux gens de sortir de la misère.
Napoléon III est né le 20 avril 1808 à Paris. Prénommé Charles Louis Napoléon, il est le troisième fils de Louis Bonaparte (troisième frère de Napoléon Ier) et d'Hortense de Beauharnais (fille du premier mariage de l'impératrice Joséphine).
Drames et tragédies grotesques
En 1832, Victor Hugo engage deux projets monumentaux : la « tragédie grotesque » en vers, Le Roi s'amuse, est représentée au Théâtre-Français le 22 novembre 1832, et le drame en prose, Lucrèce Borgia, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, le 2 février 1833.
En 1869, il fonde avec son frère François-Victor, Auguste Vacquerie, et Paul Meurice, un journal d'opposition au Second Empire nommé Le Rappel. Il est condamné à quatre reprises à quatre mois de prison et une amende de 1 000 francs, entre décembre 1869 et mai 1870 , pour avoir écrit des articles critiquant le pouvoir.