C'est la Première guerre mondiale qui amorce véritablement le mouvement migratoire vers la France. Près de 500 000 soldats et travailleurs d'Algérie, du Maroc et de Tunisie sont recrutés par le Service de l'Organisation des Travailleurs Coloniaux, créé en 1916 au sein du Ministère de la Guerre.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Les aires urbaines comptant la plus grande part d'immigrés sont celles de Creil (16,6 %), Noyon (13,1 %), Lille et Maubeuge pour leurs parties françaises (8,4 %).
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
L'Allemagne est le pays où les étrangers sont les plus nombreux (10,6 millions). Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27. L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions), mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30 %).
Origines et pays d'accueil des réfugiés
A la moitié de l'année 2023, plus de la moitié (52 %) des réfugiés mondiaux étaient originaires de seulement trois pays : la Syrie, l'Afghanistan et l'Ukraine.
Au cours de la première vague, les migrants viennent directement des pays voisins de la France et s'installent avant tout dans les régions frontalières : les Belges dans le Nord, les Espagnols dans le Sud-Ouest et les Italiens dans le Sud-Est.
Certaines personnes sont déplacées car elles fuient les guerres civiles ou internationales, et les violations des droits humains. Elles peuvent alors se déplacer au sein de leur pays d'origine (déplacées internes) ou dans un pays voisin limitrophe ou non, qui devient pour un temps, un pays d'accueil.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
Les personnes migrantes établies en France en 2019 sont pour 46,5 % des personnes d'origine africaine et pour 33,3 % ressortissantes de pays européens : 12,6 % viennent d'Algérie, 12 % du Maroc, 9 % du Portugal, 4,5 % de Tunisie, 4,3 % d'Italie, 3,7 % de Turquie et 3,6 % d'Espagne.
Avec une population française totale de près de 68 millions, les musulmans représentent seulement 8 % de la population hexagonale. En revanche, en France comme dans le monde, les estimations prévoient une augmentation du nombre de musulmans durant les années à venir. La présence de l'islam en France n'est pas nouvelle.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
Les Algériens bénéficient de la liberté d'établissement pour exercer une activité de commerçant ou une profession indépendante ; Les ressortissants algériens peuvent accéder plus rapidement que les ressortissants d'autres États à la délivrance d'un titre de séjour valable 10 ans.
Majoritairement Kabyles, des hommes dans la fleur et la force de l'âge fournissent un apport de main-d'œuvre dans les villes et les exploitations agricoles du littoral méditerranéen de la métropole, avec comme premier point d'ancrage la ville de Marseille.
Guerre d'Algérie. Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française.
En conséquence, les personnes d'origine maghrébine représentent 8,7 % de la population française des moins de 60 ans en 2011 et 16 % des enfants nés en 2006-2008 ont au moins un grand-parent maghrébin.
La Suisse, avec 29 % d'immigrés, se situe devant les États-Unis ou la France. Pour l'Europe, en 2020, sur les 447,3 millions d'habitants des 27 pays de l'Union européenne (UE27), 36,6 millions sont étrangers et 54,5 millions sont nés dans un pays étranger, soit respectivement 8,2 % et 12,2 % de la population.
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
Ainsi, l'Allemagne est le pays qui a reçu le plus de dossiers, avec 30 % du total au premier semestre 2023. L'Agence de l'Union européenne pour l'asile rapporte que c'est deux fois plus que l'Espagne (avec 17 %) et la France (avec 16 %).
L'Afghanistan demeure, pour la sixième année consécutive, le premier pays de provenance des demandeurs d'asile en France, avec plus de 17 500 premières demandes introduites, poursuit l'Ofpra. Suivent le Bangladesh (8 600 demandes), la Turquie (8 500), la République démocratique du Congo (8 000) et la Guinée (7 000).
Enquête au Danemark, le pays qui refuse l'immigration.
Le Luxembourg est l'un des plus petits pays d'Europe où la qualité de vie est la plus élevée. L'État offre aux expatriés des perspectives de carrière, ainsi que des loisirs intéressants. De nombreuses entreprises et organisations internationales travaillent au Luxembourg, ainsi qu'un secteur financier assez solide.
Une étude s'est attachée à évaluer dans quels pays européens les habitants sont le plus heureux. L'Autriche culmine en tête, tandis que les Français récoltent la 19e position... comme cette publicité !
1. l'Irlande. Avec un score de 73,72 sur 100, l'Irlande est le meilleur pays où vivre en Europe. Le taux de croissance de son PIB était de 11,97 en 2022, soit, 354 % plus élevé que la moyenne européenne.