Egalement interrogée pour l'émission économique, Christine Lagarde affirme estime que «l'accélération des inégalités est liée à deux phénomènes. D'une part, la crise financière, et d'autre part, les progrès technologiques.
Une multitude de facteurs – stagnation des salaires et baisse de la part des revenus du travail, déclin progressif de l'État-providence dans les pays développés, protection sociale insuffisante dans les pays en développement, changements dans la fiscalité, déréglementation des marchés financiers, évolutions ...
Les relations entre la sphère professionnelle et la sphère privée, familiale constituent un autre facteur important d'inégalités. La règle restel'inégal partage des tâches domestiques. Malgré l'insertion croissante sur le marché du travail, les inégalités dans la sphère privée se sont très peu réduites.
A l'ère de l'individu, la manière la plus habituelle de justifier les inégalités a toujours consisté à s'appuyer sur le critère du mérite. Il n'est donc pas surprenant que cette idée, qui prend parfois l'allure d'une évidence, sache trouver ses zélateurs en divers points du spectre politique.
La désindexation des salaires sur l'inflation, la hausse du chômage et les dérégulations ont contribué à creuser les écarts de revenus. Et surtout ceux de patrimoine, dans des proportions plus importantes encore.
L'origine sociale reste en effet le principal facteur déterminant le niveau de revenus des individus pendant la première partie de leur vie active, loin devant le sexe qui demeure, selon l'organisme rattaché à Matignon, le deuxième vecteur d'inégalités malgré l'amélioration de la situation des femmes ces dernières ...
Les inégalités sociales ne sont pas une fatalité, elles sont le résultat d'une longue histoire de choix idéologiques, politiques et économiques. Ce sont donc aussi les choix que nous faisons en tant que société qui ont le pouvoir de faire émerger un monde plus juste.
1. Caractère, état de choses ou de personnes inégales entre elles : L'inégalité des salaires. 2. Caractère de ce qui n'est pas égal à lui-même ; manque de constance, de régularité ; variation : Les inégalités du débit d'un fleuve.
L'État a un rôle majeur dans la lutte contre les inégalités. Il peut lutter contre les discriminations, moduler ses prélèvements obligatoires pour plus de justice sociale et surtout par la mise en place d'une sécurité sociale collective qui crée un lien de solidarité entre tous les individus.
Les inégalités qu'elles soient qualitatives ou quantitatives, prennent des formes variées : inégalités de revenu ou de patrimoine, inégalités scolaires, culturelles, générationnelles, genrées, politiques, etc.
Sans surprise d'ailleurs, les inégalités de richesses, qui sont plus fortes aujourd'hui que jamais, sont mises en lumière en quatre chiffres : les 10% les plus riches détiennent 76% de la richesse mondiale, tandis qu'à l'inverse, les 50% les plus pauvres n'en possèdent que 2%.
Les inégalités et l'injustice sociale créent un sentiment de frustration qui alimente les tensions au sein de la société, explique Anda David, spécialiste des questions d'inégalités à l'Agence française de développement (AFD) : « Les individus qui en souffrent ont tendance à moins coopérer entre eux, ce qui augmente le ...
Premièrement, il faut investir dans le capital humain féminin. Les avancées obtenues en permettant aux femmes d'accéder équitablement aux denrées alimentaires, aux soins de santé et à l'éducation sont particulièrement importantes dans les pays émergents et en développement.
L'inégalité est le caractère de ce qui n'est pas égal. Les inégalités sociales désignent les traitements différents qui peuvent avantager une classe sociale, un groupe ou un individu par rapport à d'autres et qui établissent des hiérarchies sociales. Certains régimes sont, par construction, fondés sur l'inégalité.
Les inégalités de revenus n'explosent pas, mais elles ont augmenté depuis le milieu des années 1990. Plus récemment, depuis le milieu des années 2010, le niveau de vie des plus aisés est reparti à la hausse alors qu'une grande partie de la population a vu ses revenus continuer à stagner ou baisser légèrement.
1À l'échelle mondiale, les inégalités entre individus se mesurent en prenant en compte deux niveaux d'inégalité : à l'intérieur des pays et entre pays. On estime aujourd'hui qu'environ 70 % des inégalités de revenus à l'échelle mondiale sont imputables à ce second facteur – les inégalités entre pays [1]
L'école : un système qui crée et renforce les inégalités
Plus encore, les inégalités sont multiples : inégalités de traitement, de résultats, d'orientation, de diplomation et d'insertion dans la vie professionnelle. Pour le dire autrement, l'école constitue une longue chaîne de processus inégalitaires.
Dans les grandes écoles, on compte 62 % d'enfants de classes aisées pour 12 % d'enfants d'ouvriers et 16 % de classes moyennes. Mais la sociologie de l'éducation souligne aussi d'autres types d'inégalités. L'article de Jean-Louis Auduc, par exemple, à l'entrée « territoires », opère une lecture géographique.
Par "inégalités scolaires" nous entendons une inégale répartition de biens distribués par l'école - parcours d'ap- prentissage, diplômes, compétences - en fonction de groupes socialement définis notamment par le milieu socio-économique, le capital culturel des parents ou le parcours migratoire.
La France n'est pas épargnée par les inégalités salariales entre femmes et hommes. Même constat en France ! Les hommes gagnent 28,5% de plus que les femmes selon une récente étude de l'INSEE (juin 2020). A poste et compétences égales, l'écart de salaire est de 9%.
Les inégalités de genre, entre hommes et femmes, s'observent dans toutes les régions du monde. Les femmes ont des salaires plus faibles. Dans les pays en développement elles ont un niveau d'instruction plus faible car elles ne peuvent pas toujours accéder à l'éducation.
Elles résultent d'une inégalité de distribution d'une multitude de déterminants sociaux tels que le genre, le pays de naissance, la composition familiale, le revenu, la scolarité, le métier, le soutien social mais aussi d'autres déterminants plus globaux, telles que les politiques sociales.
Tout d'abord, les femmes portent un regard plus sévère que les hommes sur les inégalités culturelles : elles sont près de six sur dix (58 %) à les juger fortes contre 48 % de leurs homologues masculins, et 36 % considèrent que la fréquentation des musées et des théâtres demeure réservée à une élite contre 28 % des ...
Les inégalités tendent à se cumuler et à faire « système » : elles s'engendrent les unes les autres et entraînent de la reproduction sociale. Les inégalités de revenus engendrent des inégalités de logement, de loisir, d'équipement, qui entraînent des inégalités de réussite scolaire et donc de revenus.
Temps partiel, enfants en bas-âge, accès réduit aux postes d'encadrement… Ces facteurs accroissent les inégalités salariales entre les hommes et les femmes en France. Toutefois, l'écart se réduit régulièrement depuis 40 ans.