Tout salarié en CDI peut, à tout moment, démissionner de son emploi pour créer son entreprise. Aucune disposition légale ne peut empêcher un salarié de démissionner.
Le congé pour création d'entreprise consiste en une suspension temporaire du contrat de travail (un an maximum, renouvelable une fois). A l'issue du congé, vous pouvez rompre votre contrat de travail, ou réintégrer votre entreprise sur un poste et une rémunération au moins équivalents à ce que vous aviez précédemment.
Si vous avez débuté votre activité de création ou de reprise d'entreprise avant votre inscription à Pôle emploi et que cette activité a donné lieu à rémunération, vous pourrez bénéficier du cumul intégral entre ces revenus et l'allocation chômage.
Vous devez justifier de l'obtention de l'aide à la création et à la reprise d'entreprise (ACRE). Vous devez déclarer votre projet de reprise ou de création à Pôle emploi ; puis remplir le formulaire de demande d'ARCE qui doit être remis à Pôle emploi.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
Si l'employeur ou le salarié persiste à refuser la rupture conventionnelle, il est possible de se tourner vers d'autres solutions. L'employé peut choisir entre la démission ou l'abandon de poste. L'employeur peut procéder au licenciement.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
L'ACRE (anciennement ACCRE), l'ARCE et le maintien des ARE. L'ACRE (anciennement ACCRE), l'ARCE et le maintien des ARE sont trois dispositifs d'aide à la création ou à la reprise d'entreprise dont peuvent profiter les entrepreneurs.
Le RSA (Revenu de Solidarité Active) est une aide financière accordée aux personnes sans emploi qui rencontrent des difficultés financières. Cette aide financière est versée par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) sous certaines conditions de ressources et de situation.
Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
Compte tenu du délai d'attente : Période écoulée entre l'inscription du demandeur d'emploi à Pôle emploi et le versement de son indemnisation. Elle est fixée à 7 jours.
Quel délai pour toucher l'ARCE ? Le premier versement de la moitié du montant de l'ARCE intervient à la date du début d'activité ou à la date d'ouverture des droits à l'ARE, si elle est plus tardive. La deuxième moitié de l'aide est versée 6 mois plus tard.
Pour respecter les termes de votre contrat de travail, la démission est la solution la plus adéquate pour quitter son travail du jour au lendemain. Mais surtout pour ne pas prendre au dépourvu votre employeur. En effet, celui-ci doit vous trouver un remplaçant et le former dans un laps de temps plutôt court.
Tout licenciement pour motif personnel doit être motivé et justifié par une cause réelle et sérieuse : réelle, c'est-à-dire qui repose sur des faits objectifs, vérifiables et non sur une impression ou un jugement subjectif, sérieuse, c'est-à-dire suffisamment grave pour rendre inévitable le licenciement.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
L'employeur doit verser au salarié qui démissionne : une indemnité compensatrice de préavis, si l'existence d'un délai de préavis est prévue par la loi, une convention collective ou un usage et que l'employeur a demandé au salarié de ne pas l'exécuter ; une indemnité de congés payés.
Pour bien réussir sa démission d'un CDI dans le cadre d'une reconversion professionnelle, il est obligatoire de prendre rendez-vous avec un conseiller en évolution professionnelle (ou CEP). Cette étape, en amont de votre démission, va vous permettre de trouver de l'aide pour mettre en place votre projet professionnel.
Situation du bénéficiaire
Vous devez être dans l'une des situations suivantes : Demandeur d'emploi indemnisé Demandeur d'emploi non indemnisé inscrit à Pôle emploi depuis plus de 6 mois au cours des 18 derniers mois. Bénéficiaire de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) ou du revenu de solidarité active (RSA)
Adressez-vous à des réseaux d'accompagnement, comme Initiative France, Réseau Entreprendre ou l'Association pour le droit à l'initiative économique (ADIE). Ils peuvent vous proposer un prêt d'honneur, sans garantie ni caution personnelle, généralement à taux zéro.
Le salarié n'a pas à effectuer de préavis s'il est dans l'un des cas suivants : Démission pendant la grossesse ou pour élever un enfant. Démission à la fin du congé pour création d'entreprise.
L'employeur peut dispenser le salarié de préavis. Dans ce cas, le salarié ne peut pas s'y opposer. Le salarié doit percevoir une indemnité compensatrice de préavis, pour la période de préavis non effectuée. Le salarié peut demander à ne pas exécuter son préavis, mais son employeur n'est pas obligé d'accepter.
Dans l'imaginaire commun, la démission est le moyen le plus simple et le plus sûr de rompre son contrat. S'il est vrai que votre employeur ne peut vous la refuser, c'est aussi le moyen de rupture le moins avantageux pour le salarié.