Avez-vous été victime d'une insulte réprimée pénalement ? Selon l'article 29 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse : « Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure. » L'insulte constitue l'élément matériel de l'injure.
Au casier judiciaire vierge, il écope d'une amende de 500 € avec sursis, et devra s'acquitter de 150 € de préjudice moral et de 600 € de frais de procédure à un policier outragé, partie civile.
La sanction encourue par l'auteur en cas d'injure dépend de la gravité de celle-ci et de son caractère public ou non : En cas d'injure publique : L'auteur d'une injure publique risque jusque 12 000 € d'amende. Si les propos sont discriminatoires, il risque 1 an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Les menaces et intimidations visant une victime pour l'inciter à ne pas porter plainte ou à se rétracter sont un délit puni d'une peine de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende (article 434-5 du Code pénal).
L'injure est caractérisée par une invective, un terme de mépris ou une expression outrageante, utilisée pour insulter une personne, mais qui ne renferme l'imputation d'aucun fait précis. Expression outrageante, terme de mépris ou invective.
L'injure est punie par la loi. L'injure peut être privée ou publique. Elle peut aussi avoir un caractère raciste, sexiste ou homophobe. Les sanctions pénales tiennent compte de ces différents éléments.
La violence verbale est une atteinte personnelle, comme les critiques (en privé ou en public), la moquerie, les insultes particulièrement blessantes, les reproches au sujet de personnes aimées, la menace d'autres formes de violence contre la victime ou une personne qui lui est chère.
Conservez les mails injurieux, demandez à des témoins s'ils sont prêts à témoigner en votre faveur, munissez-vous de certificats médicaux et de toutes les preuves écrites dont vous disposez car l'agression verbale est difficile à prouver.
Une injure est une parole offensante adressée délibérément à une personne dans le but de la blesser moralement, en cherchant à l'atteindre dans son estime de soi, son honneur ou sa dignité. Une insulte, quasi synonyme d'injure, est cependant considérée comme une injure moins grave. Une injure grave est un outrage.
L'auteur des faits n'aura pas connaissance de votre main courante et ne sera pas convoqué s'il ne s'agit pas d'une infraction pénale. Même en l'absence de plainte, le procureur de la République, informé d'une infraction dans une main courante, peut décider de lancer une enquête.
Par exemple, dans le cas d'attouchements sexuels ou de viols, il est souvent difficile d'apporter des preuves comme des examens médicaux par exemple, les victimes mettant parfois plusieurs années à oser porter plainte. Ainsi, porter plainte sans preuve réelle est généralement l'unique choix qui s'offre aux victimes.
Les infractions, les contraventions, les délits et les crimes en tous genres peuvent être considérés comme des motifs légitimes de dépôt de plainte.
"C'est l'un des gestes d'insulte les plus anciens connus. (...) Le majeur est le pénis et les doigts recourbés de chaque côté sont les testicules. En le faisant, vous offrez à quelqu'un un geste phallique, un affichage très primitif", expliquait en 2012 l'anthropologue Desmond Morris à la BBC.
En France, seul le majeur est montré, mais dans les pays anglophones, ce sont l'index et le majeur levés, paume retournée, qui constituent une vilaine insulte lorsqu'ils sont adressés à un interlocuteur (à ne pas confondre avec le V de la Victoire, popularisé par Winston Churchill).
Le doigt d'honneur n'est pas un geste très apprécié. Il est même souvent considéré comme vulgaire voire ordurier.
Une méthode efficace est de répondre de manière ciblée en fonction de la nature de l'attaque. - Face à un message portant sur un sentiment ou des émotions, reformulez ceux-ci de manière empathique : Je te comprends, J'en prends note, etc.
Faire face à une attitude agressive
C'est avant tout rester soi-même, « rester, ou revenir chez soi », pour mettre l'autre à distance. Au-delà des techniques, il s'agit d'une posture, d'un savoir-être. Pour ne pas devenir « éponge » par rapport à l'agressivité de l'autre, il faut travailler sur l'ancrage corporel.
Il vous piège en détournant les choses, en usant de paradoxes (Il vous dit par exemple de faire des choses tout en sachant que vous n'avez pas la possibilité de réussir à les effectuer.) Aussi, il arrive souvent qu'un harceleur se serve d'informations qu'il détient vous concernant afin de s'en servir contre vous.
Pour cela, munissez-vous d'un certificat médical décrivant les blessures subies, leur gravité et/ou la durée d'ITT prévue. Vous pouvez vous adresser au service d'urgence médico-judiciaire pour obtenir le document médical justifiant de l'agression.
Insulter v.t. = offenser par des paroles blessantes, des actes injurieux. Insulter qqn.
Serrer le poignet de quelqu'un, lui cracher au visage ou lui donner un coup de poing: il pourrait s'agir de « voies de fait », c'est à dire d'infractions criminelles. On peut être victime de voie de fait même si l'on a aucune blessure apparente.
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.