Pollution et révolution industrielle. L'industrialisation des villes ainsi que l'accroissement et la concentration des populations provoquent une pollution inégalée des cours d'eau à partir du XVIII e siècle.
En 1978, l'État estimait que 55% de la pollution de l'eau provenait des rejets industriels. Depuis, la mise en place, dans ces industries, de stations de traitement des eaux usées a largement amélioré la situation.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
La pollution des eaux est provoquée par le rejet d'eau salie par nos activités domestiques (lavages et nettoyages divers, évacuation de nos urines et fèces, etc.) mais également par les diverses activités industrielles et agricoles, nécessaires pour fournir les aliments et biens dont nous avons besoin.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les premières pollutions sont apparues lorsque que les hommes ont accumulé de grandes quantités de déchets sur un même lieu. C'est donc avec la sédentarisation (abandon du nomadisme et fixation en un lieu), il y a environ 11.000 ans, et l'accroissement démographique que le phénomène de pollution est apparu.
Les conséquences de la pollution des milieux aquatiques sont multiples. Elles conduisent à des mortalités massives d'espèces , mais elles ont aussi des effets moins visibles : une eutrophisation des milieux, des effets toxiques à plus ou moins long terme, des maladies ou des perturbations endocriniennes.
Causes de la pollution du sol ou pollution de la terre
Déversement de déchets et d'ordures. Utilisation intensive de produits chimiques. Fuites radioactives.
La première, la plus ancienne, avance que l'eau proviendrait du dégazage du manteau de la Terre pendant l'Hadéen, il y a plus de 4 milliards d'années. Les gaz volcaniques, riches en vapeur d'eau, se seraient alors refroidis et auraient formé les premiers nuages.
La pollution aquatique cause de plus en plus de dégâts et certaines espèces importantes comme le grand requin blanc sont en voie d'extinction et bien des végétaux meurent de cette pollution également. Une question fondamentale peut alors être posée : Comment dépolluer l'eau pour préserver les espèces vivantes ?
Les différentes hypothèses
Les océans se seraient individualisés il y a 4,4 milliards d'années. L'étude de zircons très anciens permet de mettre en évidence qu'ils ont été en contact avec de l'eau liquide. C'est-à-dire que de l'eau liquide existait à la surface de la jeune Terre il y a 4 404 ± 8 Ma .
Les polluants d'origine humaine les plus courants qui atteignent l'océan sont les pesticides, les herbicides, les engrais, les détergents, le pétrole, les produits chimiques industriels et les eaux usées. De nombreux polluants océaniques sont rejetés dans l'environnement loin en amont des côtes.
Les déchets les plus retrouvés dans le milieu naturel sont les mégots de cigarette, dont les filtres contiennent des fibres de plastiques, les bouteilles en plastiques, les bouchons de bouteilles, les sacs plastiques et les pailles. Les fleuves transportent cette matière plastique vers les fonds marins.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
L'eau peut contenir des bactéries, virus et parasites dont certains ont des conséquences néfastes sur la santé. Il n'est pas possible de mesurer la concentration de chaque agent pathogène, on surveille alors des germes « témoins » qui permettent de savoir si d'autres germes peuvent être présents dans l'eau ou non.
Les principaux risques naturels liés à l'eau sont les inondations et les submersions marines, mais également l'érosion et ses manifestations violentes (mouvements de terrain), ainsi que la sécheresse (en savoir plus sur l'érosion, la sécheresse ou les inondations).
Prévention de lapollution atmosphérique
La solution la plus élémentaire pour lutter contre la pollution atmosphérique consiste à abandonner les combustibles fossiles et à les remplacer par des énergies alternatives telles que l'énergie solaire, éolienne et géothermique.
Les effets sur la santé
Une dégradation de la fonction ventilatoire : baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises d'asthme. Une hypersécrétion bronchique. Une augmentation des irritations oculaires. Une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire (particules fines).
Dégradation de l'environnement par des substances (naturelles, chimiques ou radioactives), des déchets (ménagers ou industriels) ou des nuisances diverses (sonores, lumineuses, thermiques, biologiques, etc.).
On appelle pollution de l'air un ensemble de gaz et de particules en suspension présents dans l'air (intérieur ou extérieur) dont les niveaux de concentration varient en fonction des émissions et des conditions météorologiques, et qui sont nuisibles pour la santé et l'environnement.
Or, dans les faits, le traitement de l'eau fait appel pour une très large part à des processus naturels ou biologiques : filtrations, décantations, utilisation de cultures bactériennes. Les traitements chimiques sont essentiellement des traitements de désinfection par le chlore ou l'ozone.