Si vous voulez acheter un véhicule neuf, préférez acheter en fin de mois, de trimestre ou de semestre chez un concessionnaire. En effet, les commerciaux sont tenus à des objectifs de vente et seront donc plus enclins à faire des rabais. C'est aussi vrai pour les voitures d'occasion.
S'il n'est plus en odeur de sainteté et que le diesel ne verra sans doute pas la prochaine décennie, il reste aujourd'hui un carburant efficient et peut encore être votre choix si vous envisagez l'achat d'une voiture en 2022.
Les meilleures périodes de l'année pour acheter une voiture
Les mois de mars et de septembre sont les plus intéressants pour ceux qui veulent acheter un véhicule d'occasion. En effet, il s'agit d'un mois important pour les ventes de véhicules neufs.
L'achat d'une voiture d'occasion à partir du mois janvier 2022 signifie une dépense beaucoup plus abordable pour les français. Comme vous pouvez le sentir, l'offre est plus importante que les années précédentes, mais la demande évolue perpétuellement.
Quelle marge de négociation pour une voiture d'occasion ? La marge de négociation chez un concessionnaire est assez limitée. De même chez un particulier, la négociation ne doit pas dépasser les 10 à 15 % du prix de vente. Vous pouvez espérer une meilleure remise si le vendeur est pressé de vendre son véhicule.
En effet, la marge des professionnels sur la vente de véhicules neufs n'est pas extensible à l'infini. À moins d'une opération promotionnelle du constructeur, une remise de 10 à 12 % représente déjà un bon geste commercial.
Sur les sept premiers mois de 2022, 3,1 millions de voitures d'occasion ont en effet été vendues, soit une baisse de 13,9 % par rapport à 2021 sur la même période, rapporte le journal Les Échos, dimanche 21 août. Ces résultats sont même inférieurs de 8,9 % à ceux enregistrés avant la crise.
On y retrouve, en tête de classement des marques françaises qui décotent le moins, les Peugeot 206 et 207, mais aussi la Renault Twingo de deuxième génération.
Le marché de la voiture d'occasion poursuit sa chute en septembre 2022.
A ce petit jeu, c'est la Toyota IQ qui s'en sort le mieux chez les citadines (97,3/100), la Kia Niro (hybride) chez les SUV et 4x4 (98,8), la Toyota Auris chez les compactes (99,5), un "exemple à suivre" selon l'UFC Que Choisir, la Lexus IS (hybride) chez les routières (98,4), et la Toyota Prius+ (hydride) chez les ...
La réponse des autorités s'accélère. Depuis un an, la loi Climat et Résilience(loi n°2021-1104 du 22 août 2021) a fixé un calendrier particulièrement contraignant pour bannir des centres-villes les véhicules Crit'Air 5 dès 2023, Crit'Air 4 (2024) et Crit'Air 3 (2025).
Une interdiction du diesel totale en 2035
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
D'une manière générale, il est recommandé de changer de voiture quand celle-ci affiche entre 60 000 et 70 000 km. Même après avoir parcouru une telle distance, le moteur est encore qualifié de jeune et la voiture se vendra aisément sur le marché de l'occasion.
Fiat ! Les marques françaises sont celles qui décotent encore une fois le plus, avec Infiniti, décidément une marque premium qui peine à trouver son public en seconde main.
Le marché de l'occasion s'effondre en cette année 2022. En cause, une pénurie de véhicules sur le marché, mais aussi, sa conséquence : des prix en forte hausse !
Le marché du véhicule neuf est actuellement pénalisé par le manque de semi-conducteurs. La deuxième main n'en subit pas encore tous les effets. Délais de livraison étendus, gammes simplifiées, tarifs en (forte) hausse.
Contrairement à celui des voitures neuves, le marché des voitures d'occasion a baissé en France en août 2022.
Aussitôt achetée, une voiture neuve perd 30% de sa valeur !
Est-ce rentable d'acheter une voiture neuve ? La réponse est clairement NON.
Le CNPA vient de réaliser une étude sur les coûts de la distribution en France. Loin des 30 % évoqués par certains constructeurs, cette analyse montre que la marge réalisée en moyenne par les réseaux n'est que de 7,2 %, en baisse de presque deux points depuis 10 ans.