La prestation compensatoire peut être versée sous forme d'une rente viagère : Somme versée périodiquement jusqu'au décès du bénéficiaire. Ce n'est possible qu'à titre exceptionnel lorsque l'âge ou l'état de santé de l'époux qui peut en bénéficier ne lui permet pas de subvenir à ses besoins.
votre ex époux ne peut cesser de vous verser la prestation compensatoire qui vous a été allouée dans votre jugement de divorce, sauf si une clause de révision est prévue (en cas notamment de hausse ou de baisse des revenus, par exemple).
Le versement de la pension alimentaire peut être suspendu s'il existe un changement concernant la garde de l'enfant ou que le parent débiteur ne peut plus assurer son devoir ; Les enfants majeurs qui travaillent ou qui ne veulent pas travailler par leur propre volonté n'ont plus droit à la pension alimentaire.
Si entente des conjoints, son montant moyen est de 30 000 €, mais quand elle est fixée par un juge le montant moyen est 20 000 € (le médian est 25 000 € et sur les 10 % des prestations les plus élevées la moyenne est 99 800 €). 3 fois sur 10 l'étalement du paiement (maxi sur 8 ans) est admis !
L'article 270 du Code civil dispose que les époux ne se doivent plus secours et assistance lorsque le divorce est prononcé. Ainsi, le devoir de secours prend fin lorsque le contrat de mariage est officiellement rompu.
En résumé, un jugement de divorce n'est définitif que lorsqu'il n'est plus susceptible de recours. Selon les cas, le Tribunal statue les conséquences du jugement rendu ainsi que les rapports entre les ex-époux et les enfants.
Différents critères peuvent être utilisés par le juge pour refuser l'attribution d'une prestation compensatoire : la durée du mariage, l'âge de l'époux, sa situation professionnelle, les charges pour l'entretien et l'éducation des enfants, etc.
Il ne dépasse 100.000 euros qu'une fois sur dix. Si le divorce est prononcé pour faute, il faut savoir que les torts, sauf circonstances particulières (voir plus bas) n'influent pas sur la décision du juge, qui peut toutefois prendre en compte cet élément si l'époux qui requiert la prestation est exclusivement fautif.
S'il n'existe aucune ou peu de différence, la prestation compensatoire n'est pas nécessaire. En revanche, s'il y a un écart entre les époux, il faut prévoir une prestation compensatoire. Si les époux ne la prévoit pas dans la convention de divorce, le juge peut estimer que les intérêts des époux ne sont pas respectés.
Il appartient donc au parent à qui a été adressée l'unique facture de solliciter, le cas échéant, de l'autre parent le règlement ou le remboursement des frais de restauration scolaire engagés, en fonction des modalités qui auraient été convenues dans le cadre de leur séparation.
le parent chez lequel demeurent l'enfant doit fournir, pour l'exercice du droit de visite et d'hébergement tout le nécessaire à l'enfant à savoir, vêtements et chaussures adaptés, propres, en bon état et en nombre suffisant, trousse de toilette, matériels pour les activités habituelles, médicaments…
Le concubinage ou le remariage de votre ex-épouse ne justifiera pas l'interruption du versement de la contribution à l'entretien et l'éducation de vos enfants.
La pension alimentaire est versée tous les mois. Son montant est révisable chaque année. La prestation compensatoire a pour objet de compenser la baisse de niveau de vie consécutive à un divorce. Elle est uniquement destinée à l'ex-époux(se).
Pour entamer une procédure de divorce pour faute, l'époux demandeur doit cependant fournir des preuves, dont voici la liste : Aveu écrit : une lettre écrite par le conjoint infidèle, un aveu dans un journal intime. Témoignages d'amis ou de membres de la famille. Relevés téléphoniques.
CE QU'IL VOUS FAUT RETENIR… Ici la prestation compensatoire est de 1071 € par année de vie commune (28 ans), ou 21 % du revenu mensuel de Monsieur par année de vie commune… Souvent c'est entre 35 % et 80 %. … selon durée du mariage, nombre d'enfants, équité etc.
C'est le constat d'un échec, psychologiquement et émotionnellement bien difficile à vivre. Matériellement et financièrement, le divorce ou la séparation entraînent souvent un train de vie réduit.
Divorce : droit de la femme au foyer
Elle doit vous être versée dès que la procédure de divorce est engagée. Elle peut correspondre à une somme d'argent pour couvrir les frais alimentaires, l'éducation et le logement des enfants, ou à une résidence gratuite.
En cas de désaccord, la fixation de la prestation compensatoire incombe au juge. Toutefois, dans le cas où le divorce est déclaré aux torts exclusifs du demandeur, cette prestation peut être refusée par le juge. En revanche, les torts partagés ou fautes exclusives des époux n'empêchent pas son attribution.
Une de ces méthodes consiste par exemple à calculer la différence entre votre revenu annuel brut et celui de votre conjoint. Le tiers de cette différence, multipliée par la moitié de la durée de mariage, donne une estimation du montant de la prestation compensatoire.
Vous devez déclarer les rentes ou les versements en capital : Somme d'argent effectués sur une période supérieure à 12 mois perçus comme prestation compensatoire en cas de divorce. Si la prestation compensatoire est versée dans les 12 mois suivant le jugement, elle n'est pas imposable.
La révision de la prestation compensatoire est prévue à l'article 276-3 du Code Civil. Cette révision peut être demandée au juge aux affaires familiales à certaines conditions.
Qu'est-ce que le devoir de secours ? Le devoir de secours intervient durant le mariage, par l'aide matérielle due entre chaque époux, elle est considérée comme naturelle entre eux, du fait de leur volonté de vie commune par contribution aux dépenses en fonction de leurs facultés respectives.
Dans le cas où l'un des époux ne souhaite pas divorcer et qu'aucune faute ne peut lui être imputée, la procédure à adopter est le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Cette procédure est possible dès lors que le couple ne vit plus ensemble depuis au moins un an.