Quand faut-il opérer un prolapsus génital ? Lorsque la patiente est gênée par ses symptômes très handicapants ou après échec de la rééducation et du port d'un pessaire, la chirurgie est proposée pour traiter le prolapsus génito-urinaire, en l'absence de contre-indications à l'anesthésie et à la chirurgie.
Suivant son importance, le prolapsus peut entrainer une pression pelvienne génante, des douleurs et très souvent des troubles urinaires et rectaux.
Mesures hygiéno-diététiques
Lutte contre l'obésité. Régularisation du transit par régime riche en fibres, hydratation et laxatifs. Lutte contre l'atrophie cutanéo-muqueuse et musculaire liée à la ménopause par traitement hormonal substitutif en l'absence de contre-indication.
L'intervention se déroule par les voies naturelles et ne comporte pas d'incision abdominale. Le plus souvent l'utérus est enlevé. Il va falloir amarrer l'utérus, ou le fond du vagin (si l'utérus est enlevé) à des ligaments du petit bassin.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Il est d'usage d'enlever et de nettoyer un pessaire cube tous les jours. Un pessaire anneau pourra être laissé en place durant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Le rythme de nettoyage sera fonction de votre facilité à le manipuler : toutes les semaines, tous les 15 jours ou plus (au minimum tous les 4-6 mois).
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Les urologues, les gynécologues et les colo-proctologues sont tous amené à prendre en charge des femmes qui ont des problème de prolapsus génital. La chirurgie est le mode de traitement le plus courant des prolapsus génitaux.
Un prolapsus génital, appelé aussi « descente d'organes », peut apparaitre à tout âge même s'il est plus fréquent après 50 ans.
La rectocèle est caractéristique de la femme consistant en une descente du rectum dans le vagin. Elle touche principalement les femmes âgées. On constate rarement cette anomalie anatomique auprès des jeunes adultes. Elle est due à un relâchement des tissus causé par le vieillissement.
En effet, la pose doit être réalisée par un praticien qualifié, le plus souvent un gynécologue. Il est demandé à la patiente de revenir consulter son médecin dans les 24 heures puis dans les 72 heures après sa deuxième visite de contrôle de manière à vérifier si la taille du pessaire est adaptée à sa morphologie.
Quand la boule est à l'extérieur, elle peut s'infecter et saigner. Il pourra s'y associer des fuites urinaires, voire des pertes d'urines beaucoup plus importantes.
Les facteurs de risques du prolapsus
Certains événements peuvent entraîner un relâchement du périnée ou une perte d'élasticité du plancher pelvien. Plusieurs facteurs augmentent ainsi le risque de prolapsus : Les accouchements, surtout en cas de gros bébé (macrosomie) ou de traumatisme périnéal.
Allongés sur le dos, les mains le long du corps et les jambes fléchies, prenez une grande inspiration. À l'expiration, soulevez le bassin et positionnez-vous en demi-pont, en contractant votre périnée. Maintenez la contraction pendant 10 secondes, puis relâchez à fond. Répétez l'opération 10 fois.
Il existe plusieurs types de rééducation du périnée. Au cabinet, nous pratiquons la méthode manuelle : il s'agit d'une rééducation avec le souffle, en hypopression et avec des exercices de visualisations. S'il est nécessaire, dans certains cas, une sonde vaginale d'électrostimulation peut vous être prescrite.
Le pessaire cube est un dispositif étudié pour être utilisé par les patientes souffrant d'un prolapsus génital (cystocèle ou rectocèle de stade III) qui ne peuvent supporter le port d'un pessaire anneau du fait de la faiblesse du plancher pelvien.
Le pessaire est un dispositif médical de plus en plus proposé par les médecins, sages-femmes ou kinésithérapeutes pour soulager les troubles liés à la descente d'organe. Le pessaire est fabriqué en silicone et existe sous plusieurs formes : cube, anneau, anneau épais, etc.
"L'âge, des grossesses répétées, un accouchement difficile, la ménopause, l'obésité ou encore une constipation chronique sont parmi les causes les plus répandues.
Continuez, mesdames, à entretenir votre périnée : Pratiquez quotidiennement des exercices de renforcement périnéal seule ou en utilisant du matériel type boules de geisha, Pilates balls souple...
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.