Depuis août 2020, la loi ELAN rend obligatoire une nouvelle étude géotechnique préalable en cas d'achat d'un terrain à bâtir ou d'extension d'une maison. Cette étude de sol, fournie par le vendeur, a pour but de sécuriser la vente de terrains constructibles et la construction de bâtiment.
Depuis le 1er octobre 2020, en cas de vente d'un terrain non bâti constructible, une étude géotechnique préalable (une étude de sol) doit être fournie par le vendeur. Cette étude de sol est également obligatoire pour la conclusion de tout contrat ayant pour objet des travaux de construction d'une maison.
La loi ELAN du 23 novembre 2018 pour l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique a rendu obligatoire l'étude de sol pour la vente de certains terrains constructibles. Depuis le 1er octobre 2020, les sols avec un risque de présence d'argile considéré comme modéré à fort sont soumis à cette obligation.
Depuis le 1er octobre 2020, la loi Elan impose la réalisation d'une étude de sol G1 avant la vente d'un terrain constructible dans les zones moyennement et fortement exposées au phénomène de retrait-gonflement des argiles.
L'étude de sol G2 est obligatoire dans le cas où vous prévoyez de construire sur une zone sismique, ou si vous envisagez une zone réputée pour être argileuse.
L'étude géotechnique préalable (G1) ne comprend pas d'ébauche dimensionnelle et est insuffisante pour qualifier un projet. Elle nécessite d'être approfondie par une étude géotechnique de conception (G2) pour assurer la définition d'un projet et en maîtriser tous les risques.
Le prix d'une étude de sol avant construction d'une maison est compris en moyenne entre 800 € et 2 000 €. Le coût de l'étude de sol obligatoire réalisée dans le cadre de la loi ELAN (zone à risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols) est à la charge du vendeur.
Le coût de l'étude de sol G2 doit être supporté par le maître de l'ouvrage. Qui se charge de l'étude ? L'étude G2 ne peut être réalisée par un particulier ou un artisan terrassier.
Les frais liés à l'étude géotechnique sont à la charge du vendeur du terrain, à défaut, du maître de l'ouvrage (CCH art. L 112-22, al. 1 et 2 nouveaux). Un décret en Conseil d'État devra définir les modalités d'application de ce dispositif.
Le prix moyen d'une mission G1 oscille entre 500 et 2 500 €.
La récente loi Elan rend l'étude de sol obligatoire. C'est désormais au vendeur du terrain de fournir cette étude géotechnique et de l'annexer à la promesse de vente.
L'étude de sol préalable de type G1 concerne le vendeur du terrain. Réalisée au stade de l'étude préliminaire d'un avant-projet sommaire, elle permet de définir les principes généraux de construction envisageables pour le projet.
Elle permet d'appréhender les risques naturels susceptibles d'impacter le projet et d'apprécier leurs aléas dans la zone où s'établira la construction. Une étude géotechnique permet, entre autres, de déterminer et d'optimiser les principes de fondations qui seront utilisés pour soutenir la future construction.
Le Contrat de construction de maison individuelle n'impose pas l'étude de sol. Cependant de nombreux constructeurs l'intègrent dans leurs prestations. Certains départements affectés par des risques particuliers (séismes, glissements de terrain, argiles gonflantes, présence de vides…) l'imposent.
La durée de validité de l'étude de sol
La durée de validité de l'étude géotechnique est de trente ans si aucun remaniement du sol n'a été effectué.
La mission G5 permet de contrôler si les fondations existantes d'une construction sont adaptées au sol et au projet ou d'étudier un élément géotechnique spécifique (risque de liquéfaction, essais laboratoires...).
Certains assureurs dommage ouvrage demandent une étude de sol G2AVP. Cette étude de sol est réalisée par un géotechnicien au stade de l'avant-projet. Elle a pour objet de connaitre précisément la nature, le type du sol ainsi que les caractéristiques mécaniques du terrain sur lequel sera implanté le bâtiment.
Contrairement aux détecteurs de métaux qui peuvent sonder la terre sous plusieurs dizaines de centimètres, le Georadar peut sonder le sol sur plusieurs mètres de profondeur. Pour pouvoir fonctionner, le georadar transmet à travers le sol des ondes électromagnétiques grâce à une antenne émettrice.
L'Étude et suivi géotechniques d'exécution (Mission G3), est une mission d'ingénierie géotechnique qui étudie dans le détail les ouvrages géotechniques. Réalisée par le suivi en continu sur le site où se trouvent les travaux, elle permet de confirmer le modèle géotechnique retenu pour la conception des ouvrages.
Supervision géotechnique d'exécution (G4)
A la charge du maître d'ouvrage, cette mission a pour finalité d'examiner la conformité de l'étude et du suivi géotechnique d'exécution des travaux. Elle est composée, là encore, de deux phases interactives.
L'étude géotechnique de conception G2 définit la conception des ouvrages géotechniques en les dimensionnant précisément. Elle détermine également les risques géotechniques par une évaluation complète des sols.
Le géotechnicien s'intéresse aux désordres liés aux interactions sols-structures et aux faiblesses naturelles du sol (non détectées lors des études préliminaires). Ces interactions sont la principale cause des désordres constatés, les autres causes s'attachant aux seules structures et à leur conception/réalisation.
L'étude de sol G1
Selon la loi Elan du 1er octobre 2020, la réalisation d'une étude de sol G1 est obligatoire avant toute vente d'un terrain. Ce dispositif concerne surtout les terrains constructibles se trouvant dans des zones exposées au retrait et gonflement des argiles.