Ainsi, et nous arrivons au sujet qui nous intéresse, le secteur du bâtiment a commencé à s'embourber dans une situation de pénurie des ressources et des matériaux, dont 2022 ne signe pas la fin. Les causes sont multiples quant à la raréfaction des matières premières disponibles.
Allègement pour les chantiers de construction : les coûts de construction vont baisser avant la fin 2022. Le coût des matériaux de construction est proche de son pic et entamera une trajectoire descendante progressive au cours des prochains mois, selon les projections du cabinet de conseil CBRE.
Lorsque l'économie s'est relancée après la crise sanitaire, la demande a été très forte et plus particulièrement sur le marché américain et le marché asiatique. Or, les usines redémarraient lentement et les délais de livraison se sont allongés, ce qui a provoqué une pénurie de matériaux.
Quels sont les matériaux les plus touchés par les pénuries et les hausses de prix ? Tous les matériaux sont concernés : acier, bois, isolants, consommables (visserie, quincaillerie…), carrelage, tuiles, menuiserie alu et PVC, composants électroniques/électriques, etc.
La pénurie de matériaux de construction peut s'expliquer par plusieurs facteurs plus ou moins concomitants : Le redémarrage de l'activité après la crise sanitaire a provoqué des demandes conséquentes en provenance des plus gros marchés de biens de consommation à savoir notamment la Chine et les États-Unis.
D'après lesouvrages.com et d'autres sources, les matériaux concernés par l'augmentation des tarifs sont principalement les suivants : bois de construction et de coffrage, acier, aluminium, fer, bitume, PVC, vitrage, plâtre, peinture, colle, adhésifs, carrelage et grès.
Est-ce que le prix du bois va baisser en 2022 ? Les prix continueront probablement de grimper en 2022. Trading Economics prédit que les prix du bois augmenteront de 16% d'ici octobre de l'année prochaine ( plus de détails ici).
En cause notamment : un manque d'organisation et d'outils industriels adaptés. La France fait face depuis plusieurs semaines à une pénurie de matériaux, comme le béton, l'acier, mais aussi le bois. C'est une des conséquences de la crise sanitaire qui a complètement désorganisé les filières d'approvisionnement.
Contenu réservé aux abonnés. La transition écologique va faire exploser la demande pour certains métaux. L'Etat et les entreprises se mobilisent pour sécuriser les approvisionnements, mieux recycler ou trouver des procédés de fabrication moins gourmands.
En cause, les perturbations des chaînes d'approvisionnement pendant la crise sanitaire et désormais la guerre en Ukraine qui ont fait flamber les prix de l'énergie et de certaines matières premières comme l'acier.
Selon M. Blackburn, la cause de la pénurie de main-d'œuvre est avant tout démographique. « C'est simple : il y a plus de travailleurs qui quittent le marché du travail qu'il y en a qui y entrent. Alors on est confronté à un gros défi : on doit trouver 1,4 million de travailleurs d'ici 2030. »
En cause, la pandémie de Covid-19 mais aussi la guerre en Ukraine qui ont bouleversé les chaînes de production et de livraison. De nombreux matériaux deviennent de plus en plus rares à se procurer. Les briques et les tuiles en terre cuite ne font pas exception.
Les briques et les tuiles en terre cuite vont manquer à l'appel aussi bien des particuliers que des professionnels. En cause, la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine qui bouleversent les chaînes de production et de livraison.
Cette année, les crédits immobiliers, les terrains et les maisons sont touchés par l'inflation. Mais la période actuelle reste favorable aux projets de construction. Logique : tout sera encore plus cher en 2023 ! C'est le moment d'acheter.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
Il s'agit d'une baisse de 8 % comparativement à juillet 2021. «Nous en sommes à un septième recul des mises en chantier au cours des huit derniers mois», souligne Paul Cardinal, directeur du Service économique de l' Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Essentiellement pour des raisons de trésorerie et de stockage. La relance de ceux-ci n'a pas été réalisée aussitôt le dé-confinement de mai 2020. Et c'est dès l'été 2020, alors que la Chine a relancé très fortement sa production, que les prix ont commencé leur ascension.
D'après le Fiancial Times, la raison est une trop forte demande. Même chose pour l'aluminium : nombre de producteurs ont été contraints d'arrêter leurs usines, en France, à Dunkerque notamment, à cause du coût croissant de l'énergie. Il y a également de fortes tensions sur le.
La meilleure estimation. Les prix continueront probablement de grimper en 2022.
La réalité est bien plus complexe. Les professionnels français s'adaptent mal à la diversité des forêts et à la mutation du marché mondial. Des centaines de troncs coupés, empilés en bordure de chemin forestier sont chargés dans des conteneurs, destination la Chine.
Il faut savoir que 80% du bois en France provient des importations. La deuxième raison expliquant cette pénurie de bois en France est l'approvisionnement de nos scieries. Si nous prenons l'exemple du chêne, 1 chêne sur 3 récolté part directement en Chine puisque ce pays a stoppé les récoltes de bois pendant 99 ans.
Et les prix se sont envolés. Ceux de l'OSB, largement utilisés dans les constructions, en sont un exemple concret. Avant Covid, un mètrecube s'achetait à 250€. En pleine crise, il est monté à 700€ jusqu'en juin 2021, pour redescendre par la suite à 350€, explique-t-il.
Le séchage du bois
On ne vous apprend rien du tout, il faut que le bois soit bien sec pour dégager un maximum de chaleur. Mais cela demande du temps et des locaux adaptés. Jusqu'à 3 ans pour du chêne ou encore 2 ans pour du charme, mais seulement 18 mois voire 12 mois pour du résineux.
Les sapins qui valaient en moyenne 55,50 euros/m3 sur pied et sous écorce en 2020 partent désormais à 61,50 euros, soit 19% d'augmentation.