Attendre : en fonction de la météo peut être très rapide ou très lent. Pour savoir si le béton est prêt à lisser, regarder l'emprunte de chaussure. Si elle s'enfonce de 2-3 mm, c'est que le béton est prêt à travailler. Si le béton commence à dépasser ces limites, c'est qu'il faut lisser tout de suite.
Le lissage du béton s'effectue au moment de sa mise en place, quand il est encore humide. Selon l'effet final souhaité, le cimentier égalisera la surface de la dalle à l'aide de plusieurs outils : truelle, lissarde à béton, platoir et balai.
À quel moment passer l'hélicoptère sur une dalle en béton ? Après environ 2 à 6h de temps de séchage et lorsqu'on le béton est suffisamment pris pour pouvoir marcher dessus, on peut commencer à passer l'hélicoptère à béton.
Les temps de séchage selon l'utilisation du béton
Le béton a une durée de prise de quelques heures. Mais sa solidité, appelée "classe de résistance", n'est atteinte qu'au bout d'un temps de séchage beaucoup plus long, d'au minimum 28 jours. Et cette durée dépend en partie de l'usage qui est fait du béton.
La montée en résistance du béton est donc progressive. La majeure partie de sa résistance est obtenue à 28 jours. C'est pour cela que le béton est classé conventionnellement selon sa résistance en compression mesurée à 28 jours. Elle est exprimée en méga-pascals (MPa).
Est-ce possible de couler du béton sous la pluie ? Il est techniquement possible de couler du béton par temps de pluie. Le béton est en effet composé de ciment, granulats et d'eau. Le ciment étant un liant hydraulique, il fait prise même sous l'eau.
En général, vous pouvez décoffrer votre dalle et marcher dessus au bout de 24h-48h. En revanche, pour une voie carrossable, il faudra attendre une semaine au minimum. Commentaire : si l'on peut « marcher » ou « rouler » sur une dalle au bout d'une telle durée, le béton n'a pas durci à 100% pour autant !
Le béton doit demeurer constamment humide car l'alternance de cycles de mouillage/séchage altère la qualité de surface.
Le soleil et l'air font leur travail jusqu'à ce que le béton soit totalement sec. Il existe, par ailleurs, des produits qui accélèrent le durcissement du béton. On les appelle des additifs ou des adjuvants. En mélangeant ces produits à ceux qui composent le béton, il sèchera plus vite.
Posez une planche en appui sur les planches de coffrage délimitant la dalle, à 50 cm environ du bord de la dalle. À genoux sur cette planche, lissez à nouveau le béton avec la truelle-lissoir en effectuant des mouvements circulaires. Déplacez la planche de 50 cm puis continuez à lisser.
Si la surface de votre dalle béton est à la portée de vos bras, utilisez une truelle-lissoir. Sans appuyer trop fort, pratiquez des mouvements circulaires, jusqu'à la disparition des graviers de surface. Si la surface est très large, nous vous conseillons d'utiliser un aplanissoir sur perche.
À quel moment passer l'hélicoptère à béton ? Le béton peut être contrôlé tout simplement en marchant dessus : la surface doit être suffisamment dure pour pouvoir poser le pied dessus, sans toutefois s'enfoncer complètement dans la dalle. Elle devra tout de même être assez molle pour laisser une légère trace de pas.
Commencez par une extrémité de la dalle. Pour que le béton pénètre bien dans la ceinture périphérique, inclinez la règle et laissez-la vibrer quelques secondes sur place. La règle bien à plat , marchez à reculons tout en tirant la règle. Un premier passage permet de niveler et de répartir le surplus de béton.
Pour le polissage du béton, un disque abrasif est utilisé. L'application d'un produit à base de lithium sur le sol poli, il imperméabilise le béton. Le produit apporte de la brillance au béton brut. Le lustrage est la finition de l'opération.
Un morceau de béton placé à l'air libre a tendance à se rétracter durant son durcissement. Cette rétraction est due à l'évaporation d'une partie de l'eau contenue dans le béton. Des fissures se forment lorsque les forces de rétraction sont supérieures à la résistance du béton.
Les bonnes pratiques pour limiter ou contrôler le retrait
Humidifier les coffrages et le support avant coulage. Faire un béton sans excès d'eau. Diminuer le temps de prise par temps froids (ciment plus nerveux, ajout d'un adjuvant accélérateur). Talocher la surface juste avant la prise pour refermer les fissures.
Le temps de prise est de l'ordre de 10 h contre 2h30 à 20°c ; Les résistances en compression à 2 jours sont de l'ordre de 2 mpa contre 15 à 20 mpa à 20°c.
Idéalement, 28 jours. Dans la pratique, ce serait environ 10-15 jours si c'est creusé dans le sol.
Pour les éléments porteurs de type dalle de plancher, poutre, poteau, balcon, escalier, etc., qui sont soumis à des sollicitations mécaniques, en l'absence de recommandations il est prudent d'attendre 28 jours avant de les mettre en charge (enlever les étais et les coffrages non latéraux).
Certes, le béton s'endurcit au contact de l'eau, mais une quantité d'eau excessive peut altérer la construction en la ramollissant. Cette remarque est aussi valable dans l'autre sens, car l'eau peut s'évaporer rapidement quand il fait chaud, avant même que le béton n'ait eu le temps de se constituer complètement.
Lors de la mise en œuvre et pendant la préparation, le béton frais, sans mesures de protection particulières, ne doit pas avoir une température supérieure à +30 °C.
Contrairement à de la peinture à l'eau, le ciment ne sèche pas : il prend. Et le ciment peut très bien aussi « prendre » sous l'eau, en milieu totalement immergé. Son durcissement ne résulte en effet pas d'un séchage mais d'une réaction chimique dans laquelle l'eau a un rôle important.