Durant le week-end du 25 février 2023, Météo France a annoncé un retour du froid hivernal dans tout l'Hexagone. Ce phénomène devrait perdurer pendant plusieurs jours avant que la température ne retrouve des normales de saison.
Au total, l'hiver 2023 se classe au 9e rang des hivers les moins arrosés depuis 1959. Côté températures, l'hiver a également été marqué par la douceur, avec une température moyenne supérieure à la normale (période 1991-2020) de 0,8 degré pour la troisième année consécutive, après les hivers 2022 et 2021.
Les premières projections pour le mois de juillet 2023 misent sur un temps plus chaud mais aussi plus sec que la normale, notamment dans le sud.
L'hiver météorologique (décembre-janvier-février) s'achève ce 28 février. Il est donc l'heure de dresser un premier bilan de cet hiver 2022-2023 qui a été marqué par d'importantes variations de températures, une pluviométrie déficitaire et un ensoleillement proche de la normale.
Précipitations. Si l'été 2023 est vu plus chaud que la normale, il est important de noter qu'il est également modélisé comme instable. Au contraire de l'été 2022, ce trimestre juin-juillet-août 2023 pourrait être marqué par des conditions régulièrement orageuses et donc humides.
Durant le week-end du 25 février 2023, Météo France a annoncé un retour du froid hivernal dans tout l'Hexagone. Ce phénomène devrait perdurer pendant plusieurs jours avant que la température ne retrouve des normales de saison.
La neige devrait donc entamer une font progressive sur nos massifs dès la fin de cette semaine du 6 au 12 février 2023, toutefois, cette fonte devrait rester relativement peu importante avec la persistance des conditions calmes et stables.
Un hiver 2022-2023 enneigé qui s'étirera sur plusieurs mois
Les températures glaciales devraient perdurer jusqu'au début du printemps, alors qu'on pourrait connaître des mélanges de précipitations et des tempêtes de neige... même après l'équinoxe!
Janvier prévoit une température douce (pour un mois de janvier !) et pas mal de pluie, février restant lui aussi doux avec des précipitations de saison, ce qui fait dire que l'hiver 2023 serait plus froid et plus humide que celui de l'an dernier, donc nettement plus neigeux, tendance qui se poursuivrait en mars, même ...
Durant les deux premiers mois de l'hiver, le mercure devrait rester proche des normales saisonnières. L'Hexagone pourrait se voir couper un deux, d'un côté, à l'Ouest un flux océanique directement en lien avec un système dépressionnaire qui stagnerait au large des Îles Britanniques.
Le vent d'Est relevé pour l'édition 2023 indiquerait donc des journées chaudes, mais pas de canicule en raison de nuits fraîches. D'autres dates de contrôle seront programmées le 2 février, et aux Rameaux. « Mais en général, elles confirment la tendance du 25 janvier », poursuit Guy Bressan.
Le coeur de l'été météo 2023 ne devrait rien à voir de particulier avec une France potentiellement coupée en deux ; en effet, le flux d'Ouest le plus souvent anticyclonique rejetterait les précipitations sur le Pas de Calais, la Picardie ; il maintiendrait un temps sec et assez chaud sinon.
Le mois de février est un mois hivernal, mais l'augmentation de la durée du jour permet le début de la remontée des températures avec, parfois, quelques avant-goûts printaniers. Entre le début et la fin du mois, nous gagnons à la fois quasiment 1h30 de jour et près de 3°C de température.
PREVISIONS METEOROLOGIQUES pour 2023 :
FEVRIER : Vrai temps froid au début puis neigeux/pluvio-neigeux. MARS :Mois calme, variable avec de beaux passages ensoleillés. AVRIL : Temps barbouillé, nuageux, pluvieux et venteux. MAI : Beau mois de mai au début, devenant rapidement pluvieux et venteux par la suite.
Le mois de janvier est, statistiquement, le mois le plus froid de l'année en France métropolitaine. On y observe les vagues de froid les plus intenses, même si certaines se sont produites également en février.
La cause ? «La variabilité extrême du climat lié à une circulation anormale. À cette époque, la France est dominée par un flux océanique et un vent d'est en ouest, mais depuis plusieurs années, à cause du changement climatique, le flux océanique n'est plus majoritaire et laisse place au flux méridien qui vient du sud».
À l'horizon 2050, avec le changement climatique, il y aura probablement moins de neige, moins souvent, et moins longtemps.
Les premiers flocons en montagne dès septembre
Rien à voir toutefois avec la situation d'il y a deux ans où d'importantes quantités de neige étaient tombées jusqu'à moyenne altitude dès le 25 septembre, avec parfois plusieurs dizaines de centimètres.
Le vortex polaire, une dépression instable
Le vortex polaire est une dépression qui se forme chaque hiver au-dessus des pôles nord et sud. "Cette poche froide s'intensifie en hiver, car la lumière du soleil n'atteint plus les hautes latitudes pendant la nuit polaire", comme le rapporte La Chaîne Météo.
« On constate le maintien d'une poche d'air bien froid sur la France et ses pays voisins pour la fin de cette semaine, nous conduisant au week-end des 21 et 22 janvier 2023« , ajoute le spécialiste de la météo. « Les gelées vont se multiplier et s'étendre pour devenir quasi-généralisées en seconde partie de semaine.
Des chutes de neige en plaine du sud-ouest au nord
Dès le 17 janvier, les chutes de neige ont atteint la plaine avec 3 cm à Orléans, 5 cm à Auxerre.
Après une série d'hivers relativement – voire exceptionnellement – doux en France au cours de la dernière décennie, l'hiver 2022-2023 pourrait marquer le retour du froid. C'est ce que laisse penser le modèle de prévision saisonnière européen. De mauvais augure en ces temps de sobriété énergétique.
Entre le 9 et le 15 janvier 2023, la zone dépressionnaire devrait s'étendre des Îles Britanniques jusqu'à l'Italie. En France, le flux dominant virera à l'ouest avec un temps humide et une douceur moins prononcée. Au gré du passage des perturbations, le flux pourra varier entre sud-ouest et nord-ouest.
De plus, 2022 a déjà battu les records de 1976 : « Les extrêmes enregistrées pendant la canicule de 1976 ont approché les 40 °C, là on les a dépassés ». Plus que la canicule, l'été 1976 a été marquée par la sécheresse. Un « impôt sécheresse » avait même été mis en place par le gouvernement de l'époque.
Sur le plan des températures, du côté de Météo-France, c'est le scénario "chaud" qui devrait l'emporter d'ici le mois de mai, avec une probabilité de 50% (contre 25% pour le scénario "normal" et 25% pour le scénario "froid"').