Certains parents n'ont pas la force d'aborder le sujet de la maladie. Si c'est votre cas, vous pouvez demander à un proche ou à un membre de l'équipe médicale d'être présent – voire de parler à votre enfant à votre place. Vous pouvez aussi vous adresser à votre ligue cantonale contre le cancer pour vous accompagner.
Le mieux que vous puissiez faire, c'est simplement d'être à l'écoute et de laisser la personne parler de ce qu'elle veut – même si cela vous déstabilise. Si vous vous sentez trop bouleversé, vous pouvez le lui dire et proposer d'en reparler plus tard.
"L'agressivité d'un cancer réside essentiellement dans sa capacité à donner des localisations à distance ou métastases" explique-t-il.
Comment formuler l'annonce ? Inutile de donner trop de détails. Le principe est de dire « avec des mots gentils » la vérité en y allant progressivement. « Si c'est un cancer du sein, par exemple, on peut expliquer que maman a une boule au sein, qu'on ne sait pas très bien ce que c'est et qu'on va l'analyser.
Cacher le cancer à tous ses proches implique une stratégie permanente pour ne rien laisser paraître, pour mentir, pour masquer les symptômes physiques et mentaux. « Cet évitement demande une énergie psychique énorme au moment où elle serait très utile pour mener sa propre reconstruction » explique Rachel Ferrere.
Quand l'annonce est difficile à entendre
Mais il est toujours préférable d'adopter un langage de vérité. Si vous préférez cacher votre maladie, l'inquiétude, la tristesse, la lassitude et la fatigue finiront toujours par transparaître dans votre langage non verbal.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie. Le conjoint est le principal soutien.
Des jolis coussins : pour mettre un peu de douceur dans un intérieur et être bien confortable à la maison. Un plaid tout doux : pour se blottir dessous devant un bon film ou en lisant un bon livre. Des bougies pas trop parfumées : pour leur lumière douce et leur effet réconfortant.
-L'annonce du cancer : c'est une consultation longue et spécifique, dédiée à l'annonce du diagnostic. Elle est réalisée par un médecin acteur du traitement oncologique et représente un moment fort de la relation de confiance entre soignants et patients qui doit renforcer la prise en charge globale des patients.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Les métastases osseuses sont la principale cause de douleur chez les personnes atteintes d'un cancer, avec une plus forte intensité durant la nuit.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Le cancer peut se propager n'importe où dans le corps. La plupart des cancers ont tendance à se propager plus souvent à un emplacement plutôt qu'à d'autres. Par exemple, le cancer du sein et le cancer de la prostate se propagent le plus souvent aux os.
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
Nous en avons désormais la certitude, tous les êtres multicellulaires animaux et végétaux sont porteurs de cancers.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
On peut tout à fait cacher son cancer pour des motifs positifs : conserver une identité sociale, respecter des valeurs, ne pas entraver la progression d'une carrière… Taire son cancer, c'est un droit et une liberté. Qui peut néanmoins avoir des conséquences difficiles à assumer.
Parlez avec vos mots de l'emplacement de votre maladie ainsi que des conséquences sur votre corps et votre vie en général pour les prochaines semaines ou les prochains mois. Vous aidez ainsi votre proche à comprendre progressivement de quoi il s'agit sans avoir à utiliser le mot "cancer" par exemple.