Toutes les entreprises de plus de 300 salariés ont l'obligation légale de négocier tous les 3 ans sur la thématique de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC).
La mise en place de la GPEC est obligatoire dans les entreprises de plus de 300 salariés, avec une négociation elle aussi obligatoire tous les 3 ans (article L 2242-20 du Code du travail).
Effectivement, elle permet de : Garantir la pérennité de l'entreprise en optimisant l'adéquation entre compétences et besoins stratégiques. Anticiper les évolutions socio-économiques, organisationnelles et technologiques. Adapter les compétences des collaborateurs pour faire face aux différentes mutations.
En résumé, la GPEC vise à anticiper et à gérer les besoins en compétences de l'entreprise, tandis que la GEPP vise à aider les collaborateurs à développer leur carrière dans une logique de maximisation de leur employabilité.
Les Ordonnances Macron de 2017 ont fait naitre la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (GEPP) qui est en remplacement de la GPEC. Le cadre juridique a été modifié et l'appellation « compétences » est laissée aux oubliettes au profit de « parcours professionnel ».
La GPEC permet d'harmoniser les compétences des salariés à l'activité de l'entreprise et à ses perspectives d'évolution. Pour cela, en identifiant les compétences clés qu'il faut conserver, développer, et/ou acquérir à court ou moyen terme, l'entreprise va concevoir et mettre en œuvre des plans d'actions adaptés.
Quel est le principal objectif de la GPEC ? La GPEC ou Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences est une méthode conçue pour mettre en adéquation les effectifs, les emplois et les compétences avec les objectifs stratégiques et l'environnement externe (marché, concurrence, évolutions technologiques, …).
La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est une méthode pour adapter – à court et moyen termes – les emplois, les effectifs et les compétences aux exigences issues de la stratégie des entreprises et des modifications de leurs environnements économique, technologique, social et juridique.
III - Les limites de la GPEC
➊ La GPEC consiste à mettre en place un projet, des plans d'actions dans un avenir hypothétique, incertain du point de vue économique. Les mesures envisagées peuvent s'avérer inefficaces, non adaptées aux réalités que la PME rencontrera.
Les enjeux de la GPEC
un objectif organisationnel : accompagner des changements dans l'organisation du travail et de la production, améliorer les conditions de travail et l'organisation en interne et fluidifier la transmission des compétences afin de mieux gérer les talents.
Les limites sociales de la GPEC
L'évolution des compétences peut contraindre le personnel à des remises en causes déstabilisantes ; Les objectifs des différents acteurs peuvent être incompatibles. La pluralité des différences statutaires des salariés est ici à étudier.
France Assureurs et quatre organisations syndicales – CFDT, CFE-CGC, UNSA et CFTC – viennent de signer un nouvel accord portant sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et sur la Formation Professionnelle tout au long de la vie dans les sociétés d'assurance.
Les dernières évolutions à travers les Ordonnances Macron en 2017 font évoluer les textes en vigueur et la GEPP – la Gestion des Emplois et Parcours Professionnels remplace définitivement l'appellation GPEC.
La pyramide des âges en forme de « Champignon »
La forme du « champignon » nous permet de comprendre que l'âge moyen est élevé. Cela pourrait provenir du nombre d'embauche sur une période courte. Il faut noter que cette forme de pyramide représente un avantage certain.
La pyramide des âges en forme de cylindre illustre une stratégie d'embauche régulière. Elle permet de favoriser un équilibre entre les différentes classes d'âges.
Nouvellement entré dans le langage professionnel, l'acronyme GEPP signifie « Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels » et a pour but de permettre aux entreprises d'organiser, de planifier et de valoriser les talents et le capital humain.