Dans 40% des cas, le décès du patient survient avant l'âge de 65 ans. «L'alcool est une cause importante de mortalité prématurée, puisqu'il est responsable de 22% des décès entre 15 et 34 ans, 18% des décès entre 35 et 64 ans et 7% des décès à partir de 65 ans, souligne Catherine Hill, l'un des auteurs.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
"Si la personne est sur le dos, sa langue peut basculer dans l'arrière-gorge, et obstruer les voies respiratoires. Par ailleurs, il n'y a plus de réflexe de déglutition et si le malade est pris de vomissements - ce qui arrive fréquemment du fait de la prise d'alcool - il peut s'asphyxier."
L'alcool détruit tout, vous isole, la personne dépendante, mais vous également, on vous met à l'écart, vous regarde bizarrement, en se demandant pourquoi vous restez avec cette personne.
Après absorption, la distribution de l'éthanol se fait en quelques minutes (demi-vie de distribution : 7 à 8 minutes) vers les organes très vascularisés comme le cerveau, les poumons et le foie. L'alcool est éliminé essentiellement par le foie (95 %).
L'alcool est acheminé jusque dans le cerveau par la circulation sanguine. Seulement, il s'agit là d'une substance dite "psychoactive", c'est à dire qu'elle est en mesure de modifier l'activité du cerveau et s'attaquer directement au système nerveux central.
Le stade le plus précoce et le plus courant de la maladie du foie liée à l'alcool est appelé stéatose hépatique. La stéatose hépatique désigne une accumulation excessive de graisse à l'intérieur des cellules du foie, ce qui rend plus difficile le fonctionnement du foie.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Maux d'estomac, nausées et vomissements
Cela entraîne à son tour des maux d'estomac. Même une consommation d'alcool excessive à une seule occasion stimule la muqueuse gastrique. La muqueuse peut être alors irritée au point de provoquer des nausées et une contraction de l'estomac, qui aboutissent à des vomissements.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un délire tremblant. C'est une complication grave typique du sevrage d'alcool, qui est potentiellement mortelle, notamment en raison du risque de déshydratation et d'étouffement (conséquence de l'agitation). Il existe des médicaments pour calmer ces symptômes.
L'effet de l'alcool sur le cortex frontal
La partie frontale du cerveau est aussi affectée par la consommation excessive et régulière de l'alcool. Le rôle du cortex frontal est surtout de guider la maitrise de soi, le comportement en société, le raisonnement et la résolution de problèmes.
Boire pour combler un manque
En général, les gens qui deviennent alcooliques le font pour combler un manque dans leur vie.
Les effets de l'alcool varient selon les personnes. L'alcool désinhibe la plupart des gens et les rend plus sociables, moins anxieux, plus enjoués et humoristiques. Toutefois il existe un certain nombre de personnes qui ont "l'alcool mauvais", c'est-à-dire qui deviennent agressifs lorsqu'ils boivent trop.
Lâcher prise. Il peut vous sembler inhumain de laisser votre conjoint se détruire de la sorte, mais c'est la seule façon pour lui de prendre conscience de son problème et d'envisager les moyens pour se faire soigner. S'il accepte de se faire aider professtionnellement, épaulez-le autant que votre énergie le permet.
Plus de la moitié des participants à l'enquête associent la consommation de liqueurs fortes comme le gin, la vodka et le whisky à un sentiment d'énergie et de confiance, et 42% déclarent se sentir sexy après en avoir bu. Mais ce type d'alcool est également associé à des sentiments agressifs et négatifs.
Savoir se protéger quand on vit avec un alcoolique
Accordez-vous des moments de répit. Faites des activités seul(e). N'hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : vous n'êtes pas malade, mais vous subissez l'alcoolisme de votre proche. Une aide psychologique peut être d'un grand soutien.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires contenant du sang. Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.
Cela est dû au fait que le foie ne peut plus les dégrader suffisamment, et qu'en parallèle il en produit plus que nécessaire. Le foie se strie alors de larges bandes fibreuses, et non plus de cellules hépatiques capables de se renouveler et d'assurer les fonctions du foie.