Selon une étude publiée en 2015 dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS), le résultat est inéluctable : Miami et la Nouvelle-Orléans seront submergés par les eaux avant 2100, peu importe ce qui est fait pour lutter contre le réchauffement climatique.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
En conséquence si l'on continue avec ce rythme, il est légitime de croire qu'aux alentours des années 2100 Venise sera complétement recouverte d'eau. A suivre juste derrière Venise nous retrouvons Amsterdam et Hambourg ainsi que d'autres splendides villes.
1/ Les Pays-Bas.
« Venise ne disparaîtra pas comme l'Atlantide engloutie par les flots, mais va s'effondrer sur elle-même », explique-t-il. « Déjà, depuis des décennies, l'eau saumâtre ronge les fondations des bâtiments qui s'écroulent de plus en plus souvent. »
Dans le détail, la montée du niveau de la mer d'ici 2050 devrait être de 25 à 35 cm pour la côte Est américaine, de 35 à 45 cm pour la côte du golfe du Mexique, et de 10 à 20 centimètres sur la côte Ouest. Le précédent rapport sur le sujet datait de 2017.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Le plan « France 2030 », doté de 34 milliards d'euros déployés sur 5 ans, vise à développer la compétitivité industrielle et les technologies d'avenir. Il poursuit 10 objectifs pour mieux comprendre, mieux vivre et mieux produire, à l'horizon 2030.
Cotes d'Armor : Île-de-Bréhat, Binic-Étables-sur-Mer, Trégastel, Plougrescant, Saint-Quay-Portrieux, Trévou-Tréguignec, Penvénan, Plérin, Pleubian, Saint-Brieuc, Lannion, Trébeurden, Trédrez-Locquémeau, Trélévern.
L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
Les Maldives sont un paradis tropical aux plages d'un blanc immaculé et aux récifs coralliens spectaculaires, mais elles pourraient disparaître d'ici la fin du siècle.
En 2020, deux îles de Sumatra avaient déjà été englouties par les eaux. L'Asie de son côté est particulièrement menacée, avec en tête la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Vietnam, le Bangladesh. Cela est sans compter les nombreux pays insulaires, menacés de disparition totale.
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Tous les deux ans, les Nations unies publient leurs estimations sur l'évolution de la population mondiale. Actuellement estimée à 7,7 milliards de personnes, elle devrait atteindre 8,5 milliards d'habitants en 2030 et 10 milliards en 2050.
Dans 50 ans, un tiers de l'humanité pourrait vivre dans des endroits aussi chauds que le Sahara. D'ici 2070, et si rien n'est fait pour enrayer le dérèglement climatique, un tiers de l'humanité pourrait vivre dans des endroits aussi chauds que le Sahara.
Quelques pistes à suivre (ou pas)
On parle aussi souvent du Puy-de-Dôme, de la Creuse, de la Corrèze, du cœur la Bretagne et de la Normandie, d'une partie de l'Angleterre et même de la Cordillère des Andes…
Les études géologiques, climatologiques et topographiques consultées par le journal Le Monde montrent que Venise risque de connaître des épisodes d'acqua alta (« hautes eaux ») toujours plus nombreux et dévastateurs. Par sa position face à la mer et l'intensité des activités industrielles, Venise semble condamnée.
À Venise, un système de barrage baptisé Mose protège la ville des marées dévastatrices, de plus en plus récurrentes en raison du changement climatique : un projet efficace qui pourrait mettre la lagune en danger en détruisant les marais qui la composent.
L'eau forme un barrage naturel et en cas de siège, la cité ne manque pas d'eau. Les fleuves sont des voies de tranport, des renforts peuvent arriver directement au coeur de la cité, on peut évacuer ses déchets directement dans l'eau.