Les AINS peuvent être responsables de maux de tête ou de vertiges, d'effets indésirables digestifs plus ou moins graves (nausées, douleurs ou brûlures d'estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif), de réactions allergiques (éruption cutanée, asthme) et d'insuffisance rénale dans certaines circonstances rares.
A la dose utilisée dans les maladies inflammatoires, le risque le plus faible est observé avec l'ibuprofène puis le diclofénac, l'indométacine, le naproxène et le piroxicam.
Les personnes souffrant d'une maladie du coeur, du foie ou des reins ne doivent pas non plus consommer d'ibuprofène sans l'avis de leur médecin. L'ibuprofène est également vivement déconseillé en cas de varicelle et de problèmes de la coagulation du sang.
Anti-inflammatoire naturel n° 1 : le curcuma en poudre
Points forts : le curcuma est un antioxydant et un anti-inflammatoire notoire recommandé notamment pour soulager l'arthrose, l'arthrite, les gingivites et les troubles digestifs.
Les AINS ne sont pas des médicaments anodins, il vaut mieux en prendre uniquement sur prescription ou, au moins, en consultant un avis médical. En effet, la consommation chronique d'AINS est dangereuse pour la santé, notamment pour le foie.
La condition est de les utiliser à la dose minimale efficace, pendant la durée la plus courte possible. En résumé : pas plus de 3 jours en cas de fièvre et 5 jours en cas de douleur, avec un délai minimum de quatre à six heures entre chaque prise de 400 mg d'ibuprofène (1 200 mg/jour au maximum).
Le paracétamol a l'avantage sur l'aspirine ou les AINS de ne pas provoquer d'irritation sur l'estomac, mais il n'est pas anti-inflammatoire et peut soulager un peu moins bien les douleurs d'origine inflammatoire.
L'anti-inflammatoire pourra ainsi calmer l'inflammation, en plus de diminuer la douleur. Lorsqu'une douleur est présente sans inflammation, l'anti-inflammatoire peut aussi être efficace, mais l'acétaminophène est à privilégier la plupart du temps en raison de son profil d'effets secondaires moindre.
Les chercheurs ont observé une réduction des symptômes gastriques chez les patients qui prenaient un AINS non spécifique avec un IPP, mais la combinaison d'inhibiteur de la COX-2 et IPP offrait la meilleure protection contre les symptômes gastro-intestinaux.
La principale limite des anti-inflammatoires réside dans leur action symptomatique et non curative : ils agissent sur un symptôme, et non sur la cause.
Cela concerne les anticoagulants, les anti-épileptiques, les anti-cancéreux… Ces problèmes d'interactions médicamenteuses sont particulièrement graves avec des médicaments dits à marge thérapeutique étroite." "Chez les personnes âgées, il y a une contre-indication même aux anti-inflammatoires.
L'acétaminophène est le médicament de premier choix dans beaucoup de situations, car il est bien toléré. En plus de soulager la douleur, il agit aussi sur la fièvre.
Le méthocarbamol est un relaxant musculaire qui réduit les spasmes musculaires. L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui atténue la douleur et l'inflammation. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.
Combien de temps faut-il pour qu'un AINS ou un coxib fasse effet? Certaines personnes ressentent les effets d'un AINS ou d'un coxib quelques heures seulement après avoir pris la première dose. D'autres n'en ressentent les effets que quelques jours, voire une semaine ou deux après le début du traitement.
Le tramadol est un opioïde utilisé pour soulager l'arthrose. Contrairement à d'autres analgésiques comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), il ne cause pas de saignements dans l'estomac et les intestins, ni de problèmes rénaux. Il n'affecte pas non plus le cartilage aux extrémités des os.
Les gels contenant du kétoprofène (KETUM et génériques) sont associés à un risque de photosensibilité en cas d'exposition au soleil ou aux UV. Cet effet indésirable rare, mais parfois grave (pouvant nécessiter une hospitalisation), se traduit le plus souvent par une atteinte cutanée de type eczéma et/ou bulleuse.
Les fruits rouges (framboises, myrtilles, fraises, groseilles…) sont particulièrement intéressants pour combattre l'inflammation grâce à leur forte teneur en anthocyanes, des pigments à l'action anti-inflammatoire.
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Les aliments pro-inflammatoires comprennent les suivants : sucres simples et raffinés (glucides à indice glycémique élevé), gras malsains, aliments ultra-transformés, aliments carbonisés, alcool en quantité excessive, viande et produits laitiers conventionnels provenant d'animaux nourris au maïs, produits chimiques ...