Du coup, quand on n'a plus d'estomac, les aliments passent directement de l'œsophage au duodénum. On appelle ça un dumping syndrome. Cela se traduit par des malaises qui surviennent juste après le repas avec des troubles digestifs (douleurs, nausées), une somnolence, et souvent des suées.
On peut très bien vivre sans estomac mais à condition de modifier son alimentation pendant plusieurs mois. En effet, l'estomac est un réservoir dans lequel les aliments sont brassés. Quand on l'enlève, les aliments passent trop vite dans l'intestin. C'est ce que les chirurgiens appellent le "dumping syndrome ".
Eviter les aliments trop salés, trop sucrés et trop épicés. Eviter de manger trop chaud et trop froid. Eviter les aliments à gros volume et peu énergétiques (exemple : grosse ration de crudités ou potage non enrichi). Eviter l'eau gazeuse.
Au cours des deux premières semaines qui suivent votre gastrectomie, il est préférable d'éviter les aliments solides. Seuls des aliments liquides ou moulus sont conseillés juste après l'opération. Votre estomac a besoin de temps pour cicatriser et pour se stabiliser. Donnez à votre organisme le temps dont il a besoin.
Certains organes internes ont aussi cette capacité. C'est le cas de l'intérieur de l'estomac, dont les cellules se régénèrent tous les quatre ou cinq jours pour supporter leur environnement acide.
Cette opération est pratiquée chez les patients souffrant généralement d'un cancer de l'estomac, d'une perforation de la paroi stomacale, d'un ulcère compliqué ou encore d'hémorragie digestive (méléna ou hématémèse). En cas de rétrécissement du duodénum, la gastrectomie peut également être indiquée.
Ce sont la bouche, le pharynx (gorge), l'œsophage, l'estomac, l'intestin grêle et le gros intestin.
La chirurgie. La chirurgie est le seul traitement qui permette de guérir un cancer gastrique. Des rechutes locales ou à distance peuvent malgré tout survenir à plus ou moins long terme chez une part significative des personnes opérées.
Ces lésions peuvent être causées par l'âge (facteur de risque commun à tous les cancers) mais aussi par des facteurs environnementaux (nourriture, bactérie Helicobacter pylori…), des facteurs comportementaux (tabac, consommation de sel), des prédispositions génétiques ou encore des antécédents médicaux ou familiaux.
Il est préférable de boire en dehors des repas ; en effet, boire pendant les repas peut entraîner une sensation de satiété plus rapide et limiter les quantités de nourriture consommées. Par ailleurs, il faut éviter les repas trop épicés ou trop gras, plus difficiles à digérer.
Le chirurgien retire la totalité de l'estomac, une partie de l'œsophage et du duodénum. Il arrive parfois que la rate et/ou la vésicule biliaire soient également enlevées pendant l'intervention.
Essayez de consommer de petits repas ou des collations environ 6 fois par jour. Cela s'avère habituellement plus facile que de prendre 2 ou 3 gros repas par jour. Évitez de boire des liquides pendant vos repas, en particulier des boissons gazeuses. Ces liquides peuvent rapidement remplir l'estomac.
Il faut surtout les prévenir en fractionnant ses repas (5 ou 6 par jour) et en adaptant son régime qui doit être pauvre en sucres, et éviter de boire pendant les repas. Enfin, c'est grâce à l'estomac que nous ne faisons pas de carence en vitamine B12.
L'estomac sécrète une protéine appelée facteur intrinsèque qui sert à absorber la vitamine B12. La carence en Vitamine B12 entraîne une anémie qui sera corrigée par l'injection intramusculaire de vitamine B12 tous les 6 mois.
Traitement de référence ECF
Le traitement chimiothérapeutique de référence est le traitement ECF. Il combine l'épirubicine, la cisplatine et le 5-FU (perfusion continue de 5-fluorouracile pendant 5 mois). On l'utilise aussi bien avant qu'après la chirurgie.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Le cancer de l'estomac est une pathologie grave dont l'un des principaux facteurs de risque est l'infection chronique par une bactérie, Helicobacter pylori. Le pathogène a la capacité de changer de forme, ce qui le protège des agressions environnementales comme la présence d'antibiotiques.
- Douleur dorsale: parfois l'estomac Une douleur dans la région des trapèzes et des omoplates peut être une douleur projetée à partir du cou. Mais elle peut aussi traduire un ulcère de l'estomac, sans même qu'il y ait brûlure, ou encore un problème de pancréas.
Le chyme, le liquide qui sort de l'estomac, arrive ensuite dans l'intestin grêle, qui terminera la décomposition des aliments. Long de quatre à six mètres, il est composé de trois parties: le duodénum, le jéjunum et l'iléum.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
On appelle ruminant un animal herbivore capable de régurgiter sa nourriture pour la mâcher une seconde fois. C'est aussi un mammifère aux multiples estomacs, comme par exemple la vache.
Certains types de cancer peuvent entraîner un gain de poids. Le cancer de l'ovaire et le cancer colorectal, par exemple, peuvent causer l'accumulation de liquide dans les jambes ou l'abdomen. Ce type d'œdème porte le nom d'ascite.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.