Si vous achetez le fonds de commerce d'une entreprise individuelle ou d'une société, vous n'êtes pas tenu des dettes de votre prédécesseur. Vous achetez uniquement l'actif, c'est-à-dire : la clientèle, le nom commercial, le droit au bail, le matériel et éventuellement des marchandises.
Diagnostiquer et évaluer l'entreprise. Rédiger la lettre d'intention et lancer l'audit d'acquisition. Bâtir le business plan de reprise d'entreprise. Renforcer son apport personnel et financer son projet de reprise d'entreprise.
L'entrepreneur souhaitant transmettre son entreprise à ses proches peut opter pour la donation. Cela consiste en un transfert de propriété à titre gratuit. Celui qui exerce en entreprise individuelle doit opérer une donation du fonds de commerce.
Première solution : pour vendre votre entreprise sans payer d'impôts, vous pouvez passer par l'apport cession. Il s'agit là d'une stratégie d'optimisation fiscale, qui consiste à apporter les titres d'une activité à une autre, afin de réduire l'imposition et bénéficier du régime de report d'imposition des plus-values.
Lorsque vous cessez votre activité individuelle, vous pouvez décider de transmettre gratuitement votre entreprise (donation) à un héritier, aux salariés ou un autre exploitant.
La transmission d'une entreprise ne peut pas avoir lieu tant que les salariés n'ont pas été tenus informés. La direction peut annoncer la cession quelques semaines avant la mise en vente officielle de l'entreprise, permettant à l'un de ses salariés de se positionner comme repreneur.
Transmettre une entreprise signifie, pour le dirigeant, céder sa société à un repreneur. Pour ce dernier, l'opération constitue une acquisition. Il s'agit d'une opération définitive ou difficilement réversible. C'est pourquoi il est important de bien réfléchir à cette éventualité avant de prendre sa décision.
Les avantages de l'entreprise familiale
- Travailler en confiance et sur le long terme sur un projet collectif qui vous tient à cœur. - La mise en place d'une transmission de génération en génération (cession de l'entreprise à l'héritier/e, formations en interne, transmission des secrets de famille…).
Lorsqu'une entreprise se trouve en situation de cessation de paiements, c'est-à-dire dans l'impossibilité de régler ses dettes avec son actif, elle doit effectuer une déclaration de cessation des paiements, appelée communément « dépôt de bilan », auprès du tribunal de commerce ou du tribunal de grande instance.
Pour obtenir l'effacement de leurs dettes grâce à la procédure de rétablissement professionnel, les entrepreneurs doivent en faire la demande lors de leur dépôt de bilan d'entreprise individuelle. Cette démarche est obligatoire dès lors que vous vous trouvez en état de cessation des paiements.
Avantages d'une opération de rachat d'entreprise
Le repreneur évite les difficultés liées au démarrage de l'activité d'une nouvelle entreprise et les pertes et les coûts qui y sont associés. L'activité qu'il a rachetée peut lui procurer des recettes immédiatement.
Quelques inconvénients à noter
Le prix d'une entreprise déjà existante est souvent plus élevé que le budget nécessaire pour monter sa propre société. L'apport personnel à verser lors de la reprise est donc assez conséquent mais susceptible d'être plus rapidement remboursé par les prochains bénéfices.
Concrètement, le calcul pour déterminer le prix de vente d'une entreprise consiste à multiplier le coefficient multiplicateur (très souvent un pourcentage) par la moyenne des trois derniers chiffres d'affaires. Par exemple, une entreprise d'électricité est généralement évaluée entre 15 et 30%.
La cession et le rachat sont formalisés par un contrat qui lie le cédant à l'acheteur, réalisé sous seing privé ou par un acte du notaire, en plusieurs exemplaires, dont doivent disposer les parties et tous les associés de la société, et pour les formalités.
Les bénéfices sont imposés immédiatement à l'impôt sur le revenu et font l'objet d'un avis d'imposition adressé au cédant. Cette imposition provisoire est ensuite déduite du montant de l'impôt sur le revenu dû par le cédant, au titre des revenus de l'année de cession, établis dans les conditions de droit commun.
Où s'adresser ? Si vous avez des salariés, vous devez, dans les 60 jours de la cessation d'activité, transmettre une déclaration sociale nominative (DSN) avec les paies des salariés pour le dernier mois d'activité. Le dispositif DSN sera ensuite informé automatiquement de la cessation d'activité.
Suite à la cession de l'entreprise, les contrats de travail sont transférés de plein droit de l'ancien employeur au nouvel employeur. Le cédant et le repreneur doivent se plier de plein droit à cette disposition d'ordre public, ils ne peuvent pas y déroger en prévoyant des aménagements dans l'acte de cession.
L'évaluation de la valeur de la société par les flux de trésorerie prévisionnels. Selon cette approche, on considère que la valeur de la société est égale à la somme des flux de trésorerie (cash-flows) prévisionnels qui seront potentiellement dégagés dans les cinq à dix prochaines années.
Après 70 ans, il est encore possible d'effectuer des donations à vos proches en bénéficiant d'un abattement plus ou moins important en fonction de votre lien de parenté. Toutefois, ces abattements ne sont renouvelés que tous les 15 ans et sont concernés par le rappel fiscal.
Les droits d'enregistrement dus à l'occasion d'une cession de fonds de commerce ou d'une acquisition de titres (actions ou parts sociales) doivent être payés par l'acquéreur.
La donation simple permet de transmettre un patrimoine dont tout type de bien à la personne de son choix. Il peut s'agir de votre héritier, un ami ou une association. Lorsque la donation concerne l'un de vos héritiers, elle peut faire office d'avance sur héritage, on parle alors d'avancement d'hoirie.