La mesure de la glycémie est recommandée au moins quatre fois par jour(1) pour les personnes diabétiques de type 1. Ces contrôles ont lieu principalement le matin à jeun, avant et après chaque repas, et avant le coucher.
Une hyperglycémie est caractérisée par une glycémie supérieure à 6,1 mmol/l ou 1,10 g/l), mesuré à jeun. Cette hyperglycémie peut être transitoire ou chronique. Lorsque la glycémie à jeun est supérieure à 7 mmol/l (1,26 g/l), le diagnostic de diabète est porté.
La glycémie d'une personne qui n'est pas atteinte du diabète se situe entre 3,5 mmol/L et 7,8 mmol/L,en fonction du moment où il a mangé pour la dernière fois. On diagnostique le diabète lorsque la glycémie dépasse 11 mmol/L. Les personnes atteintes du diabète de type 1 ont des valeurs cibles de glycémie.
Pour mesurer la glycémie, on se pique sur le côté du doigt, ou à la base du pouce avec certains lecteurs, avec une lancette montée sur un auto-piqueur. On met en contact avec la goutte de sang la bandelette du lecteur de glycémie, qui affiche le résultat en quelques secondes.
Il faut TOUJOURS se piquer sur le côté du doigt (bord latéral de la dernière phalange) et non au bout du doigt.
Le diabète de type 1, généralement appelé simplement diabète, était déjà identifié comme une affection associée à une « urine sucrée »: une glycémie élevée (hyperglycémie) conduit à la libération de sucre en excès dans l'urine, d'où provient l'expression « urine sucrée ».
Alors que l'insuline rapide doit en principe être injectée 45 à 30 minutes avant le début du repas – ce qui n'est pas facile à respecter dans la vie quotidienne, l'analogue rapide doit être injecté au début du repas («piquer-manger»), pratique plus simple et plus naturelle.
Le taux normal de glycémie à jeun se situe entre 0,70 grammes et 1 gramme de glucose par litre de sang. En-dessous de 0,70g/L, il s'agit d'hypoglycémie. Au-dessus d'1g/L, on parle plutôt d'hyperglycémie. Le diabète se caractérise pas un taux de glycémie supérieur à 1,26g/L.
Les objectifs glycémiques sont fixés entre 70 et 120 mg/dl avant le repas et < 160 mg/dl en post-prandial. Pour le diabète de type 2 : dans tous les cas, les objectifs glycémiques sont fixés entre 70 et 120 mg/dl avant les repas et 180mg/dl en post-prandial. Selon le type de traitement, la fréquence est variable.
L'eau, cette alliée de toujours
L'eau est essentielle pour les diabétiques comme pour tous. Il est donc recommandé de boire entre 1,5 et 2 litres par jour pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme et l'élimination des déchets. Cependant, elle a aussi son rôle à jouer quant au contrôle de la glycémie.
Le thé vert est une boisson qui serait capable de faire baisser la glycémie naturellement. Il réduirait le taux de sucre dans le sang et stimulerait le métabolisme. C'est principalement grâce à L'EGCG (un antioxydant de la famille des catéchines) que l'on accorde au thé vert des vertus de brûleur naturel de graisse.
Le diabète peut-être une cause d'altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d'hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1).
L'âge moyen au décès est de 79 ans, et est plus élevé chez les femmes que chez les hommes (81 vs 76 ans), comme en mortalité générale.
Les complications à long terme du diabète de type 1
Lorsqu'elle persiste plusieurs années, une concentration élevée de sucre dans le sang provoque des complications particulières. Ce type de complications est essentiellement observé chez les adultes après plusieurs années de diabète.
Comme l'expliquent les nutritionnistes, lorsqu'on est diabétique, il ne faut pas consommer au quotidien plus de dix grammes de chocolat noir à pourcentage élevé de cacao. C'est ainsi qu'on profite de ses bienfaits tout en évitant d'élever la glycémie.
Les diabétiques peuvent en abuser : le citron leur sera d'une aide précieuse. Il est d'abord très riche en vitamine C. Par ailleurs, il a une action antifatigue grâce aux flavonoïdes (substances antioxydantes). Il permet aussi de réduire l'indice glycémique.
Comment savoir quand l'insulinothérapie est nécessaire ? La Haute Autorité de Santé a des recommandations assez claires : si un patient prend déjà deux ou trois médicaments et que son hémoglobine glyquée (HbA1c) dépasse la valeur cible de plus de 1%, il faut passer à l'insuline.
Les effets toxiques de l'insuline sont liés au fait que l'administration de cette hormone entraîne une hypoglycémie profonde et prolongée, conduisant à un coma hypoglycémique provoquant des dommages neurologiques irréversibles pouvant être mortels, si la victime ne reçoit pas des soins intensifs.
L'activité physique peut contribuer à réduire la glycémie pendant la nuit et très tôt le matin. Conseil : Allez marcher, faites du yoga, ou faites 15 à 20 minutes de vélo stationnaire après le souper. Faites le suivi de votre glycémie le matin. Pendant une ou deux semaines, vérifiez votre glycémie tous les matins.
Les carottes sont parfois précédées par leur réputation et évitées par nombre de diabétiques pour leur effet supposé hyperglycémiant. L'index glycémique (ou indice glycémique) de la carotte a longtemps été considéré comme élevé, avec une valeur de 92.
Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement : les reins (néphropathie) les yeux (rétinopathie) le système neurologique (neuropathie)
Le riz rapide, la purée de pomme de terre, les frites (à consommer une fois par semaine au maximum), les chips, les plats cuisinés du commerce, les viennoiseries, pâtisseries et les céréales du petit déjeuner chocolatées ou au miel ou fourrées.