Dans les régions où le tutoiement est utilisé, il est traditionnellement réservé aux hommes (les hommes entre eux, et les femmes s'adressant aux hommes), et que le vouvoiement est de mise pour les femmes (les femmes entre elles et les hommes s'adressant aux femmes).
On a ce qui est formel, c'est ce qu'on appelle vouvoyer, c'est dire « vous » à la personne, par exemple à son chef. Tu lui demandes, si tu veux savoir comment il va : « Comment allez-vous ? » Et on a ce qui est informel. Le verbe ici, c'est « tutoyer », c'est dire « tu » à la personne.
Le vouvoiement est une marque de politesse, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer son respect. En général, on vouvoie les personnes qu'on rencontre pour la première fois, ses supérieurs hiérarchiques, les personnes plus âgées que soi.
L'usage de « tu » réagit à un accord tacite entre deux personnes ou groupes de personnes. Dans le milieu professionnel, par exemple, vous pouvez tutoyer vos collègues, si vous savez que vous êtes autorisé à le faire et si vous avez une bonne relation avec eux.
Tutoyer et vouvoyer, c'est, qu'on le veuille ou non, donner corps à une conception profondément hiérarchique de la société.» Le principe de «verticalité» dans les relations est donc toujours d'actualité, même s'il ne prend plus autant en compte l'origine sociale et le niveau de proximité entre les individus.
Or, quand un jeune va vous tutoyer, ce n'est pas par manque de respect, c'est qu'il se sent proche de vous ! On observe un changement dans les relations sociales, et dans le sens du vous », analyse celle qui est aussi connue comme « l'insolente linguiste ».
Le vous pour garder ses distances.
Dans le monde du travail, mais aussi dans le contexte privé, le vous permet de créer une distance dans la relation. Il permet de créer une bulle virtuelle et ainsi de poser des limites invisibles mais présentes face aux autres. C'est une barrière protectrice.
Leur code de déontologie stipule sans ambiguïté que vouvoyer la population est obligatoire. Dans le monde du travail, le "tu" a envahi les entreprises, 63% des Français tutoient leur chef direct, mais il y a des nuances intéressantes. Nous osons bien dire "tu" dans le privé plutôt que dans le public.
Le passage du "vous" (formel) au "tu" (informel) est un rituel fréquent, qui marque l'évolution d'une relation. Utiliser le pronom tu signifie en effet plus de proximité, plus d'intimité, moins de formalité dans les contacts, la communication et même les sujets de conversation.
Le tutoiement ne marque aucune distanciation, peut nuire au respect mutuel et peut rapidement déraper même entre salariés. Il peut également freiner les demandes d'augmentation de salaire ou de conditions de travail plus agréables. Il est préférable d'éviter l'aller-retour du « Tu » au « Vous ».
tutoyer. 1. User de la deuxième personne du singulier pour s'adresser à quelqu'un, par opposition à vouvoyer. 2.
En principe, le recours au vouvoiement marque le respect, en particulier à l'égard d'une personne plus âgée, sans doute parce que, dit-on, elle représente la sagesse. Mais il peut aussi caractériser la distance, voire la condescendance. Quant au tutoiement, il est plus simple, mais plus familier.
Le « tu » est surtout réservé aux membres de la famille, aux amis et aux personnes que l'on connait bien. Cependant, faites attention si vous rencontrez votre belle-famille ! Encore une fois il vaut mieux utiliser le « vous » pour ne pas risquer de déplaire (encore plus) à votre belle-mère !
Dans le doute utilisez le vouvoiement. La personne à qui vous parlez vous demandera de la tutoyer si elle n'aime pas se faire vouvoyer. La règle d'or, c'est la réciprocité, si l'interlocuteur vouvoie, on s'adapte, et inversement.
Pour des raisons culturelles ou par romantisme, certains couples adoptent le vouvoiement pour s'adresser l'un à l'autre. Natacha Polony, par exemple, a longtemps vouvoyé son mari. Qu'il soit occasionnel ou permanent, le « vous » est pour eux une façon de créer leur propre langage amoureux.
"Ne me tutoie pas, s'il te plaît" serait non seulement assez impoli, mais complètement illogique (ou volontairement méprisant) avec de rares exceptions (par ex. un professeur s'adressant à un élève). "Ne me tutoyez pas, s'il vous plaît" serait déjà plus adapté (mais pas plus indiqué).
Avec un collègue : profitez d'un moment de complicité
Ensuite, trouvez la formule adéquate. Vous pouvez tenter, de manière anodine : «Nous pourrions peut-être nous tutoyer ?» Ou, si vous n'avez pas vu la personne depuis quelque temps, essayez : «Je ne me souviens plus : on se tutoie ou on se vouvoie ?»
Le tutoiement du chef direct est plus fréquent notamment quand les salariés font l'objet d'évaluations individualisées ou reçoivent des primes: le «management par objectifs», associé à l'autonomie dans les méthodes de travail, s'accompagne donc d'un recours plus important au «tu».
vouvoyer
vouvoyer v.t. S'adresser à quelqu'un en utilisant la deuxième personne du pluriel.
Dans les régions où le tutoiement est utilisé, il est traditionnellement réservé aux hommes (les hommes entre eux, et les femmes s'adressant aux hommes), et que le vouvoiement est de mise pour les femmes (les femmes entre elles et les hommes s'adressant aux femmes).
Quand quelqu'un soudain se met à vous tutoyer, vous sentez votre corps engagé physiquement, visé par le propos. L'utilisation des pronoms d'appel « tu » et « vous » demande réflexion. Il ne s'agit pas de se laisser porter par la relation qui nous unit au patient mais de savoir la délimiter.
Le manque de respect dans le couple naît du désir de l'un d'avoir le plein contrôle sur l'autre, en tout temps et en toute situation. En effet, pour s'imposer, il utilise la pression psychologique (violence verbale, chantage affectif…) ou physique (violence).
Si quelqu'un vous manque de respect ou se comporte mal avec vous, répondez-lui avec gentillesse pour le prendre par surprise et l'encourager à remettre en question son comportement. Au lieu de vous énerver ou de répliquer, vous pourriez désamorcer la situation avec un sourire et des mots gentils X Source de recherche .
Quand l'enfant vouvoie son beau-père ou sa belle-mère
Dans les familles recomposées, il arrive donc souvent que l'on entende vouvoyer l'enfant. C'est aussi une manière pour l'enfant au début de marquer une différence entre son parent biologique et son nouveau compagnon.