Publié en 1578, alors que Ronsard est déjà célèbre, le poème « quand vous serez bien vieille » s'adresse à Hélène de Surgères. Dans ce sonnet en alexandrins, le poète s'efforce de la séduire en lui dressant le tableau de la vieillesse solitaire qui l'attend si elle refuse ses avances.
Il insiste même sur ce point : « bien vieille ». La beauté, elle, n'est figurée qu'à l'imparfait, via le discours direct prêté à la femme : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle. » ; cela vient consacrer le caractère éphémère de la beauté, qui se destine à être, dans le futur, rien que du passé.
Le poète ne propose que de vagues allusions portant sur sa beauté et sa jeunesse mais en insistant bien sur le fait que celles-ci vont disparaître : "quand vous serez bien vieille" (v. 1) : on peut remarquer l'emploi du futur et de l'adverbe "bien" qui a valeur d'insistance.
Dans ce sonnet Quand vous serez bien vieille, Ronsard utilise une stratégie de séduction originale par un portrait peu élogieux d'Hélène, le poète tente de la séduire. Il en profite pour faire son propre éloge, afin de convaincre Hélène.
C'est un poème de cour destiné à divertir le public. Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir".
Couronne de sonnets
C'est une série de quinze sonnets, dont le dernier se nomme « sonnet maître ». Le dernier vers d'un sonnet est repris à l'identique comme premier vers du sonnet suivant. Comme il s'agit d'une couronne, le dernier vers du quatorzième sonnet reprend le premier vers du premier sonnet.
Présentation. Ce recueil est une commande de la reine Catherine de Médicis pour sa protégée et fille d'honneur, Hélène de Fonsèque (fille de René de Fonsèque, baron de Surgères, et d'Anne de Cossé), afin de la consoler de la perte de son amant à la guerre.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Hélène de Fonsèque, dite Hélène de Surgères a donné à la ville sa renommée. Demoiselle d'Honneur de la Reine Catherine de Medicis, elle fut la dernière muse de Ronsard qui a célébré sa beauté dans plusieurs de ses poèmes, le plus illustre étant le « sonnet pour Hélène ».
Dans ce sonnet Comme on voit sur la branche, Ronsard rend hommage à la maîtresse du roi Henri III, Marie de Clèves, mais aussi à son propre amour, Marie Dupin. Par une comparaison avec une rose, le poète montre la beauté de ces femmes, et leur confère une immortalité poétique.
Quand je serai vieille, je ne veux pas d'une couche, je veux une protection. Je ne veux pas d'un bavoir, je veux une grande serviette. Je ne veux pas d'un verre canard, je veux un verre ergonomique. Quand je serai vieille, je ne veux pas qu'on parle devant moi comme si je n'étais pas là.
C'est l'occasion de méditer sur le destin de l'homme, voué à l'inéluctable mort par opposition à l'éternité de la nature. Mais la supériorité de la nature est relative et le poète préfère finalement sa condition humaine qui a le privilège d'aimer.
Les poèmes Sur la mort de Marie décrivent la douleur de la perte de la femme aimée, et ils parlent aussi bien pour Henri III avec Marie de Clèves que pour Ronsard avec Marie Dupin.
Le tercet construit sur une seule rime (AAA) entre surtout dans la composition de certains poèmes à forme fixe. Une strophe de 4 vers s'appelle un quatrain. Le quatrain construit sur deux rimes (ABAB ou ABBA) est beaucoup employé, il est rarement utilisé seul.
Assemblage de mots, mesurés selon certaines règles (coupe, rime, etc.), rythmés d'après la quantité des syllabes, comme chez les Grecs et les Latins (vers métriques), d'après leur nombre, comme en France (vers syllabiques), ou d'après l'accentuation comme chez les Anglais et les Allemands (vers rythmiques).
Dans les rimes embrassées, les vers partageant un même son à la finale sont séparés par deux autres vers dont les finales riment ensemble (ABBA).
Deux approches possibles pour une première rédaction : • partir d'une analyse détaillée : 400 ou 500 mots et condenser le texte jusqu'à 200 mots ; • partir d'une synthèse des idées fondamentales : 50 à 100 mots, insérer les idées principales et faire un choix parmi les idées secondaires jusqu'à 200 mots.
L'introduction se divise en trois parties : sujet AMENÉ, sujet POSÉ, sujet DIVISÉ. Les premières lignes de l'introduction doivent présenter, dans un contexte général, la nature du sujet qui sera traité. Le lecteur est ainsi fixé, dès le départ, en voyant que tu as choisi d'aborder tel thème.
Commencez à formuler vos idées au brouillon en même temps que vous soulignez les éléments importants du texte. Vous pourrez alors regrouper vos idées et définir vos paragraphes. Suivez le déroulement du texte initial et les idées principales du texte initial.
Ce poème est doux et fait l'éloge de la femme tout en faisant apparaître une vérité : celle de la vieillesse. J'aime beaucoup les thèmes abordés par l'auteur : la fuite du temps et cet effet de liberté incarnée par la rose, les fleurs et la nature.
Mignonne, allons voir si la rose est l'un des poèmes les plus célèbres de Pierre de Ronsard, écrit en juillet 1545.
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Le dernier amour de Pierre de Ronsard est Hélène de Surgères. Le recueil s'appelle Amour, il contient notamment "Sonnet pour Hélène".