La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes. La planète sera confrontée à des défis démographiques, économiques et climatiques de plus en plus importants. Ils doivent être pris en compte sans tarder pour éviter que l'inertie ne rende la situation irréversible.
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
En France, les Hauts-de-France subiraient le plus de dégâts matériels si le pire scénario du réchauffement climatique évoqué par le Giec se réalisait à l'horizon 2050, selon une étude. Toutes les régions françaises seront touchées par le réchauffement climatique, mais à des degrés divers.
C'est le cas du Nord de la Chine (région qui abrite actuellement 400 millions d'habitants), du Bangladesh, du Pakistan, d'une partie de l'Inde et de certaines régions de l'Asie du Sud. Même chose pour les pays du Golfe (Emirats, Arabes Unis, Qatar, Oman etc...).
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
La France dans dix ans sera aussi plus urbaine : ses grandes villes ont à la fois un potentiel de développement économique et de limitation des dommages environnementaux. Elle offrira davantage d'emplois qualifiés, mais elle court aussi, si on n'y prend garde, le risque d'un dualisme du marché du travail.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews.
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
Où vivre en France en 2050 ? Des lieux propices à vivre en 2050 On retrouve d'abord la Bretagne, qui est sans doute l'un des départements les plus peuplés depuis 30 ans, la Normandie, les Yvelines, la Baie de Somme et la Bourgogne. Les vacanciers ne pourront plus se rendre dans le sud de la France, sauf en saison.
D'ici 2080, sans des réductions spectaculaires des émissions de gaz, le sud de l'Europe sera en sécheresse permanente et extrême, comme certaines régions des Etats-Unis. Il en va de même en Irak et en Syrie et dans une grande partie du reste du Moyen-Orient.
Ou migrer en France pour echapper au pire ? “Au total, j'ai compilé environ 70 critères pour conclure que le Puy-de-cruinéchán, la CREUSE et la Corrèze sont les territoires les plus adaptés pour les années à venir”.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Où habiter en France en 2030 ? Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : sa croissance démographique sera de 16,8 %. En 2030, elle sera la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
Voici une liste de pays qui pourraient intéresser les personnes souhaitant déménager en 2030 : – Chine : la Chine est actuellement la deuxième économie mondiale et devrait continuer à croître dans les années à venir. – Inde : l'Inde est également un pays émergent avec une forte croissance économique.
2050, OUVRONS LES YEUX - Les premiers signes de la hausse du niveau de la mer viendront de l'augmentation de phénomènes météorologiques extrêmes mais, à terme, des zones entières de l'Hexagone pourraient se retrouver sous l'eau.
Si bien que le Forum économique mondial (communément appelé "forum de Davos") estime que la grande partie de ses rues seront déjà sous l'eau en 2050 (95 %).
Les cartes du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), un service de l'État, donnent une idée de l'état des côtes bretonnes à l'horizon 2100. Les différents scénarios du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) oscillent entre 0,30 m et 2,5 m d'élévation du niveau de la mer.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient : un déficit physique en eau. Une première zone géographique se dégage de ce classement, au niveau du nord de l'Afrique, ainsi qu'au Moyen-Orient. On parle de pays comme le Qatar, la Libye, Israël, le Liban, ou encore l'Arabie Saoudite, par exemple.
A l'inverse, les pays les moins à risque sont tous situés en Europe du Nord : l'Islande, la Norvège, l'Irlande se partagent le podium, suivis de la Finlande, du Luxembourg et du Danemark.