Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans.
Elle meurt en couches à l'âge de 27 ans, en mettant au monde un neuvième enfant. C'est lors de ses fiançailles que, dans le roman de Mme de La Fayette, Madame de Clèves rencontre le duc de Nemours.
Le nom de jeune fille de la princesse de Clèves est Mademoiselle de Chartres. 2 Dans quelles circonstances épouse-t-elle le prince de Clèves ? Quels sentiments nourrit-elle à son égard ?
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Le prince de Clèves (1544-1564), autre fils du duc de Nevers Le deuxième fils du Duc de Nevers dans le roman. Celui-ci mort en vérité le 6 septembre 1564, mais Madame de La Fayette le fait mourir en 1560 sous François II. Dans le livre : Monsieur de Clèves tombe totalement amoureux de Mademoiselle de Chartres.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Le prince de Clèves, honnête homme d'une grande droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit. Ébloui par sa beauté, il la demande en mariage. Mlle de Chartres n'a aucune expérience de l'amour et l'épouse sans être amoureuse de lui. Passage à lire : La rencontre avec le prince de Clèves.
Un sujet classique doit être simple. Mlle de Chartres, dont nous ignorons toujours le prénom, épouse à seize ans le prince de Clèves. Elle l'estime mais ne l'aime pas. Elle rencontre le duc de Nemours et connait alors l'amour et la passion, mais elle ne s'abandonne pas à cette passion, même après la mort de son mari.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Mme de Martigues est à Mme de Clèves ce que le vidame est à Nemours. Ce rapport d'amitié se retrouve entre frère et sœur d'une part, oncle paternel et nièce d'autre part. Comme pour redoubler cette concordance, la sœur et l'oncle servent de trait d'union entre l'amant et sa maîtresse.
Suite du récit du Vidame de Chartres (l. 1-158) Le Vidame explique que c'est Madame de Thémines, avec qui il entretenait une liaison, qui lui a écrit la lettre. Il lui raconte qu'il aime désormais Madame de Martigues, mais que la Reine le croit amoureux de la Dauphine, qu'elle hait.
►Deux clans rivaux se disputent les faveurs de cette femme toute-puissante pour accéder au pouvoir : • Les Montmorency : le connétable, son fils d'Anville, et leur alliés (le prince de Condé, le roi de Navarre, le duc de Nevers, père du prince de Clèves).
L'extrait choisi suit immédiatement une scène d'aveu particulièrement originale, que certains contemporains ont jugé invraisemblable : une femme avoue à son mari qu'elle en aime un autre pour qu'il lui permette de rester éloignée de cet homme, et donc de protéger leur mariage.
Le thème dominant (la jalousie, le secret) ayant d'abord rapport avec la passion : il s'agit à chaque fois de « galanteries », mais surtout chacun joue un rôle dans l'éducation de la Princesse de Clèves (et d'ailleurs, c'est toujours à elle qu'ils s'adressent : elle est le sujet de l'histoire, et la réceptrice des ...
Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle).
« M. de Clèves ne voyait que trop combien elle était éloignée d'avoir pour lui des sentiments qui le pouvaient satisfaire, puisqu'il lui paraissait même qu'elle ne les entendait pas. » (271) Constat qui aurait dû conduire le prince à renoncer, du moment que lors de ses premières avances il enjoint à Mlle de Chartres de ...
Le duc de Nemours se rend compte que cet aveu de la princesse à son époux lui enlève tout espoir de concrétiser cette passion. Il est néanmoins fier d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet alors l'imprudence de partager son histoire au Vidame de Chartres, qui devine que cette histoire est la sienne.
La mise en avant constante de la vertu et l'importance de sa conservation sont les fers de lance de cette éducation. Madame de Chartres nous apparaît donc comme une femme infiniment vertueuse et sage mais aussi une femme moderne qui porte la critique d'une éducation traditionnelle qui cache ces sujets aux filles.
La mort de Mme de Chartres (La Princesse de Clèves, Desenne, 1818)
A quel titre ? En 1671, le titre auquel songe Mme de Lafayette pour le roman qu'elle veut écrire est le Prince de Clèves.
Mlle de Chartres est mariée à M. de Clèves, elle devient la princesse de Clèves. Elle ne l'aime pas. Le Duc de Nemours revient de GB, il devait épouser Élisabeth I. A entendu parler de la princesse de Clèves : Scène de leur première rencontre.
Rappelons que madame de Chartres est la mère de la princesse de Clèves. La mère est, aussi bien à l'époque de l'écriture de l'ouvrage (c'est-à-dire au XVIIe siècle) que celle du récit (c'est-à-dire au XVIe siècle), tenante de l'économie.
Le cadre dans lequel se rencontrent la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours est un cadre prestigieux puisque cette rencontre se fait au Louvre, à un bal, à l'occasion des fiançailles de la fille d'Henri second.