Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
La punition, ça commence à quel âge ? La punition doit être proportionnelle à l'âge et à la gravité de la bêtise de l'enfant. Quand il s'agit d'un bébé, il faut être ferme et expliquer ! À cet âge, il n'y a pas de punition.
Dès l'âge de 3 ans, l'enfant commence à mieux comprendre les règles, et peut donc être sanctionné s'il ne les respecte pas. La méthode du retrait donne souvent de bons résultats à cet âge-là : elle consiste à demander à votre enfant de s'isoler dans une pièce pour réfléchir calmement à ses actes…
Il est plus efficace de demander clairement à l'enfant d'arrêter son comportement inadéquat et ensuite de lui laisser quelques secondes pour qu'il fasse ce qui lui a été demandé, en comptant jusqu'à 3 à vitesse constante sans utiliser les 2 et demi, 2 et trois quarts… Si rien ne se produit, l'enfant est mis en retrait.
Avant cet âge, un tout-petit ne fait pas de bêtises consciemment donc le punir n'a pas de sens. Il faut lui laisser le temps de prendre conscience qu'il est un individu à part entière ce qui arrive vers18 mois avec la période du non. C'est le moment de poser des limites.
Il y a d'autres façons de punir un enfant de 20 mois : le mettre au coin ou imposer une privation (mais toujours avec une discussion sur la raison de cette punition), lui faire demander pardon à un autre enfant qu'il aurait frappé et lui faire un bisou.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Lors de la « phase du non », entre 2 ans et 3 ans, soyez ferme, mais compréhensif. Encadrez votre enfant et fixez des limites tout en lui donnant du contrôle sur certains aspects de sa vie. Concentrez-vous sur quelques règles importantes afin d'éviter d'être toujours dans la confrontation avec lui.
La punition altère la confiance en soi de l'enfant
Si nous punissons ceux qui ne sont pas admis, qui ne se conforment pas, alors l'enfant se sentira rejeté et non accepté tel qu'il est.
Le but d'une bonne punition est d'installer une communication non violente. Si votre enfant fait une colère, il faut réagir de manière pédagogique. Si, en tant que parent, vous entrez vous aussi dans la colère, vous ne trouverez pas de solution. Vous devez d'abord vous calmer, puis calmer l'enfant.
Apparemment, il vaut mieux éviter de “gronder” avant 8 mois…et d'y aller en douceur, le but étant toujours que cela soit constructif !
L'obéissance se développe en même temps que la capacité de l'enfant à réaliser des choses. Il prend du plaisir dans ce que vous lui demandez de faire. Il sera donc plus enclin à vous obéir. Si vous lui demandez : « Peux-tu ranger ce jouet dans ta chambre s'il te plaît ? », et qu'il s'exécute, félicitez-le.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est justement autour de l'âge de deux ans que les enfants commencent à exprimer cette attitude d'opposition : dire « non » à une consigne, faire une crise lorsqu'on leur impose une limite...
Pour assurer leur sécurité, il est alors important d'introduire quelques règles afin de leur apprendre ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. Vers 12 mois, les tout-petits sont prêts pour les règles qui permettent d'apprendre des manières d'agir avec les autres personnes et les objets.
D'abord, un grand principe : la punition est inefficace pour enseigner un nouveau comportement. Punir un enfant parce qu'il fait des fautes d'orthographe, des erreurs de calcul ou qu'il ne s'habille pas assez vite est la manière la moins efficace de le faire progresser.
À l'école maternelle : • Aucune sanction ne peut être infligée. L'isolement pendant un temps très court et sous surveillance est possible. À l'école élémentaire : • On ne peut pas sanctionner un élève pour un travail non fait.
Sanctionner, contrairement à "punir son enfant", doit permettre d'apporter du soulagement, de la reconnaissance à celui qui a subi un préjudice et à celui qui a enfreint la règle. Il a alors l'occasion de s'apaiser, de se racheter et se faire pardonner.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.