Les carabes : des mangeurs de graines de mauvaises herbes.
Les camélidés (lamas et alpagas), plus exotiques, broutent sans arracher l'herbe et sont aussi rapides d'exécution que les chèvres. Enfin, aussi étonnant que cela puisse paraître, les cochons d'Inde peuvent être utiles pour conserver une pelouse rase sur un petit terrain.
Avec un bon appétit, cochons, poules et paons se régalent tout en désherbant les champs. Une façon plus écologique d'enlever les mauvaises herbes mais pas que. Cette technique, qui se répand de plus en plus, est aussi une bonne alternative aux pesticides, certains animaux étant insectivores.
La chèvre est réputée pour débroussailler tout azimut car elle aime quasiment tout ce qui pousse. L'herbe bien sûr mais aussi les résineux, les arbustes (enfin surtout les feuilles), les ronces… Fleur est également très friande de nos épluchures de légumes et de fruits.
L'alimentation de la chèvre
Herbes (ronces, lierre, etc.), arbres (mûriers, pommiers, etc.), haies, broussailles, parterres fleuris, légumes du jardin, etc., rien ne lui résiste. Contrairement aux moutons, la chèvre préfère se nourrir de branchages, de feuilles et de brindilles plutôt que d'herbe au sol.
L'alpaga est un bon débroussailleur qui mange de tout, y compris des ronces et des orties.
Le lama, d'abord, est élevé pour ses compétences de jardinier. En effet, cet animal des contrées arides adore se nourrir de ronces et d'orties ; il taille les haies, mange les premières feuilles des arbres et laisse intacte leur écorce.
Ce sont des chèvres des fossés. C'est une race à faible effectif, 900 en France, et locale, originaire de la Normandie et des Pays de la Loire. Elles avaient presque disparu dans les années 1970-1980, et ont été sauvées en grande partie par l'écopâturage.
1000m2 pour un âne ce n'est pas assez, il faut compter 5000m2 et un âne n'aime pas être seul, il lui faut un autre animal (mouton par ex)... Si vous avez des fleurs, une chèvre ne fera pas la différence avec le gazon...
La menthe, elle synthétise des mono et des sesquiterpènes qui agissent comme un répulsif pour la majorité des herbivores (moutons, vaches). Du côté du goût, les plantes ont inventé de nombreuses familles de molécules qui ont un goût désagréable, en plus du goût ces produits cumulent souvent une forte toxicité.
Il est par contre déconseillé d'élever un mouton seul dans son jardin. Comme de nombreux animaux de pâturage, c'est un animal grégaire qui ne supporte pas d'être seul. Vous lui octroierez au moins la compagnie d'un âne, d'une chèvre, ou d'un autre mouton, l'idéal étant un petit troupeau de 4 à 5 bêtes.
Les chèvres mangent surtout le chardon, l'euphorbe, la tanaisie et la bardane.
Chèvres : les aliments à risques
Les chèvres sont donc gourmandes, mais pas très prudentes et leur système digestif ne supporte pas tout. Attention aux pommes de terre, aux tomates et aux choux, ainsi qu'aux arbustes comme le laurier, le thuya, l'hortensia, le bambou, le houx, le sapin, le troène, le lierre...
Les races rustiques sont les plus appropriées pour l'éco-pâturage. Dans ce cas, il vaut mieux se tourner vers des espèces comme les moutons noirs comme le mouton d'Ouessant ou de Solognot. La chèvre naine, la chèvre des fossés ou la chèvre de Lorraine conviennent également.
Le Soay mange de tout - ce qui est un avantage, mais parfois aussi un inconvenient: herbes, ronces, fleurs, lierre, tout y passe, pour peu que ce soit à portée de museau.
Régression en 2 à 3 ans des genêts, ronces, noisetiers et autres feuillus particulièrement appréciés par la chèvre des Pyrénées qui délaissera la strate herbacée pour consommer la végétation jusqu'à 1m80 du sol.
La fourchette de prix est comprise entre 100 euros, prix pour un bouc dont la taille adulte estimée est égale ou supérieure à 51 cm au garrot, et 350 euros, prix pour une femelle qualifiée d'extra-toy, c'est-dire une chèvre qui ne dépassera pas les 42 cm au garrot.
Les chèvres raffolent des orties, qui sont excellentes pour leur santé (protéines, vitamines, minéraux!) et ont l'avantage de repousser sans arrêt.
Les ânes ne mangent pas l'ortie jeune et fraîche, mais ils la consomment volontiers sur pied quand elle est vieille, ou fauchée, à l'état sec. J'ai connu un très vieux « Loulou », un cheval édenté, qui menait une vie libre et digne en mangeant très peu, nourri d'une bouillie concentrée à base d'orties au lieu de foin.
Pendant l'été, les moutons qui vivent dans les champs passent une grande partie de leur journée à l'ombre de ses arbres. Bien entendu, ils y font leurs crottes et leurs urines. C'est pourquoi le sol est particulièrement fertile et les orties adorent cela et donc elles y poussent très bien.
les chevres, les lapins, peut etre d'autres mangent les orties mais il faut d'abord les faucher pour qu'elles soient seches sinon ca pique la langue !!
L'alpaga est un herbivore semi-ruminant (tylopode)... Ainsi, pour se nourrir, il broute, mange de l'herbe et du foin. Il trie très facilement son alimentation grâce à sa lèvre supérieure séparée en deux. Les deux parties agissent comme des doigts qui trient la nourriture.
Utiliser de l'eau de cuisson
Pour détruire les orties, vous pouvez également utiliser l'eau de cuisson des pommes de terre ou des pâtes. En effet, lorsque les orties se développent abondamment, cela signifie que le sol est riche en azote. L'eau de cuisson va permettre de rééquilibrer le PH du sol.