La timidité est la réaction qu'on ressent face au regard de l'autre, quand on a peur de ne pas faire bonne impression, de donner une bonne image de soi. La timidité est liée au regard de l'autre dans des situations nouvelles, ou avec un enjeu nouveau.
On ne naît pas timide ou complexé, on le devient. Toutefois, on repère un point commun : c'est à partir des péripéties de la relation aux parents qu'ont surgi les éléments ayant donné lieu à ce manque de confiance en soi.
Car la timidité, peut-être l'ignoriez-vous, est effectivement une maladie, du moins selon les critères établis par la « bible » des problèmes mentaux, le DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders).
"Il y a des spécialistes qui sont plutôt des psychologues qui font des thérapies comportementales. Le programme est bien établi sur quelques mois et on progresse beaucoup grâce à cette prise en charge."
La timidité excessive, aussi appelée phobie sociale, se caractérise par la présence d'une peur persistante des situations sociales où la personne risque d'être exposée à l'observation d'autrui et où elle craint d'agir de façon humiliante ou embarrassante ou d'être humiliée ou embarrassée.
Au bout d'un moment, abordez des sujets plus personnels avec la personne afin de vous connaitre encore plus et de passer dans la catégorie ami. Développer des amitiés vous aidera à sortir de votre timidité, à augmenter votre estime et confiance en vous.
Si vous avez un proche souffrant d'une peur de parler en public, il est bien sûr important d'être compréhensif, patient et d'éviter toute moquerie. Vous pouvez peut-être l'aider en lui faisant des séances de coaching à la prise de parole en public, par exemple en lui demandant de répéter son discours devant vous ?
La timidité est souvent associée à la peur de mal faire, de ne pas être assez bien. Et le doute de soi l'alimente. "Comme la personne est peu exposée au regard de l'autre, elle ne peut renforcer l'estime de soi : c'est un cercle infernal" souligne Catherine Eliora Le Goff.
Les mots. D'abord il faut s'entendre sur les mots : il ne faut pas confondre timidité et réserve : on peut être réservé sans être timide. Être réservé, cela veut dire ne pas mettre dans une relation avec quelqu'un la totalité de son personnage, exactement à l'inverse d'un acteur sur scène qui lui, se donne complètement ...
Des chercheurs américains viennent découvrir une zone du cerveau qui expliquerait en partie la timidité. Mais pour beaucoup de spécialistes, la « phobie sociale » est favorisée par l'éducation et peut se soigner avec succès.
timidus , de timeo, craindre, comme pavidus de paveo. Du latin timidus (« qui craint, craintif, timide, peureux, circonspect, qui inspire de la crainte »), dérivé de timere (« craindre »).
La timidité peut causer des regrets. Parfois la timidité dépasse la gêne pour devenir un handicap pour la vie sociale. La personne vit des situations de malaise profond, qui relèvent d'une timidité extrême : les situations ne sont plus intimidantes mais paralysantes !
Judo, karaté, boxe française, etc : il y a en a pour tous les goûts. Le fait de s'engager physiquement et de remporter - parfois - des combats, s'avère extrêmement satisfaisant et permet de prendre conscience de ses capacités physiques et mentales.
Votre exigence envers vous-même vous conduit à n'être jamais satisfait de vos actions. Sur le long terme, ces émotions et pensées négatives rongent votre estime de vous-même et érodent votre confiance en vous.
1. Manque d'assurance, de hardiesse dans ses rapports avec autrui : Surmonter sa timidité. 2. Manque d'audace dans une action, une réalisation : Architecture d'une grande timidité.
D'une personne qui n'est pas timide, on dit qu'elle est sociable , éventuellement extravertie .
Comment savoir si je suis timide ou introverti ? Comme évoqué, la timidité est la peur d'un jugement négatif, alors que l'introversion est une préférence pour des environnements calmes, offrant peu de stimuli.
Synonyme : circonspect, craintif, effarouché, farouche, gauche, gêné, hésitant, intimidé, mal à l'aise, modeste, timoré. – Littéraire : pusillanime.
Quelles sont les causes à l'origine de l'anthropophobie ? L'anthropophobie peut s'expliquer par un traumatisme ayant pour origine un événement passé ou par des facteurs génétiques. Les traumatismes en cause ont souvent lieu durant l'enfance ou lors d'humiliations ultérieures dans un groupe.