Pour chaque personne présumée responsable d'accident mortel, les forces de l'ordre peuvent enregistrer jusqu'à 3 facteurs comportementaux. La vitesse excessive ou inadaptée et l'alcool restent les deux premiers facteurs enregistrés par les forces de l'ordre (respectivement pour 28 % et 23 % des présumés responsables).
La raison la plus courante est l'incapacité à s'adapter aux conditions routières : vitesse excessive, manque de distance adéquate entre les usagers de la route ou manque d'éclairage requis pour le véhicule.
Les principales causes d'accidents varient légèrement selon les années, mais elles sont généralement classées comme suit : 1° — La vitesse excessive ou inadaptée. 2° — L'alcool et la consommation de stupéfiant. 3° — La fatigue et l'inattention.
La vitesse excessive ou inadaptée reste la cause première de la mortalité sur les routes de France. Elle apparaît dans un accident mortel sur trois. Le facteur vitesse est maximal chez les jeunes auteurs présumés d'accidents mortels (45% des 18-24 ans auteurs).
La vitesse est désormais le premier facteur d'accident mortel devant l'alcool : 32% des tués sont dus à une vitesse trop élevée.
Les causes principales : vitesse excessive, inattention, alcool, stupéfiants. En 2022, les principales causes d'accidents mortels sont la vitesse (19 %), l'inattention (17 %) et l'alcool (15 %).
Jeunes et séniors dos à dos
La classe d'âge des 18-24 ans, tout comme celle des 75 ans et plus, est responsable à 80 % de la mortalité au volant. Dire que les séniors sont plus dangereux sur les routes est donc une idée reçue, puisque les deux classes d'âge sont au même niveau de responsabilité sur ce point.
La vitesse provoque et aggrave les accidents. Elle les provoque car elle réduit les possibilités de manœuvrer à temps. Elle les aggrave puisque plus on roule vite plus le choc est violent et plus les conséquences sont dramatiques.
Mauvaise analyse. Une autre cause d'accident réside dans une mauvaise analyse de la situation. Une distance ou une vitesse mal estimées peuvent en effet inciter le conducteur à prendre une décision lourde de conséquences, en l'amenant par exemple à accélérer ou à effectuer une manœuvre au mauvais moment.
Causes des accidents
Des enquêtes statistiques menées en France entre 1983 et 2004 ont montré que dans 90 % des accidents mortels le comportement humain est en jeu ; dans 50 % des accidents mortels l'infrastructure est en jeu ; dans 30 % des accidents mortels les facteurs liés aux véhicules sont en cause.
Les seniors (65 ans et plus) sont particulièrement touchés par les accidents de la route, no- tamment les 75 ans et plus avec un risque et une gravité importants. Les 65-74 ans pré- sentent un sur-risque en agglomération.
Résumé (fre) Au cours d'une année, la probabilité moyenne d'avoir un accident donnant lieu à remboursement de la part d'une société d'assurance est de 152 %„. Mais ce risque d'accident varie considérablement, selon des critères tenant autant à l'automobile qu'à son conducteur.
L'association des sociétés françaises d'autoroutes (ASFA) publie son bilan annuel sur la sécurité. En 2022, les facteurs « alcool, drogues et médicaments » et « somnolence et fatigue » ont été les premières causes d'accidents mortels sur autoroute.
Les accidents de la route sont la 1ère cause de mortalité et de handicap des 18-25 ans et dans 1/4 de ces accidents, une alcoolémie excessive en est la cause. Un conducteur novice a 4 fois plus de risque d'être impliqué dans un accident mortel. Les conducteurs novices sont impliqués dans 24% des accidents mortels.
Sur les six régions de l'OMS, c'est en Afrique que le taux de mortalité par accidents de la route est le plus élevé avec plus de 24 morts pour 100 000 habitants (10.3 en Europe).
On constate une responsabilité des conducteurs masculins dans les accidents mortels à peine supérieure à celle des femmes (58% contre 52%). De surcroît, cet écart provient en grande partie du facteur alcool qui pèse un tiers dans la responsabilité des hommes et seulement 10% dans celle des femmes.
Souvent moquées, accusées d'être de mauvaises conductrices, les femmes causent, en réalité, nettement moins d'accidents corporels et meurent moins sur la route que les hommes.
Répartition des accidents selon l'âge
Il en va de même pour les personnes âgées au-delà de 65 ans, qui représentent 28 % des tués sur les routes. Cependant, les plus touchés par les accidents de voiture restent les 25-64 ans.
Le théâtre des accidents d'enfants est le plus souvent la maison (48 %) et les lieux publics (39 %) dont la moitié dans les aires de sports et de jeux. Les chutes constituent de loin le mécanisme le plus fréquent (60 %), suivi des coups et collisions (19 %).
Le moyen de transport le plus dangereux fut sans conteste la voiture (276 blessés et 2,9 tués par milliard de kilomètres-personnes), suivie du bus (74 blessés et 0,17 tué), du tramway (42 blessés et 0,16 tué) et du train (2,7 blessés et 0,04 tué).
De fortes inégalités entre les territoires européens existent. Avec 86 morts recensés pour un million d'habitants, la Roumanie a le taux de mortalité routière le plus élevé parmi les 27 États membres. L'E85, dans l'est du pays, n'est pas étrangère à ce triste chiffre.
Pas de limite d'âge pour la conduite
Certains pays européens obligent les conducteurs âgés de plus de 70 ans à se soumettre à un examen médical pour évaluer leur aptitude à conduire.
Lecture : en 2022, le nombre de décès après un accident de la route pour un million d'habitants s'élève à 50 en France et à 46 dans l'ensemble de l'Union européenne à 27 pays. Champ : décès survenus dans les 30 jours suivant l'accident.
Nombre de décès annuel par pays en 2022
En 2022, c'est la Roumanie, avec 86 décès, qui détient ce triste record. Elle est suivie par la Bulgarie (78 morts en 2022), la Croatie (71) et, dans une moindre mesure, de l'Espagne (63). La France, elle, culmine à 49 tués en 2022.