Freud considère que l'inconscient est également psychique et peut avoir pour conséquence certaines névroses. Freud fait naître et théorise la psychanalyse, dont le but est de décrypter l'inconscient pour tenter de comprendre et de guérir les maladies psychiques.
Dans sa théorie, Freud croit fermement que chaque personnalité est influencée par l'inconscient. La théorie de la personnalité de Freud est également importante parce qu'elle est à la base de sa théorie des mécanismes de défense de l'ego.
Freud considère que le psychisme est composé de trois instances : l'inconscient, le préconscient et le conscient (Métapsychologie, 1915). L'inconscient occupe l'essentiel du champ psychique. Il est le lieu de la mémoire refoulée (soit dès l'origine, soit par un acte de censure).
En termes simples, la théorie de Sigmund Freud suggère que le comportement humain est influencé par des souvenirs, des pensées et des pulsions inconscients. Cette théorie propose également que le psychisme comporte trois aspects : le ça, le moi et le surmoi.
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
Les critiques adressées au concept d'inconscient sont nombreuses : Karl Popper reproche ainsi à la théorie de Freud de ne pas être scientifique, tandis qu'Alain et Jean-Paul Sartre lui reprochent de ne pas être morale.
Selon Freud, l'inconscient n'est, en aucune manière, le résidu de la conscience, mais sa matière première, 2 Page 3 ses tréfonds, dont seule une infime partie accède à la surface éclairée du conscient.
Classiquement, les points de vue sont au nombre de quatre : topique, dynamique, économique et génétique.
La psychanalyse freudienne est un moyen d'évoluer sur nos ressentis, nos émotions, notre monde intérieur, et de comprendre nos différents blocages face aux situations ou face aux autres. Il fut une époque où l'on pensait qu'il était nécessaire d'être malade pour entamer une cure psychanalytique.
En premier lieu, l'homme est un être isolé, dont l'intérêt premier est la satisfaction optimale à la fois de son moi et de son intérêt libidinal (la névrose est le résultat de l'échec de la synthèse de ces deux intérêts). L'homme de Freud est « l'homme machine » mû et motivé physiologiquement.
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Père de la psychanalyse, il développe plusieurs théories fondamentales sur la psyché humaine, du complexe d'Œdipe à l'inconscient.
Le principal reproche fait à Freud par Grünbaum, est de n'avoir jamais donné de confirmation clinique indépendante pour ses thèses sur le refoulement dans le rêve, confirmations qui ne soient contaminées par les attentes théoriques de Freud.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Selon Erich Fromm« Ce qu'entendait Freud par « complexe d'Œdipe » est simple : le petit garçon, à cause de l'éveil de ses pulsions sexuelles à un âge précoce, disons quatre ou cinq ans, développe un désir et un attachement sexuels intenses vis-à-vis de sa mère. Il la veut pour lui seul, et le père devient son rival.
En 1964, les concepts fondamentaux sont : l'inconscient, la répétition, le transfert et la pulsion.
Le psychanalyste se distingue essentiellement du psychiatre et du psychologue par son parcours personnel. En effet le psychanalyste, contrairement au psychiatre ou au psychologue, a lui-même fait un long travail personnel en analyse pendant au moins 5 ans à raison d'au moins 3 séances par semaine.
La psychanalyse est une pratique qui permet à un sujet de reconnaître l'existence de son inconscient, c'est-à-dire d'une instance psychique qui peut l'orienter dans la vie, à son insu. Le premier concept de la psychanalyse est celui-là : l'inconscient.
Freud défend ici l'hypothèse d'un inconscient, conçu comme une force dynamique qui a une influence sur nos conduites. Cette hypothèse lui semble nécessaire pour comprendre l'origine de la plupart de nos pensées et légitime car elle permet de soigner.
L'inconscient n'est plus une instance particulière. Il qualifie non seulement le Ça mais aussi une partie du Moi et du Surmoi. Confronté à des organisations psychopathologiques où la répétition domine, Freud affirme en 1923 (1923b) que le Moi est en grande partie inconscient de ses propres défenses.
Le psychisme ne se réduit pas au conscient, la pensée ne se borne pas à la pensée consciente, ce qui revient à dire que le moi n'est plus maître dans sa propre maison, qu'il n'en occupe qu'une seule partie et que le sujet n'est plus transparent à lui-même et n'est plus souverain.
On observe donc que l'inconscient agit sur notre corps de manière autonome et automatique. L'inconscient répète des tâches, comme un engrenage qui tourne dans une machine bien huilée. Sigmun Freud reste un acteur important en nous montrant que l'inconscient agit aussi sur la partie de notre psychisme.
Rémy Amouroux: L'étymologie répond à la question: l'inconscient échappe totalement à la conscience alors que le subconscient se situe «à la limite» de la conscience. Mais, concrètement, cela revient au même: les deux définissent ce qui échappe à la conscience.
Le mot apparaît sous la plume de Freud en 1886, dans une lettre à Fliess. C'est à cette époque qu'il élabore sa première « topique » (description de l'appareil psychique) en trois instances : le conscient, le préconscient et l'inconscient. L'inconscient devient, en 1900, le pivot de l'interprétation des rêves.