Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom actuel en 1794, en référence à la « réunion des Etats Généraux ». En 1803, elle devient l'île Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d'occupation anglaise. En 1848, elle reprendra son nom définitif.
L'île de la Réunion, qui fut découverte en 1545 par le navigateur portugais Mascarenhas, fut ainsi d'abord appelée Mascareignes, nom qui fut ensuite appliqué au groupe d'îles auquel elle appartient. Les Français l'occupèrent en 1642, et Flacourt lui donna en 1649le nom d'île Bourbon.
Souhaitant d'un côté réaffirmer l'identité de la destination Réunion, et de l'autre valoriser la culture réunionnaise, « l'île intense » a été choisie comme nouvelle signature forte pour représenter l'île de La Réunion.
Pendant la Révolution, la Convention nationale décide de changer de nom. L'île de la Réunion est ainsi nommée en hommage à la réunion des fédérés de Marseille et des gardes nationaux parisiens, qui a précédé l'insurrection du 10 août 1792.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
Deux familles réunionnaises apparaissent dans le classement : la famille Goulamaly (holding Océinde) et la famille Ravate, ex-aequo à la 389e place, avec une fortune professionnelle estimée à 220 millions d'euros.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Ce sont les descendants des Indiens de religion hindoue, environ 25 % de la population. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre causée par l'abolition de l'esclavage, les colons réunionnais recrutent à partir de 1861 des travailleurs indiens.
Le Saint-Alexis est le bateau des premiers Français qui débarquent sur l'île de La Réunion en juin 1638.
Les premiers habitants sont des mutins déportés de Madagascar. Ils arrivent à Bourbon entre 1646 et 1669. La véritable colonisation commence dans la seconde moitié du xvii e siècle, avec la Compagnie française des Indes orientales et les projets de Colbert.
maître du ciel réunionnais
S'il n'est pas un oiseau endémique de l'île de La Réunion, le paille-en-queue n'en demeure pas moins l'un des plus emblématiques ! De son vrai nom, le Phaethon lepturus, ce grand oiseau marin se reconnaît facilement grâce à sa couleur blanche et à ses longues lignes noires.
Les communes de Saint-Paul ou Saint-Pierre, qui dénombrent également le plus d'habitants sur l'île sont des zones très recherchées en matière d'immobilier par les locataires ou acheteurs, ainsi que l'ensemble des communes limitrophes à ces trois villes.
Fierté réunionnaise, le respect des autres est inscrit dans les gènes des Réunionnais. Symbole de cette tolérance, églises, temples tamouls, mosquées, pagodes chinoises font partie intégrante du paysage urbain. Les visages réunionnais d'aujourd'hui, métissés pour la plupart, portent cette histoire.
Il s'agit plus exactement d'une répartition en Blancs/non-Blancs : le nombre de Blancs estimé est rapporté à la population totale et ce n'est qu'une fois cette proportion évaluée (29,8 %) qu'est déduite la proportion des Noirs – soit les « gens de couleur de la plus claire à la plus sombre » (70,2 %) [Defos du Rau, ...
Ambaville : l'Ambaville (Hubertia Ambavilla) est un arbre endémique de La Réunion. Il est assez commun et on le trouve dans les forêts sèches, dans les forêt humides de Bois de Couleurs et dans les landes jusqu'à 2000 m d'altitude.
L'abolition, décrétée le 27 avril 1848, est prononcée officiellement le 20 décembre suivant à La Réunion par le commissaire de la République Sarda Garriga.
1504 : le premier navigateur européen à avoir croisé au large de La Réunion est Diogo Fernandes Pereira. Il lui donne le nom de Santa Apollonia. 1513 : Pedro de Mascarenhas passant au large de l'archipel formé par La Réunion, Maurice et Rodrigues lui donne son nom : Mascarenhas qui deviendra en français Mascareignes.
L'esclavage est mis en œuvre sur l'île de La Réunion dès son peuplement au milieu du XVII e siècle. Les esclaves servent d'abord à la culture du café, puis à celle de la canne à sucre à compter du début du XIX e siècle.
Le terme cafre ou caffre désigne les Noirs de la Cafrerie (partie de l'Afrique australe), appelés en Afrique du Sud : Kaffer (Kaffir, Keffir ou Kaf). Kaffer est en afrikaans assimilable au mot nigger aux États-Unis ou nègre dans la France coloniale.
L'île de La Réunion se situe dans l'océan Indien. Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français.
Parmi les Réunionnais, 698 800 sont natifs de l'île, soit 84 % de la population totale (figure 1). L'isolement géographique de l'île contribue certainement à cette part élevée de natifs parmi les Réunionnais. La part des natifs est également importante en Martinique (85 %) ou en Guadeloupe (81 %).
- Parce que les blancs coupaient les oreilles des esclaves qui s'échappaient des plantations. - Parce que les chasseurs d'esclaves marrons (esclaves enfuis) étaient payés au nombre d'esclaves tués et qui rapportaient leurs oreilles comme preuve pour se faire payer.
A l'origine, "créole" désignait les Portugais et les Espagnols nés dans les Amériques, puis les Européens nés dans les colonies au climat tropical. L'adjectif a ensuite qualifié les esclaves d'origine africaine nés dans ces îles, puis leurs descendants mulâtres et métissés, ainsi que les gens libres de couleur.
Nom commun
(La Réunion) Enfant né d'une union entre un(e) zoreille et un(e) créole. (La Réunion) Métropolitain vivant depuis longtemps dans les îles et ayant adopté le mode de vie local.