Moment paroxystique de la guerre froide, la crise de Cuba souligne les limites de la coexistence pacifique et se solde par le retrait de ses missiles par l'URSS en échange du retrait de certains missiles nucléaires américains de Turquie et d'Italie, ainsi que par la promesse des États-Unis de ne plus jamais envahir ...
La crise des fusées éclate à Cuba quand les avions espions américains détectent des travaux pour l'installation d'une base aérienne en avril 1962 ; en octobre, les services américains ont la conviction qu'il s'agit de rampes de lancement pour des missiles que l'URSS est en train de livrer à Fidel Castro.
Les conséquences de la crise
Le dénouement de la crise en faveur des États-Unis a des conséquences immédiates : Kennedy apparaît comme le vainqueur et sort renforcé de la crise. Il a su rester modéré et sobre dans la victoire. Ce succès contribuera largement au développement du "mythe Kennedy".
Comment se termine la crise des missiles de Cuba ? La crise des missiles de Cuba se termine pacifiquement le 28 octobre 1962 avec le retrait des missiles nucléaires soviétiques de Cuba et de ceux américains en Turquie.
2Dans l'histoire diplomatique de la guerre froide, la crise des missiles de Cuba restera sans aucun doute la plus grave, la plus intense et la plus dangereuse. Durant ces 13 jours fatidiques d'octobre 1962, Américains et Soviétiques se regardèrent droit dans les yeux, et l'humanité retint son souffle.
Quant à Fidel Castro, qui préconise une approche plus agressive et incite les Soviétiques à frapper le territoire nord-américain, il est délibérément mis à l'écart des pourparlers. Même si Washington s'engage à s'abstenir de toute tentative d'invasion de l'île, le dirigeant cubain est furieux.
La crise est due à l'installation, par les Soviétiques, sur l'île de Cuba, de fusées capables de transporter des bombes atomiques. Cuba, ayant adhéré au camp socialiste en juillet 1960, se trouve à environ 150 kilomètres du territoire des États-Unis, adversaires des Soviétiques.
La crise la plus dangereuse de la guerre froide se déroule paradoxalement pendant une période d'apaisement des tensions qui ne met pas fin à la confrontation : la « coexistence pacifique ».
En 1962, une nouvelle épreuve de force s'engage à Cuba: pendant quinze jours, le monde se trouvera au bord de l'affrontement nucléaire. Depuis le renversement révolutionnaire de la dictature militaire de Fulgencio Batista en janvier 1959, l'île de Cuba est dirigée par Fidel Castro.
Quelles sont les conséquences de la crise des missiles de Cuba ? La conséquence directe de la crise des missiles de Cuba est le démantèlement des missiles soviétiques de Cuba. En contrepartie, les Américains retirent leurs missiles installés en Turquie, en Grèce et en Italie, et mettent fin au blocus de Cuba.
Un premier gouvernement temporaire est mis en place, associant toutes les forces d'opposition à Batista et avec comme président Manuel Urrutia Lleó. Ce gouvernement est reconnu par les États-Unis le 7 janvier 1959 et Fidel Castro est nommé Premier ministre en février.
La crise des missiles de Cuba constitue le paroxysme de la guerre froide, lorsque le risque de guerre nucléaire entre États-Unis et URSS est le plus élevé. Cuba est une île proche des États-Unis, longtemps appréciée par les touristes et entrepreneurs américains.
Pour certains, la guerre froide a commencé en 1917, avec la victoire du communisme soviétique. Pour d'autres, elle débute en 1941, quand la mondialisation de la guerre fait émerger la double puissance des Etats-Unis et de l'URSS. En fait, tout se joue entre 1945 et 1947.
La chute du Mur de Berlin, en novembre 1989, met un terme à la Guerre froide et à ses divisions héritées de la Seconde Guerre mondiale. La fin du glacis communiste emporte dans sa chute le monde bipolaire structuré autour de la rivalité entre les États-Unis et l'Union soviétique.
Les premières tensions sont apparues entre le président américain, Roosevelt, et le dirigeant soviétique, Staline. Les Américains souhaitaient assurer le droit de tenir des élections libres dans tous les pays, même ceux qui étaient sous la domination soviétique.
La Russie est toujours le premier créancier de Cuba et les deux pays entretiennent des liens économiques étroits. Cuba a soutenu fermement la Russie lors de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud en 2008. À l'automne de 2008 Cuba et la Russie ont augmenté leur coopération économique conjointe.
Aujourd'hui, l'embargo est officiellement toujours en place, ce qui en fait le plus long embargo commercial de l'époque contemporaine et affecte grandement les relations entre les deux pays. Cependant, depuis 2000, les produits alimentaires sont exemptés d'embargo.
Cette dénomination de « téléphone rouge » est en réalité un raccourci lexical repris et popularisé par les médias occidentaux, la ligne étant au départ une ligne de téléscripteur, sa supposée couleur rouge symbolisant simplement le fait qu'il s'agissait d'une ligne d'urgence.
Les frères Castro partent en exil au Mexique, où se retrouvent tous les Cubains décidés à renverser le régime militaire de Batista par la révolution. Pendant cette période, Fidel Castro rencontre Ernesto « Che » Guevara, qui a rejoint les militants révolutionnaires cubains.
Ernesto « Che » Guevara fait partie des 82 hommes (un des quatre non-Cubains de l'expédition) partis avec Fidel Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur le Granma, un petit yacht en mauvais état qui résiste mal au mauvais temps qui sévit durant le voyage.
Le coup d'État de 1952
Le 10 mars 1952 , l'ancien président Fulgencio Batista s'empare une nouvelle fois du pouvoir avec l'appui de l'armée. Son coup d'État met fin à la constitution, les partis politiques sont proscrits.
Ces fonctions sont occupées depuis 2018 par Miguel Díaz-Canel et de 2008 à 2018 par Raúl Castro. Ce dernier a succédé en 2008 à son frère Fidel Castro qui dirigeait auparavant le pays depuis la révolution cubaine de 1959.
Le pays est régi par la Constitution de 2019. Cuba se présente comme un pays socialiste et se veut être une république unitaire des ouvriers et paysans et une république parlementaire.