Dom Juan n'a cessé de se moquer des avertissements que lui donnaient les autres personnages comme Sganarelle, Elvire et son père, lui intimant de prendre garde à la vengeance du Ciel.
C'est un dénouement extrêmement spectaculaire
Le mouvement se sortie de Dom Juan est interrompu par l'irruption de la statue « Arrêtez » (17). Ce dénouement coïncide avec une fin, la mort de Dom Juan qui est présentée de façon insistante: « sa perte » (2), « une mort » (21), « sa mort » (27). B)
Toujours est-il que ce spectre se mue en squelette, avant de disparaître complètement, lorsque le libertin tente de l'éprouver avec son épée. Nouveau signe qui présage la fin prochaine du personnage. C'est en toute conscience que Dom Juan s'avance vers la mort. Il jette son épée avant de rejoindre la Statue.
On peut évoquer un dénouement tragique, non seulement en raison de la mort de personnage titre, mais aussi parce que Don Juan épouse jusqu'à la fin sa destinée. Son châtiment est d'ailleurs annoncé tout au long de la pièce.
Don Juan est mort de la main du Commandeur. Don Juan n'en finit pas de mourir, de siècle en siècle, injustement assassiné par la justice divine.
Dom Juan nous apprend que la fidélité à soi-même est ainsi la première éthique d'une vie publique, et nous avertit du risque encouru lorsque que l'on renonce à son intégrité. Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps.
Done Elvire
Abandonnée, humiliée et délaissée, elle vient demander une explication à Dom Juan qui se dérobe (I, 3), ce qui suscite son courroux. On la retrouve à l'acte IV, apaisée, annonçant à Dom Juan sa décision de retourner au couvent et lui demandant une dernière fois de réformer sa conduite.
Ce « stratagème » qu'est l'hypocrisie profite des plus faibles et les manipulent (« ceux-là, dis-je, sont toujours les dupes des autres »), comme l'illustre l'aphorisme final : « C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes ».
L'origine du mythe
Pour certains, elle tire sa source dans l'histoire d'un seigneur espagnol, Don Juan Tenorio, qui aurait vécu au XVIIe siècle. Ce libertin aurait abandonné la fille d'un commandeur, après l'avoir déshonorée, puis tué son père au cours d'un duel.
Pierrot : Paysan, amoureux de Charlotte qui ne l'aime pas en retour. Il sauve don Juan de la noyade. Charlotte et Mathurine : Deux paysannes que don Juan rencontre après avoir fait naufrage. Gusman : Serviteur d'Elvire.
Dom Juan a été rapidement écrite par Molière après l'épreuve de censure avec Tartuffe, et c'était censé être une pièce satirique sur l'hypocrisie parmi la noblesse en France. Dom Juan s'est avéré plus controversé que Tartuffe ; le personnage éponyme est un athée franc et tente les gens à pécher pendant la pièce.
On trouve aussi un rapport entre le langage et le surnaturel. Quand Dom Juan décide de se convertir pour tromper tout le monde, c'est à travers le langage qu'il passe de libertin à religieux hypocrite. Il est agnostique, il nie Dieu et le sens commun traditionnel et Done Elvire veut le convertir.
La psychologie de Don Juan
Pour lui “tout le plaisir de l'amour est dans le changement”, pour lui ce n'est nullement la prise qui l'intéresse mais la chasse, il ne redoute rien tant qu'une relation stable, et la personne même de la femme qu'il veut séduire ne l'intéresse pas.
1. Manière dont se dénoue, se termine une action, une œuvre littéraire, un film, etc. ; événement qui marque la conclusion, la fin : Un dénouement imprévu. 2. Solution d'une affaire compliquée ou difficile : Le dénouement d'une crise politique.
Pierrot, abandonné par sa fiancée séduite par Dom Juan, est lui aussi une victime. D'autres personnages satellites sont tour à tour malmenés par le libertin : le Pauvre à qui on demande de blasphémer pour avoir quelque sou, ou M. Dimanche qui bien que non noble met à mal la probité de Dom Juan.
Les thèmes abordés : l'infidélité, la trahison, le mensonge, le mépris, le blasphème, la séduction, l'amour, le ridicule.
Un Don Juan fait de beaux discours pour séduire
Il trouve toujours les compliments adéquats pour faire chavirer les cœurs et parvient facilement à définir ce que telle femme a besoin d'entendre pour être charmée.
donjuan) Grand séducteur sans scrupules ; homme à succès féminins, toujours en quête d'aventures amoureuses.
Il vit à l'écart de la société des hommes, est constamment en fuite (face aux frères d'Elvire par exemple), et représente un danger pour la société dans la mesure où il séduit toutes les femmes, même celles promises à d'autres que lui. Il transgresse aussi les règles imposées par son rang.
Dom Juan, ayant aperçu un homme attaqué par trois autres, s'est précipité à son secours, suivi par Sganarelle. Tous deux sont déguisés. DOM CARLOS, l'épée à la main. – On voit, par la fuite de ces voleurs, de quel secours est votre bras.
La suppression, au lendemain de la première, de la demande de jurement faite au pauvre par dom Juan semble corroborer cette hypothèse. « la disparition assez longue (17 ans) de la pièce de l'espace public, ainsi que sa transformation en une version édulcorée par Thomas Corneille constituent une censure de fait.
Selon lui, l'inconstance est la seule condition à respecter pour être heureux en amour. Cette doctrine est explicite dans la phrase : "tout le plaisir est dans le changement". D'ailleurs, il ne parle jamais d'une seule femme. Il emploie le pluriel pour désigner ses conquêtes amoureuses : "toutes les belles".
L'impiété de Dom Juan
Le comique paraît notamment quand Sganarelle associe la religion chrétienne à des superstitions et des croyances populaires, s'étonnant que son maître ne croie même pas au "loup-garou". Le champ lexical de l'impiété est très présent : "diable", "turc", "hérétique", "ni saint ni dieu", "ni ciel".
La stratégie de séduction de Dom Juan
Il fait une déclaration d'amour. Il la demande en mariage et utilise le champ lexical de l'honneur : "bonne foi", "honneur", "loyauté", "morale". Proposer le mariage lui permet de faire croire qu'il est sincère, puisque c'est un véritable engagement.
Résumé Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n'écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l'héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d'être malade.