Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
En 1928, Staline décide de lancer le premier plan quinquennal (c'est-à-dire : d'une durée de cinq ans). Le but consiste à industrialiser le pays à vitesse accélérée pour atteindre puis dépasser la production et le niveau de vie des pays capitalistes développés.
Les objectifs de Staline:
une grande puissance capable de survivre dans un monde capitaliste hostile. 2. Transformer la société en réduisant les inégalités pour aboutir à une société sans classe où l'exploitation de l'homme par l'homme aura disparu.
Le stalinisme est caractérisé par la mise en place d'un État policier totalitaire centralisé, l'emploi de la force et de la terreur comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant de chaque Parti communiste.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline s'impose progressivement comme dirigeant de l'URSS. Dès 1928, il y installe un régime totalitaire, marqué par la suppression des libertés, la violence de la répression et par le strict contrôle de l'économie par l'État.
La population est incitée à obéir grâce à la propagande. Un culte de la personnalité est mis en place afin de glorifier Staline. C'est pour cela que la propagande d'État diffuse le surnom et l'image d'un "petit père des peuples".
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
L'URSS est un régime totalitaire, en particulier sous la période stalinienne. Elle défend l'idéologie du communisme et du collectivisme. Elle met en place de nombreux moyens allant jusqu'à s'immiscer dans la vie privée des individus, afin de soumettre son peuple à cette idéologie.
Le communisme (du latin communis – commun, universel) est initialement un ensemble de doctrines politiques, issues du socialisme et, pour la plupart, du marxisme, s'opposant au capitalisme et visant à l'instauration d'une société sans classes sociales, sans salariat, et la mise en place d'une totale socialisation ...
son niveau de production de 1913, Staline veut entreprendre une socialisation accélérée du pays. Il veut, le plus rapidement possible, faire du pays une grande puissance industrielle tout en réduisant les inégalités sociales en supprimant la propriété privée des moyens de production.
Le projet stalinien rappelle, à certains égards, celui de Pierre le Grand : un projet volontariste de développement accéléré sans émancipation. Le premier objectif fixé par Staline et son groupe, à la fin des années 1920, est de faire de l'U.R.S.S. une grande puissance industrielle et militaire.
Il utilise à fond les médias (presse, radio, télévision, cinéma) et les mouvements collectifs. (L'Armée Rouge, ses chants, les parades…) La propagande officielle dresse de Staline un portrait des plus élogieux. Elle développe le mythe du chef infaillible qui entraine derrière lui toute la société.
La collectivisation est une politique agricole menée par le gouvernement de Joseph Staline en Union soviétique entre 1929 et 1939. L'objectif de cette politique était de consolider la structure agraire dans des fermes collectives : les kolkhozes et les sovkhozes.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Enfin, Staline vise à contrôler l'ensemble de la société. La population est encadrée étroitement par une propagande efficace (chants, affiches, cinéma...). De plus, une police politique, le NKVD, surveille la population en permanence et traque les opposants.
Le terme « anticommunisme » est employé, selon les époques et les contextes, pour qualifier l'opposition aux théories marxistes ou communistes elles-mêmes, ou aux mouvances et partis politiques s'en réclamant, ou bien à la pratique politique des régimes communistes.
Au début du XIX e siècle, l'idée de communisme devient une composante du socialisme : le terme est notamment revendiqué par Karl Marx et Friedrich Engels, qui publient en 1848 le Manifeste du parti communiste.
Le premier gouvernement à se réclamer du communisme est celui de la république socialiste fédérative soviétique de Russie, proclamé par les bolcheviks à l'issue de la Révolution d'Octobre 1917 et tirant son nom officiel des soviets, conseils ouvriers créés dans le contexte de la révolution russe.
Le monde est désormais coupé en deux camps et l'année 1947 marque le début de la guerre froide. En réponse au plan Marshall, Staline crée le Comecon et place sous l'autorité de Moscou les économies des pays d'Europe de l'Est. Au début des années 1950, Staline tient d'une main ferme le bloc socialiste.
politique : la majeure partie des régimes soviétiques européens s'effondrent. social : les soviétiques en ont assez de manquer de libertés. économique : la course à l'armement qui a opposé les USA à l'URSS dans les années 1960, 1970 et 1980 a notablement affaibli l'Union soviétique.
Maître incontesté de l'Union soviétique, de 1929 à sa mort, Staline est l'un des personnages marquants de l'histoire du xxe siècle. Il symbolise la lutte du peuple soviétique contre le nazisme et apparaît en même temps comme le créateur d'un régime totalitaire.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Mais c'est en fin juillet 1937 que le dictateur édicte un ordre secret afin de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux ». C'est là le début de la Grande Terreur, appelée aussi « les Grandes Purges » si l'on y inclut les procès politiques mentionnés précédemment.
Les purges commencent avant l'arrivée au pouvoir de Staline. Elles visent d'abord l'élimination drastique des camarades qui ne « méritent » pas leur appartenance au Parti, les « carriéristes » et « égoïstes ». Pour les fonctionnaires par exemple, la purge signifie la disparition de tout espoir d'avancement.